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Ne Jamais Défier Une Diablesse
Ne Jamais Défier Une Diablesse
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Livre électronique118 pages1 heure

Ne Jamais Défier Une Diablesse

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À propos de ce livre électronique

Lady Wilhelmina Neverhartt se retrouve dans une situation désespérée et elle a pour seul salut un mariage de convenance avec un vieux duc. À son décès, son neveu lui succède et la situation, qui prend un nouveau tournant, pourrait bien ou mal finir.

Que peut faire une lady quand le décès de ses parents laisse sa famille dans le dénuement le plus total ? Pour Lady Wilhelmina Neverhartt, cela signifie qu’elle doit s’unir à un homme beaucoup plus âgé qu’elle, et qui accepte de prendre sous sa protection ses quatre frère et sœurs. Malheureusement, son époux meurt pendant leur nuit de noce, et leur futur est placé entre les mains de son successeur, Zachary Ward, le nouveau Duc de Graystone. Zachary trouve Lady Wilhelmina à la fois agaçante et envoûtante. Il pense qu’elle a épousé son oncle pour son titre et son argent, mais cela ne diminue pas l’attirance grandissante qu’il éprouve pour elle. Il la désire, mais ne lui fait pas confiance. Le temps passant, ses suspicions passent au second plan. Il change de stratégie et utilise leurs confrontations pour gagner le cœur de la belle. Seul un compromis parviendrait à les rapprocher, mais leurs différences semblent impossibles à surmonter.
LangueFrançais
ÉditeurTektime
Date de sortie30 juin 2022
ISBN9788835440093
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    Aperçu du livre

    Ne Jamais Défier Une Diablesse - Dawn Brower

    Prologue

    Un éclair illumina le ciel nocturne et baigna la pièce de lumière, bien plus que ne le pouvait une simple bougie. Le tonnerre gronda et résonna dans la chambre imprégnée d'un lourd silence. C'était la fin mars, mais elle aurait pu se trouvait en plein hiver et Lady Wilhelmina Neverhartt, Billie pour les intimes, n'en aurait eu cure. Elle était préoccupée par bien plus important. Elle déglutit avec difficulté et fit un pas vers la chambre où était alitée sa mère mourante. Son père, Richard Neverhartt, le Comte de Seville, avait succombé au même mal quelques heures plus tôt. Il semblait que sa mère, Augusta, Comtesse de Seville, soit en train de perdre sa bataille contre la maladie et ne tarde à rejoindre son époux dans l'au-delà.

    Billie... murmura sa sœur, Théodora, ou Teddy. N'entre pas.

    Il le faut. dit-elle ; elle pouvait entendre l'effroi dans sa voix. Aucun d'eux ne voulait voir leur mère rendre son dernier souffle. De toute évidence, leurs parents avaient contracté une maladie mortelle pendant leur voyage, et Billie avait la gorge serrée à l'idée que sa fratrie puisse tomber malade à son tour. Elle devait rester forte. Encore quelques instants, et elle serait seule responsable de ses quatre frère et sœurs.

    Damon, le plus jeune à treize ans, venait d'hériter du titre de leur père. Bien entendu, cela ne leur apportait pas grand-chose puisqu'ils se retrouvaient dans le dénuement le plus total. C'était la raison pour laquelle leurs parents étaient partis à l'étranger. Leur père s'était laissé entraîner dans des investissements qui s'étaient révélés être une duperie. Pour Billie, il était évident que leur père s'était imaginé un résultat bien différent que le décès de son épouse et le sien. Il les avait tous condamnés. Elle se tourna vers sa sœur et lui dit fermement : Teddy, assure-toi que Carly et Chris ne s'approchent pas d'ici. On doit éviter de tomber malade. Dieu merci, Damon dort.

    Les jumelles, Carolina and Christiana, étaient têtues, et obéir n'était pas leur fort. Teddy était timide et réservée. Elle ne réussirait probablement pas à les empêcher de sortir de leur chambre. Chris n'en ferait qu'à sa tête, mais Carly entendrait peut-être raison.

    Je vais essayer... dit Teddy doucement. Mais tu les connais… sa voix s'éteignant. Elle se mordilla la lèvre inférieure, le regard dirigé vers la chambre de sa mère, et son corps débordant d'appréhension. Dois-tu vraiment y entrer ?

    Oui. insista-t-elle. Allez, va parler à nos impétueuses sœurs. Billie ne pouvait pas gérer sa fratrie et la mort imminente de leur mère. Il fallait que Teddy fasse au moins cela.

    Teddy acquiesça avant de quitter Billie. Elle fit un pas timide dans la chambre au moment où un nouvel éclair illumina son chemin. Le grondement du tonnerre qui suivit la fit sursauter même si elle s'y attendait. Elle avança lentement jusqu'à atteindre le chevet de sa mère. Ses cheveux blonds étaient presque aussi blancs que la taie sous sa tête. Sa peau avait perdu toute couleur, et ses lèvres étaient sèches et craquées. Sa respiration était superficielle, presque crépitante, et chaque inspiration sifflante. Ses joues s'étaient creusées à cause de sa perte de poids. Cette femme alitée était sa mère, mais depuis des jours... Non, depuis des semaines, elle ne ressemblait plus à la femme qui l'avait élevée.

