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Livre électronique93 pages1 heure

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À propos de ce livre électronique

"Daniel Sévigny, auteur de Gestion de la pensée et de Pensez-gérez-gagnez, nous raconte ici la vie d'un petit garçon devenu
adulte.

Très jeune, il prend conscience qu'il est ici, sur terre, pour accomplir une mission. Mision dont il ignore le détail du
parcours ainsi que l'issue finale mais qui l'habite tout au long de son adolescence et de sa jeunesse. Jusqu'au moment où
lorsqu'il atteint l'âge adulte, cette mission prend enfin forme et se concrétise, se développe rapidement et se répand dans
le monde à une vitesse impressionnante.

Tout au long de ce livre, l'auteur nous raconte, en faisant la relation entre son vécu d'enfant et celui de l'homme adulte,
l'aboutissement de cette perception ressentie alors que, petit garçon, il jouait dans la cour arrière de sa maison.

Un immense merci à Daniel Sévigny, pour ses récits et pour ce qu'il est."
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie10 août 2020
ISBN9782896629541
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    Aperçu du livre

    Délégué spécial - Daniel Sévigny

    tôt.

    PREMIÈRE PARTIE

    Le message

    Chapitre 1

    Un matin d’avril 1951 à Charny, petite ville d’environ cinq mille habitants en banlieue de la ville de Québec. Le soleil réchauffe le temps. C’est le printemps, la nature se réveille. J’ai trois ans et demi ; je joue seul dans la cour et je m’ennuie.

    Je décide de creuser un trou, un immense trou. Ce trou sera bientôt un tunnel qui un jour aboutira en Chine. Dans ma petite tête d’enfant, je sais déjà que ce sera un très long travail ; je sais aussi que je suis petit et que j’atteindrai mon but final quand je serai grand.

    Pourquoi la Chine ? Je n’en sais rien. Bien que cela se soit passé il y a près de cinquante ans, ce que je vous raconte m’apparaît comme si c’était arrivé il y a à peine quelques heures. Tous les détails sont très nets dans ma tête.

    Plusieurs fois j’ai essayé de comprendre pourquoi j’avais pensé à la Chine. J’aurais pu choisir n’importe quel pays. Mais moi je savais que la Chine était aux antipodes de chez nous.

    La culture de mes parents était limitée. Ma chère mère avait dû arrêter l’école en sixième année, même si elle avait de la facilité pour les études et aimait l’école. Étant l’aînée d’une famille nombreuse, elle a dû se sacrifier et abandonner ses études pour aider ma grand-mère en s’occupant de ses frères et sœurs.

    Mon père, c’est la bonté incarnée. Sa scolarité s’est terminée en troisième année, car il devait gagner de l’argent pour arrondir le budget familial afin que les plus jeunes aient le nécessaire. À cette époque, il y avait un nouveau-né tous les ans. Même que, à deux reprises, ma grand-mère paternelle a accouché deux fois durant la même année. Famille nombreuse, je vous le disais.

    Mes parents étaient remplis d’amour et de générosité et leur formation à l’école était celle acquise à l’école de la vie. Je n’ose pas imaginer qu’ils auraient pu parler de la Chine dans le cours d’une conversation. Alors, comment moi aurais-je pu savoir que la Chine se trouvait aux antipodes du Québec ?

    Si mes parents avaient eu une certaine culture, il m’aurait été possible de saisir dans une conversation quelques-unes de leurs paroles et, comme tous les enfants du monde, j’aurais posé des questions pour satisfaire ma curiosité. Ils étaient sûrement au courant de l’existence de la Chine, bien que ce ne soit pas le genre de sujet susceptible de meubler leurs conversations.

    À environ 50 centimètres de la porte arrière de la maison et à un mètre à peine du mur, je m’apprête à creuser un trou. Déterminé, je prends ma petite pelle en fer rouge pompier et je m’attelle à la tâche. Au début des années 50, les jouets en fer étaient à la mode. Je m’arme de courage et je creuse dans la terre aride et rocheuse pour réussir à atteindre mon but : la Chine.

    Je tombe, je me relève et je reprends ma pelle. Au fond de moi, je sais que mon projet est ambitieux. J’ai envie de pleurer, car ce sera vraiment l’échec si j’abandonne le premier but véritable que je me suis fixé. Un sentiment de honte s’installe en moi et je ne peux croire que je vais vivre toute ma vie en ressentant cette amertume.

    Tout à coup, je suis envahi par une chaleur caressante. Le soleil devient plus brillant sans m’éblouir. Transporté par cette mystérieuse sensation, j’ai envie de courir, mais je suis paralysé. J’entends alors ceci :

    « Ta mission est d’enseigner la spiritualité sur cette planète. »

    Je saisis cette pensée porteuse d’un message extraordinaire et exprimée dans un langage d’adulte. J’en ai vraiment compris le sens même si, à l’époque, je n’avais que trois ans et huit mois, pour être plus précis. Encore aujourd’hui, je ne saurais donner d’explication logique à ce phénomène. Le mot « Spiritualité » signifiait « Amour inconditionnel » et la Planète désignait toute la Terre. C’était gros, très gros, et cela me transporte bien au-delà de la petite ville où notre famille grandissait.

    Tout à coup je me rends compte que creuser un trou pour me rendre en Chine est une perte de temps, car je comprends l’énoncé profond du message. Je sais bien qu’il serait inutile d’en parler à mes parents. Ils ne comprendraient certainement pas la portée de ces paroles, pas plus qu’ils ne comprendraient que leur fils puisse s’exprimer avec maturité. J’ai prononcé mes premiers mots à six mois, et à un an je faisais des phrases complètes. Mais de là à converser comme un adulte, il y a une marge.

    Aujourd’hui, je pense que mes parents auraient été surpris, mais certainement pas alarmés de m’entendre leur parler de ce message. Je suis convaincu qu’ils m’auraient simplement donné une bonne explication. Mais en auraient-ils compris le véritable sens ?

    J’ai bouché le trou à peine commencé et j’ai rangé ma pelle de métal rouge feu. Malgré la douce fraîcheur de la matinée ensoleillée, je sentais en moi une douce exaltation qui m’initiait au bonheur. Je connaissais ma raison de vivre.

    Bien que très jeune, je peux assumer cette vérité secrète ; c’est même normal pour moi. En parler aurait inquiété les adultes, et les enfants de mon âge n’auraient sûrement rien compris et se

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