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Après toi.: Série Infidélités
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Livre électronique150 pages2 heures

Après toi.: Série Infidélités

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À propos de ce livre électronique

Après toi. by Diana ScottNouvelle romantique, première d’une série de six livres. Elle décrit la seconde opportunité que la vie offre à Susy. 

Une nouvelle romantique, à te couper le souffle !

Plus de 100.000 lecteurs ont déjà lu cette saga

Parce que nous méritons tous une nouvelle opportunité. 
 

Susy vit une vie normale dans son couple, une vie que la plupart des gens appellerait normale. Cependant, les choses ne correspondent  pas toujours à ce à quoi elles ressemblent. L’ennui et le froid peuvent s’installer dans le cœur d’une femme, au point de sentir, que l’amour est un rêve du passé. 

Nicolas Bellpuig, bel homme, millionnaire catalan trop attractif pour être ignoré, est tout ce qu’une femme peut désirer. Toutes sauf elle. Il peut les avoir toutes, mais il ne veut qu’elle. Il la désire et il n’aura de cesse de faire tout ce qui est nécessaire pour la conquérir. 

Susy sera-t-elle capable de laisser de côté ses principes pour vivre une histoire d’amour unique et désespérée ? 

Les histoires contenues dans cette série de nouvelles romantiques, sont des perles romantiques que tu peux lire et découvrir de manière indépendante.    

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie2 févr. 2019
ISBN9781547552344
Après toi.: Série Infidélités

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    Aperçu du livre

    Après toi. - Diana Scott

    Prologue.............................................................................3

    Fête et tradition.................................................................9

    Au conteneur...................................................................26

    Et maintenant...................................................................30

    La douleur........................................................................40

    Un jour de plus.................................................................45

    Ne me trompe pas...........................................................53

    Je suis ton Nico................................................................63

    Je ne me rendrai pas........................................................77

    Si tu voulais......................................................................82

    Le sang n’est pas la seule chose qui unit........................87

    Seulement toi, tu peux me voir.......................................93

    C’est de l’amour.............................................................102

    Château de cartes..........................................................116

    Nous sommes un couple...............................................123

    Ca ne peut pas être la fin..............................................126

    Epilogue.........................................................................130

    Prologue

    Une belle journée s’annonçait pour Susana Abellan. C’était son anniversaire.

    - Le temps peut-il passer si vite ?

    - 40 berges ! S'il vous plait ! - souriait-elle attristée, alors qu'elle mettait en marche le lave-vaisselle.

    Fernando, son fils de 13 ans regardait un film  chez son meilleur ami,  Juan.  Oscar, son éternel mari, se trouvait comme toujours, occupé au bureau. Le travail, les engagements et le manque de clients étaient les excuses  plus qu’habituelles pour arriver tard à la maison.

    Chérie, ne m'attends pas pour le diner, nous avons la visite de chinois de Chine.

    Susy entassait la pile de linge sale tout en grognant fortement.

    Bien sûr, de quel autre endroit  pouvaient bien être les chinois? Elle était à la fois déçue et mélancolique mais elle ne pouvait rien lui reprocher. C’était pour des raisons professionnelles qu’Oscar ne se trouvait pas avec elle  et c’était plus que compréhensible. A l’avenir, il y aurait déjà d’autres anniversaires et d’autres occasions de le célébrer.

    Susy s'arrêta au milieu de la cuisine pensive et intriguée.

    Ça fait combien d'années que nous sommes ensemble ? Combien exactement ? Dix-huit... ? Non, beaucoup plus. Nous sommes ensemble depuis toujours, comme le dit ma voisine.

    Susy n'avait pas de souvenir d'avant Oscar. Son adolescence, sa jeunesse et maintenant, tous ses souvenirs sont avec lui et pour lui. Beaucoup de sacrifices et certaines larmes sont restés sur le chemin, mais la connivence il s'agit bien de cela. Donner sans rien attendre en retour. Comprendre et soutenir.

    Ma chérie, la connivence, c’est céder, pardonner et continuer. Un des grands conseils de ma sage voisine.. Susy sourit sans enthousiasme.

    Son couple connaissait des hauts et des bas, mais quel couple n’en a pas?