    Maman. appela-t-elle, le mot à peine audible sur ses lèvres. Billie avala sa salive et essaya à nouveau, un peu plus fort cette fois. Maman, je suis là.

    Les paupières de la comtesse tremblotèrent avant de s'ouvrir, et elle tourna la tête vers Billie. Sa mère avait les yeux vitreux ; elle posa un regard vague sur Billie. Billie ?

    Oui, Maman. répondit-elle. Devait-elle la toucher ? Lui prendre la main ? Billie ne savait pas quoi faire de cette frêle personne qu'était devenue sa mère. Elle n'avait encore jamais eu à faire face ni à la maladie, ni à la mort. Billie était effrayée à l'idée de faire un faux mouvement, d'aggraver la situation ; s'il fut possible d'aggraver la situation... De quoi… Billie prit une grande inspiration. Dis-moi ce dont tu as besoin.

    Approche-toi un peu.

    Billie fit un nouveau pas hésitant. Elle était maintenant toute proche de la comtesse. Peut-être arriverait-elle à surmonter cette épreuve si elle parvenait à se détacher de la scène devant elle, ne serait-ce que pendant un court instant… Il n'y avait plus de domestiques pour aider. Ils étaient tous partis après avoir réalisé la gravité de l'état du comte et de la comtesse. Aucun ne voulait prendre le risque de tomber malade, et il ne restait rien pour les payer. Cette obligation revenait désormais à Billie, et cela puiser toute l'énergie qu'elle avait réussi à mobiliser.

    Elle était prête à abandonner, mais elle avait déjà perdu un parent, et elle avait l'infime espoir de voir sa mère survivre. Par miracle, aucun membre de la fratrie n'était tombé malade, mais cela ne voulait pas dire que cela n'arriverait pas. Elle priait pour que cela n'arrive pas.

    La comtesse approcha sa main de Billie. Je suis désolée que ton père et moi soyons un tel poids pour toi. Billie ne lui avait pas parlé de la mort de son père. Elle craignait que sa mère ne le supporte pas. Elle se battait déjà de toutes ses forces. Apprendre le décès de son époux ne l'aiderait pas. Je crains que les prochains jours soient encore plus difficiles pour toi. dit-elle, la respiration sifflante. Je ne veux pas mourir... continua-t-elle, la voix tremblante.

    Billie ravala les larmes qui s'apprêtaient à tomber. Elle pleurerait plus tard, dans l'intimité de sa chambre.

    Mais mon heure est venue ; je suis tellement désolée. dit-elle. Je ne le répèterai jamais assez, même si rien ne changera la situation. Ton père a été inconscient ; je l'ai été encore plus en le suivant dans ce coin perdu, et nous en payons le prix aujourd'hui.

    Billie commençait à avoir du mal à retenir ses larmes. Tout va bien aller, Maman.

    Non… commença-t-elle. Mais tu es gentille de me dire cela. Ton père et moi aurions voulu pouvoir vous laisser de quoi affronter l'avenir. Tu n'as pas besoin de me dire que ton père est mort. Je l'ai senti partir, et je vais le rejoindre dans peu de temps.

    Je suis désolée. murmura-t-elle. Elle n’aurait jamais pensé entendre un jour sa mère avouer une telle chose, et Billie avait du mal à le croire… Je ne voulais pas ajouter à ta peine.

    Ses lèvres dessinèrent un début de sourire, qu'elle avait du mal à maintenir ; son état de faiblesse faisait mal à voir. Tu es une jeune femme courageuse et forte, mais tu vas devoir te montrer plus forte que jamais et te battre pour tes frère et sœurs, et toi. Ils vont avoir besoin de toi. J'aurais voulu que tout cela se passe différemment. Va voir le Duc de Graystone, le parrain de ton père, il t'aidera.

    Sa mère rendit son dernier souffle peu de temps après. Une larme solitaire roula sur la joue de Billie. Elle avait le sentiment qu'elle n'allait pas aimer la façon dont le Duc of Graystone allait les aider, mais elle allait devoir prendre son courage à deux mains et gérer la situation. C'est ce que sa mère aurait voulu d'elle et ce dont sa fratrie avait besoin. Elle ne pouvait plus vivre sa vie pour elle seule, et une partie d'elle haïssait ses parents de l'avoir laissée avec autant de complications à surmonter. Ils s'étaient montrés égoïstes, et elle ne pouvait plus être simplement une grande sœur sur laquelle s'appuyer. Sa vie ne lui appartenait plus ; mais lui avait-elle un jour appartenu…

    Un

    Un mois plus tard…


    Billie regarda le bureau en acajou sculpté. Elle aurait voulu se trouver n'importe où, sauf là... Le Duc de Graystone ne l'avait pas encore rejointe, et elle trouvait étrange que le majordome l'ait installée dans son bureau. Elle était là pour demander de l'aide au duc, et peut-être que le majordome l'avait compris.

    Où était-il ? Elle s'agita sur son siège. L'assise était dure, et elle n'arrivait pas à trouver une position confortable. Avec de la chance, le duc ne tarderait pas, même si la conversation à venir l'angoissait. Billie avait horreur de supplier, mais elle n'avait pas le choix. Si le duc refusait de les aider…

    Elle déglutit avec peine. Billie ne devait pas penser ainsi. Le duc leur viendrait en aide. Sa mère lui avait dit de s'adresser à lui,

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