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Une Étreinte Au Clair De Lune
Une Étreinte Au Clair De Lune
Une Étreinte Au Clair De Lune
Livre électronique87 pages1 heure

Une Étreinte Au Clair De Lune

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À propos de ce livre électronique

Lady Tabitha Pemberton n’a pas de plus cher désir que de profiter de sa première saison londonienne sans aucune attache sentimentale, mais quand Lady X publie un article à propos d’une étreinte clandestine entre Tabitha et Colin Brooks, Comte d’Harcourt, tout bascule.
A présent, Tabitha doit choisir entre sa réputation et son envie de rester sans attaches.
LangueFrançais
ÉditeurTektime
Date de sortie9 août 2021
ISBN9788835428138
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    Aperçu du livre

    Une Étreinte Au Clair De Lune - Amanda Mariel

    Chapitre 1

    Deux des plus fameux libertins de Londres sont de retour en ville. Ils furent aperçus faisant ribote le long de St. James Street quelques heures à peine après leur retour. Mesdames, prenez garde, et si vous êtes mère, gardez un œil attentif sur vos filles. Aucune vertu n’est à l’abri lorsqu’elle est confrontée à la personnalité charmeuse et au physique agréable de ces gentlemans.

    ~ Les Rumeurs de Lady X


    Colin Brooks, comte d’Harcourt, éclata de rire en voyant son ami de longue date Réginald St. John, vicomte de Lovell, déambuler dans sa direction, les joues roses et la mine renfrognée.

    — Vos bras paraissent bien vides, si l’on songe que Ginger était supposée y succomber.

    Colin, débordant toujours d’hilarité, tendit la main vers son verre.

    — Bouclez-la, dit Réginald en buvant une longue gorgée de son whisky après s’être réinstallé sur sa chaise. Elle aurait repoussé vos avances également.

    — Peu probable, dit Colin en observant de l’autre côté du club la serveuse que Réginald avait essayé de charmer. Dois-je en apporter la preuve ?

    Il repoussa sa chaise et se leva.

    Colin et Réginald avaient fait leurs études ensemble, et même s’ils étaient d’excellents amis depuis cette époque, ils avaient également un grand appétit pour la compétition. Ils avaient souvent couru les mêmes jupons, parié sur les mêmes montures, et joué aux cartes durant des jours dans l’espoir de déterminer lequel possédait le plus de talents.

    — Pff. Vous avez une bien trop grande confiance en vous, dit Réginald en levant son verre et en buvant une autre gorgée de whisky. Beaucoup de femmes me préfèrent à votre blondeur.

    Colin, levant son verre, rit intérieurement. Les deux hommes étaient considérés par la plupart comme séduisants ; Colin, avec ses cheveux blond foncé et ses yeux ambre clair, était deux centimètres plus grand que Réginald, dont les cheveux noirs et les yeux bleu clair contrastaient avec le physique de Colin.

    — Baliverne. Je sais tout simplement comment séduire une femme mieux que vous. Alors que vous vous reposez uniquement sur votre physique, je possède du charme en abondance.

    Colin tourna les talons et fit quelques pas en direction de la fille avant d’être arrêté par Réginald.

    — Vraiment ? Pourquoi ne pas faire un pari, dans ce cas ?

    Colin se retourna vers son ami, son intérêt éveillé. Ce serait un pari qu’il était certain de gagner. Non seulement parce qu’il ne doutait pas de son talent avec les femmes, mais également parce que la fille en question s’était pratiquement offerte à lui deux semaines plus tôt. Il adressa un large sourire à Réginald tandis qu’il revenait s’asseoir.

    — Annoncez la mise.

    — Mille livres que vous ne parviendrez pas à faire succomber la demoiselle de mon choix.

    Colin releva un sourcil.

    — Donc, nous ne parlons plus de Ginger ?

    — Elle pourrait se révéler ne pas être un défi suffisant pour vous remettre à votre place, dit Réginald en agitant dédaigneusement la main.

    — Très bien. Vous nommez la dame et je gagnerai son affection, dit Colin en ouvrant largement les bras. N’importe laquelle de celles-ci fera l’affaire.

    Réginald reposa son verre et se pencha vers l’avant.

    — Ce ne sera pas de l’une d’entre elles, parce que je souhaite faire de ceci un véritable défi.

    Il sourit d’un air narquois avant de continuer.

    — Mille livres que vous ne pourrez charmer Lady Tabitha Pemberton afin qu’elle vous accorde un baiser.

    — La petite Pemberton ? demanda Colin, certain d’avoir mal compris.

    — Oui, et pas la plus accommodante des deux, non plus. Il faut que ce soit Tabitha.

    Les yeux de Réginald étincelèrent, un air de pure satisfaction envahissant son visage.

    Nom d’un chien, Réginald ne plaisantait pas lorsqu’il parlait d’en faire un véritable défi. La demoiselle ne laissait personne s’approcher. Il avait entendu quantité de rumeurs concernant ses soupirants, éconduits à même la porte de la demeure familiale. Il fixa Réginald en rétrécissant les yeux.

    — Pas un seul gentleman n’a réussi à entrer lorsqu’il s’est présenté. Comment diable suis-je supposé lui soutirer un baiser ? Choisissez une autre femme.

    — Doutez-vous soudainement de vos talents amoureux ? gloussa Réginald en tendant la main vers son whisky. Vous pourriez déclarer forfait. Admettez qu’il y a des femmes que vous ne pouvez avoir.

    — Aucune chance, répondit Colin en tendant la main. Pari tenu.

    La petite Pemberton serait un véritable défi, mais il ne craignait pas le dur labeur. Il était certain qu’elle succomberait à son charme, en définitive. Il fallait seulement qu’il l’approche d’une manière différente de ses soupirants habituels. Une fois qu’il aurait suscité son intérêt, il gagnerait son affection.

    — Une dernière chose, dit Réginald.

    Colin releva les sourcils avec curiosité.

    — Vous devez réussir avant la fin de la saison pour pouvoir gagner le pari.

    Colin vida le contenu de son verre.

    — Je n’aurai pas besoin de toute la saison.

    — Nous verrons. À présent, officialisons-nous ce pari par écrit ? demanda Réginald.

    — Grand dieu, non. Ayez un peu de respect pour la réputation de cette fille. Je n’ai nul désir de causer sa perte, ni n’aspire à me retrouver la corde au cou devant le pasteur.

    Colin fit un signe afin qu’on remplisse à nouveau son verre avant de reporter son attention sur Réginald.

    — Ceci reste entre nous ou bien il n’y a pas de pari.

    Réginald hocha la tête.

    — Très bien, mais ne

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