OK. On y retourne. Promis, cette fois, on ne s’énerve pas. On évite les sujets qui fâchent et, surtout, on ne chiale pas, comme une débile, enfermée dans sa chambre d’ado. Promis. Les vacances chez les parents, on va les prendre pour ce qu’elles sont: une respiration, une bouffée de nostalgie, un chouïa de régression autorisée, pas plus. On y va parce qu’on veut profiter tant qu’ils sont là, nourrir le lien avec les petits quand il y en a, laisser remonter le parfum de l’enfance et… paf, ça coince: une discussion qui crée l’étincelle, une douleur qui revient, le ton qui monte, les portes qui claquent. S’ensuit la colère, parfois immense. Puis la déception, profonde.
Et le clash, quand on part en vacances chez ses parents, est à peu près aussi inévitable que les bourgeons au printemps – ou l’acné à 15 ans. La faute, sans doute, à un décor mal planté au départ: aucune enfance n’a été que géniale, aucune famille n’est idéale, aucune cohabitation n’est simple. La vérité est peu instagrammable: potentiellement, c’est une sacrée tannée. Le savoir,