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La rivalité sexy du millionnaire: Les Frères Jameson, #3
La rivalité sexy du millionnaire: Les Frères Jameson, #3
La rivalité sexy du millionnaire: Les Frères Jameson, #3
Livre électronique141 pages1 heure

La rivalité sexy du millionnaire: Les Frères Jameson, #3

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À propos de ce livre électronique

William Jameson est un leader né. Efficace et autoritaire, il n'est pas surprenant qu'il soit devenu le PDG d'une agence au chiffre d'affaires vertigineux, la Jameson Ad Agency. Et si sa réputation lui a toujours offert le luxe de pouvoir choisir ses clients, il est bientôt rappelé à la réalité lorsqu'une société concurrente, une mauvaise herbe du nom de Wildflower, bourgeonne au sein de son petit monde parfaitement manucuré et lui vole ses trois derniers contrats d'une main de maître. Mais il sera bien difficile pour William de ne pas se laisser charmer par sa belle rivale à l'esprit libre, dont la personnalité et le corps sont tout ce que son cœur désire. Quel dommage qu'il soit si déterminé à écraser la compétition pour réaffirmer sa place de souverain au sein de l'industrie...

 

Poppy Hanniford, PDG de Wildflower Agency, a toujours été aussi unique et colorée que le nom de son agence. Partisane de la collaboration communale et des idées originales, Poppy n'a d'autre choix que de s'associer à William lorsqu'une éditrice de romans à l'eau de rose excentrique décide que deux publicitaires valent mieux qu'un, et met Poppy et William au défi de travailler ensemble sur un projet d'essai. C'est celui (ou celle) qui obtiendra les meilleurs résultats qui remportera le contrat.

 

Forcés de former un duo tempétueux, William et Poppy vont bien vite découvrir que leur éthique professionnelle diverge en tout point. L'amour, voilà le seul et unique sujet sur lequel ils s'entendent. Un baiser passionné pour la couverture d'un roman va donner naissance à une liaison plus ardente encore que celles décrites dans les plus grands best-sellers du genre. Et lorsqu'il deviendra clair que seul l'un d'entre eux finira par remporter le contrat, ils devront décider ce qui leur importe le plus : leur carrière, ou l'amour.

LangueFrançais
Date de sortie29 déc. 2021
ISBN9798201175832
La rivalité sexy du millionnaire: Les Frères Jameson, #3

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    La rivalité sexy du millionnaire - Leslie North

    1

    WILLIAM

    L’horloge suspendue au mur indiquait trois heures moins cinq. William Jameson pouvait la lire sans mal depuis son siège. Elle trônait au-dessus de la tête de la PDG de Wildflower Agency, Poppy Hanniford, qui était assise en face de lui dans la salle d’attente, ses jambes interminables élégamment croisées et l’une de ses chevilles dansant au rythme de la musique qui émanait du bureau de la secrétaire.

    Cela faisait un moment maintenant que William Jameson n’avait pas fait le moindre mouvement. Son regard était obstinément fixé devant lui, ses grandes mains jointes sur ses genoux, sur le dossier contenant sa proposition. Poppy avait apporté un dossier identique au sien avec elle, qu’elle avait posé sur la table basse qui les séparait.

    Il observa sa rivale sans jamais croiser son regard, ni même donner l’impression qu’il observait quoi que ce soit en particulier. Poppy était moins douée dans ce domaine. Presque chaque minute, elle balayait la pièce du regard, comme si elle voulait s’assurer que la statue de glace qui trônait devant elle n’ait pas changé de position. William restait inflexible.

    Il la reconnaissait, bien sûr, pour l’avoir vue sur les dépliants publicitaires de son agence, et pour lui avoir volé quelques regards lors de cocktails auxquels tous deux avaient participé par le passé. Ils ne s’étaient jamais rencontrés de façon officielle cependant, et aucun d’entre eux n’avait fait l’effort d’aller se présenter à l’autre. Il n’avait vraiment été proche de Poppy Hanniford qu’à trois occasions : lorsque cette dernière lui avait volé des contrats qu’il convoitait avidement.

    Et cela à trois reprises. Trois de trop selon lui, et il était bien déterminé à ne pas laisser l’histoire se répéter une quatrième fois.

