AMÉLIE NOTHOMB À VISAGE DÉCOUVERT
C’est sa trentième rentrée littéraire. Abonnée aux best-sellers, la romancière n’est plus tenaillée par l’angoisse de décrocher un prix
Amélie Nothomb
« J’ai rencontré l’amour depuis longtemps. Un Français... On fait ce que l’on peut ! »
Paris Match. Cette rentrée littéraire est votre trentième. Un anniversaire qui se fête ?
Amélie Nothomb. C’est énorme ! Je suis la première surprise d’être encore là. Quand j’ai publié “Hygiène de l’assassin”, en 1992, je m’étais dit qu’il fallait que je profite à fond, que c’était mon année et qu’il n’y en aurait peut-être pas d’autre. J’étais dans un état d’esprit délirant. Ça n’a pas changé : j’ai toujours autant d’appréhension avant chaque sortie de livre.
Malgré votre invariable succès, vous dites-vous encore que tout pourrait s’arrêter ?
On ne sait jamais ce qui peut se passer, la vie a plus d’imagination que nous… Je n’ose envisager la chute mais j’en ai peur tout le temps. Le désamour, ça existe. Je vis chaque rentrée littéraire comme si c’était la dernière.
Pourtant, vous connaissez la recette du best-seller…
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