    Aujourd’hui, tu es au sommet, demain tu tombes au plus profond des puits, pour resurgir tel l’oiseau phœnix. Dans le cas de Susy, la renaissance c’était  plutôt comme celle d’un moineau à qui on a arraché les ailes, mais avec un fils et des années de mariage, que pouvait-elle attendre de plus ?

    Pardonner et continuer. Telles étaient les sages leçons de vie enseignées et consciencieusement apprises.

    Ce que nous faisons toutes. Le normal. Elle secoua sa tête, tout en remplissant la machine à laver.

    On pourrait dire que sa maternité était normale. Sa vie était normale et bien sûr son couple était normal. Tu te lèves et tu prépares le petit-déjeuner. Tu salues ton enfant avec un bisou, tout en chauffant l’eau pour un café et ton cher mari le boit à grosses gorgées et te crie depuis la voiture qu’une journée difficile l’attend.

    — Susy j’arriverai tard, ne m’attends pas debout ! J’ai une journée...

    Oui, une journée rien de plus normale ou du moins ce genre de vie que la société t’enseigne comme habituelle et avec laquelle  la femme devrait se conformer.

    — Très...Très...Normale...Pouf— grommela-t-elle ennuyée.

    Quand suis-je passée d’un jeune fille avec des rêves et me suis-je  transformée en une épouse plein de routines et ennuyée ?.

    Les aspirations et les rêves de jeunesse sont restés dans le passé.

    Elle pouvait encore sentir comment l’adrénaline lui hérissait la peau, lorsqu’elle cheminait dans les couloirs de la multinationale dans laquelle elle avait travaillé pendant à peine deux ans.

    A l’époque, elle occupait un poste important au sein d’une équipe de professionnels qui souriaient et s’adressaient des éloges sur leur travail. Elle acceptait les compliments qu’on lui faisait lorsqu’elle récupérait sa valise pour son prochain voyage à destination de la réussite.

    Quelle époque. Soupira-t-elle avec regrets.

    Le rugissement de  la machine à laver la réveilla des rêves anciens et oubliés et la renvoya dans la grise réalité de sa routine.

    — Serai-je bête... Ce style de femmes portant des talons hauts, des téléphones portables dans des étuis roses et des lunettes Gucci parcourant l’Europe, ça n’existe plus pour moi. ".

    Les illusions de ce que j’aurais pu être que je n’ai  jamais été, ne restaient qu’au fond de mon cœur. Les rêves de femme professionnelle, indépendante et autosuffisante se sont écroulés sans laisser de traces.

    — Ca suffit ! Maudit anniversaire qui me fait tout voir en noir, avec une odeur à vieux et des airs de ratée.

    Elle secoua le linge avec force et se mit à poursuivre ses labeurs.

    Susy ne parlait jamais à personne de ses rêves oubliés et elle y pensait encore moins. Ce n’était pas nécessaire. Le passé était irrémédiablement le passé.

    Ça ne servait à rien de penser en ce qu’on aurait pu faire  et qu’on ne le peut plus aujourd’hui.

    "Des milliers de femmes perdent leur travail pour cause de grossesse non désirée. Ce n’est pas juste mais la vie est ainsi faite. La  vigne du Seigneur est pleine d’injustices.  ... L’un des deux doit rester au foyer et dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, ça tombe sur les femmes.

    — Concilier la vie de famille avec la professionnelle, ce n’est pas pour nous un projet difficile, c’est plus une course de fond, sans fond—. Soupira-t-elle sans envies.

    Susy, nous le regrettons mais enceinte, tu ne peux pas mener en avant le plan d’affaires que nous avons projeté et lorsque le bébé naitra .... Telles avaient été les paroles de Ryan, directeur général de département international.

    Et ainsi, sans plus, ses aspirations sont tombées comme un ballon dégonflé. Ses obligations se sont réduites jour après jour jusqu’à ce qu’un jour où il n’y a  plus eu aucun travail à réaliser. La pauvre personne enceinte n’était plus qualifiée, et s’était transformée en une personne que puait et qu’on abandonnait dans un coin.

    Nous devons nous passer de ton travail. Tu ne seras pas renouvelée. Temps de crise. Avait dit la directrice des ressources humaine, avec un faux sourire de peine.