    Love Connection Publishing les avait tous deux invités aujourd’hui pour un entretien joint. Lorsqu’on avait informé William que Wildflower Agency avait accepté cette offre, il en avait fait de même. Il était quelque peu inhabituel pour des clients de demander à deux concurrents de s’affronter de la sorte, mais William avait été ravi par la perspective d’un tel défi. Et il s’autorisa à se sentir impressionné que Poppy n’ait pas renoncé ; mais après tout, il n’en aurait pas attendu moins de la part de la PDG de la seule société qui pouvait rivaliser avec son agence.

    Pourquoi donc avait-il accepté cet entretien ? Jameson Agency n’avait en rien besoin de ce contrat. En fait, ses employés étaient même submergés de travail, chose que Trinity, sa belle-sœur et l’une de ses alliées les plus loyales, n’avait de cesse de lui répéter. Leurs filiales étaient toutes frappées par une pénurie de main d’œuvre, sans parler de leur projet titanesque de se faire une clientèle à l’étranger, qui occupait l’esprit de tous. Il était ravi d’avoir autant de travail, avec des clients qui ne cessaient d’affluer. Cela témoignait de la prospérité de leur agence.

    Mais bon sang, William ne pouvait se convaincre de laisser Poppy Hanniford et son agence de hippies gagner cette bataille. Sa réputation n’était peut-être pas en jeu, mais son égo en serait terriblement blessé. Et le fait de perdre des contrats potentiels les uns après les autres finirait forcément par affecter l’affaire familiale. Des clients un peu trop curieux risqueraient de retourner leur veste.

    Et il ne pourrait pas le leur reprocher.

    William décida de changer de tactique. Il jaugea Poppy, espérant qu’elle se sentirait intimidée sous son regard insistant, malgré la danse détendue à laquelle se livrait toujours sa cheville. Il s’autorisa à arpenter du regard ses jambes, ses courbes féminines, les boucles de ses cheveux blonds, et les traits fins de son visage. Il savait qu’elle n’avait que quelques années de moins que lui, mais elle aurait aisément pu prétendre avoir vingt ans avec ses chaussures à talon et son rouge à lèvres de feu. Il peinait à imaginer comment elle était parvenue à lui voler ces contrats, à lui qui était l’incarnation même du calme, de l’autorité et de la maturité, et cela dans n’importe quelle situation. Il avait su préserver la réputation que sa famille s’était faite à New York près de trois générations auparavant. Jameson Advertising Agency était ancienne et respectée, presque vénérée. Il s’agissait d’un véritable monument de l’industrie, et l’agence représentait parfaitement ce dont les entreprises new-yorkaises avaient besoin : une histoire forte de leadership et une volonté de fer pour gagner. L’histoire, voilà précisément ce que Wildflower ne pouvait leur offrir. Même cette appellation florale faisait pâle figure comparée au nom de ‘Jameson’, et il était arrivé à cette conclusion objective par le simple biais de ses nombreuses années d’expérience en tant que publicitaire.

    Et franchement, ces trois contrats, il les lui avait presque donnés. Mais à présent qu’il savait ne plus pouvoir ignorer Wildflower, il mènerait son agence à la victoire et remettrait par là même cette opportuniste de Poppy Hanniford à sa place, soit en deuxième position.

    Qui diable avait eu l’idée d’appeler son enfant Poppy, d’ailleurs ?

    Ce nom était adorable, voire même intriguant d’une certaine manière, sans doute presque autant que la femme qui le portait, mais il était surtout terriblement trompeur. Telle une fleur, la superbe Poppy était arrivée de nulle part, mais elle n’avait rien d’un être délicat. Elle était pareille à une épine profondément enfoncée dans son pied et dont il ne parvenait à se débarrasser, malgré tous ses efforts. Mais peut-être était-il temps pour lui de retirer ses gants. Il voulait ce contrat. Il aurait ce contrat, et son obsession pour la jeune femme curieuse, splendide et agitée assise en face de lui prendrait fin à l’instant même où il lui volerait la victoire.

    Son téléphone se mit à vibrer dans sa poche arrière, et il se pencha légèrement. Sa première erreur de la journée. La proposition posée sur ses genoux glissa jusqu’à s’échouer sur le tapis, entre eux. Aux pieds même de Poppy Hanniford.

    La danse sensuelle de sa cheville s’interrompit.

