L’actrice britannique Marisa Abela incarne à l’écran la chanteuse prodige terrassée par ses démons. Le rôle d’une vie
« En voyant le film, j’ai pu passer deux heures supplémentaires avec ma fille », a dit la mère d’Amy à Marisa
Par Fabrice Leclerc
On aurait pu croiser Marisa Abela dans la rue sans même se dire qu’une star vient de passer. Petite, brune, magnifique et apprêtée dans une jolie robe de soie blanche, elle a le visage de l’innocence. Mais il y a ce premier échange de regards qui ne trompe pas. Le sien est franc, presque intransigeant. « Ne jamais se fier aux apparences, sourit-elle. C’est aussi l’histoire d’Amy, non ? » À seulement 27 ans, l’âge précis de la mort d’Amy Winehouse, cette enfant de Brighton, dans le sud de l’Angleterre, méconnue du grand public, a relevé le plus gros défi de l’industrie du cinéma cette année : incarner à l’écran l’icône