    Susana savait qu’elle travaillerait jusqu’à ce qu’ils pourraient la licencier. N’importe quelle excuse légale serait bonne.

    Comme si la vie était légale pour les femmes qui travaillent en dehors de foyer.

    Des mois avaient passer jusqu’à la naissance de Fernando. Le bébé le plus joli de tous. Il remplissait ses pensées et la totalité de son temps. Lorsqu’ils sont bébés, les enfants réclament beaucoup de leur maman. C’est normal. Ensuite, tout change. Le temps passe mais rien ne s’améliore. Lorsqu’il est bébé tu dois le protéger, ensuite quand il est enfant tu dois t’en occuper, puis adolescent tu dois le conseiller et sûrement que plein de problèmes t’attendent dans l’avenir.

    Sans parler du couple. Celui-ci n’était pas un champ garni de fleurs aux pétales colorés et aux arômes de rose. Les premiers mois de connivence ne sont pas mal, on dirait que tu ne te fatigueras jamais de faire l’amour. Tous les endroits sont bons pour ces moments d’ardeur intense. Ton partenaire te désire et toi tu en as besoin. La chambre à coucher et la salle de bain sont des endroits où les jeunes mariés donnent libre cours à leur fureur ; la cuisine et le sofa d’habitude signifient un j’ai besoin de toi maintenant. Le monde se retourne pour pouvoir contempler votre amour et les papillons sont une palette de couleurs dans le ciel; mais comme tout, la routine arrive aussi dans ton petit paradis et l’ardeur intense de ton partenaire se convertit en un je suis fatigué, j’en ai marre de mon chef , et un ne m’étouffe pas!.

    Par ailleurs, il y a les devoirs féminins. Je dois laver, je dois repasser, je dois cuisiner... Pourquoi est-ce je ne peux pas m’arrêter de pleurer ?

    Susy se trouvait en dehors du monde du travail mais épuisée par son monde conjugal. Tous les couples ne sont pas aussi désastreux mais cela ne te console pas vraiment quand le tien, oui, il l’est. Susy pliait son linge concentrée sur ses conclusions.

    Situation professionnelle ? Si vous ne travaillez pas, faites un X dans la case indiquant ne fait rien. Je ne fais rien, Ja et Ja. J’aimerais que cet employé impertinent du bureau de l’Agence Nationale Pour l’Emploi fasse à peine  la moitié de ce que je fais, moi, en une journée.

    Madame, ça fait des années que vous ne travaillez pas. Vous ne faites rien. C’est difficile de vous réintégrer.

    Maudite phrase répétée l’une et l’autre fois.

    — Nous le regrettons mais nous avons besoin de quelqu’un plus à jour ...— Et qui puisse être plus jeune et que nous puissions payer moins cher . Ils ne le disaient pas mais ils le pensaient sûrement.

    J’ai un fils merveilleux. Pensa-t-elle en essayant de chercher une consolation face à sa vie désastreuse. L’oubli dans une cuisine est le prix que doivent payer de nombreuses femmes bien formées face à un monde de l’entreprise qui ne les accepte pas comme mères.

    — Qu’est-ce qu’on va faire ? Je ne suis ni la première, ni la dernière  —. Se consola-t-elle dans sa propre solitude.

    Sans parents ni proche famille, Susy avait choisi la meilleure des alternatives, le couple. Toutes, nous creusons notre propre destin, et elle, elle avait choisi celui d’épouse dévouée.

    J’ai toujours voulu avoir des enfants et j’adore le mien. Le problème, ce n’est pas lui. La déception, c’est autre chose. Le problème n’a pas été la maternité, l’inconvénient réside dans ... mon... dans le couple ....

    Susy se secoua la tête avec force.

    — Ça suffit ! Anniversaire de merde,  passé à réfléchir.

    Et décidée à l’affronter comme  un jour parmi tant d’autres, elle se retourna pour ordonner le linge et se disposer à oublier.

    Fête et tradition

    ...Deux mois plus tard, les choses n’allaient pas beaucoup mieux.

    — Tu es merveilleuse !—cria Mia, fière, tout en la faisant se tourner sur elle-même.

    — Merci à toi. C’est ta robe.

    — Des bêtises. Elle te va fabuleusement bien. Elle te souligne à merveille tes hanches. Elle dessine

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