    William se pencha immédiatement, mais Poppy ramassa le dossier d’un mouvement rapide. Il s’ouvrit entre ses mains, révélant la première page à son regard curieux.

    — Oh, c’est fascinant, dit-elle.

    William cligna des yeux, interdit.

    — Votre design pour les réseaux sociaux, précisa Poppy bien que cela ne fût en rien nécessaire, votre approche est bien plus intéressante que la mienne.

    Son regard désabusé se posa sur son propre dossier, comme si elle pouvait voir son design à travers l’épaisse couverture de ce dernier.

    — Je compte bien plaider ma cause, mais je pense que c’est vous qui décrocherez le contrat cette fois.

    — Ah oui ? demanda-t-il d’un ton sec.

    Il ignorait à quel jeu elle jouait, mais il s’autorisa à se détendre en s’enfonçant dans son siège à nouveau, comme si le fait que son dossier soit tombé aux mains de l’ennemi ne le dérangeait pas le moins du monde… comme si le cette fois audacieux de la jeune femme ne l’avait pas fait grincer des dents. La partie était en train de devenir intéressante à présent que Poppy avait déplacé ses pions.

    — Je peux ?

    Poppy désigna son dossier d’un bref coup d’œil, et William acquiesça pour lui témoigner son accord. Elle le parcourut rapidement, marmonnant pour elle-même des remarques à chaque page. Elle se leva avant même d’être arrivée à la fin et prit place à ses côtés. William se redressa inutilement dans son siège ; dans des pièces aussi petites que celles-ci, il avait toujours l’impression de prendre plus de place qu’il ne le devrait. Poppy ne sembla rien remarquer de son manège alors qu’elle s’asseyait.

    — C’est de l’excellent travail, continua-t-elle, vraiment, c’est excellent. Vous l’avez fait vous-même ?

    — J’ai donné mon avis, dit William en se mordillant la lèvre et en l’observant inspecter son dossier une nouvelle fois depuis la première page. Qu’importe l’importance du contrat, rien ne quitte nos bureaux sans mon approbation.

    Et cela est valable dans toutes nos agences, précisa-t-il pour lui-même en silence, quoi qu’il ne jugea pas nécessaire de s’étendre davantage sur la façon dont il s’investissait dans la vie de Jameson Agency.

    Le regard de Poppy s’arrêta sur une page à laquelle elle n’avait de cesse de revenir. Elle fronça les sourcils. Ses yeux étaient d’un vert magnifique, remarqua William à présent qu’il était suffisamment proche d’elle pour appréhender le moindre détail de sa plastique époustouflante. Les photographies qu’il avait vues d’elle par le passé, bien que charmantes, ne lui rendaient pas justice. Poppy était une femme incroyablement belle qui méritait d’être admirée en trois dimensions.

    — Vous savez ce que vous pourriez faire pour l’améliorer ?

    L’index de Poppy se pressa contre ses lèvres tandis qu’elle réfléchissait. William aurait trouvé ce geste infiniment distrayant si ses mots n’avaient pas rompu le charme de cet instant.

    — Ce qui le mettrait encore plus en valeur ? ajouta-t-elle, craignant sans doute que son commentaire ne le contrarie.

    Mais William refusait que toute critique, indésirable ou non, vienne perturber son calme olympien. Il avait fait en sorte de se poser en présence dominante dans la pièce, et il était hors de question qu’il laisse cette petite fleur s’épanouir à un point tel qu’elle lui volerait son soleil.

    — Et qu’est-ce qui le mettrait en ‘valeur’, exactement ? lui demanda-t-il.

    Le doigt de la jeune femme resta pressé contre la chair rosée de sa lèvre charnue. William ne put s’empêcher de se demander s’il s’agissait là d’une astuce que Poppy avait imaginée pour amadouer sa compétition masculine. Mais qu’importait la raison de son geste, il était hors de question qu’il tombe dans son piège. Il était dans cette industrie depuis trop longtemps pour être victime de son charme. Lorsque son doigt s’éloigna enfin, il s’éleva en direction du plafond, comme pour ponctuer une pensée soudaine. Poppy plongea la main dans son sac à main duquel elle tira une palette de maquillage.

    — Ce qu’il vous faut, c’est une ombre violette, dit-elle, et elle semblait si certaine de sa suggestion que William ne songea même

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