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Magalie, rebelle dans l'âme
Magalie, rebelle dans l'âme
Magalie, rebelle dans l'âme
Livre électronique159 pages1 heure

Magalie, rebelle dans l'âme

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À propos de ce livre électronique

En ce début d’année scolaire, Magalie Hébert, 13 ans, a du pain sur la planche. La brunette rebelle s’est fixé deux objectifs ambitieux : obtenir un rôle au cinéma et sortir avec Justin Letarte, l’élève le plus populaire de l’école…

— Qu’est-ce que tu fais, ce midi ? me demande Laurie. Si tu veux, on va dîner à l’extérieur ?
— Au centre commercial ?
— Oui. En même temps, il faut que je te parle de quelque chose.
— OK. Amy n’est pas avec toi ?
— Non. De toute manière, c’est peut-être mieux qu’elle ne vienne pas, car la nouvelle risque de la bouleverser.
— La nouvelle, mais quelle nouvelle ? Est-ce que ç’a rapport avec Justin ?
En voyant son visage s’assombrir, je cesse de respirer. Je sens que je n’aimerai pas ce qu’elle va me dire.
— OK, vas-y, je t’écoute. C’est quoi, il a finalement choisi entre Amy et moi ?
— Non, c’est pire que ça.
— Pire ? Ben dis-le-moi alors.
— OK, mais d’abord, allons-nous-en d’ici ; les murs ont des oreilles.

Alexandra Roy présente le dernier tome de sa charmante série jeunesse, dans lequel une adolescente à la créativité débordante et sa gang de filles se trouvent au cœur d’une compétition romantique plutôt compliquée.
LangueFrançais
Date de sortie18 sept. 2019
ISBN9782897832414
Magalie, rebelle dans l'âme
Auteur

Alexandra Roy

Née à Laval en 1980, Alexandra Roy est détentrice d'un baccalauréat en arts de l'Université du Québec à Montréal. Elle œuvre à titre de journaliste et de rédactrice pour divers médias écrits depuis près de cinq ans. Madame Roy a notamment rédigé des articles pour des publications telles que le journal 24H, le Journal de Montréal, le Journal de Québec, Canoe.ca, la Revue de Terrebonne, le Courriel Laval, les magazines Summum Girl et Summum, ainsi que Quartier libre, le journal indépendant de l'université de Montréal. À part son travail d'adjointe à la rédaction, qu'elle occupe actuellement dans une maison d'édition basée à Québec, les Éditions Genex, elle se passionne pour la littérature, les langues, la communication, la psychologie et les voyages. Son objectif de carrière ultime est de visiter le plus de pays possible tout en continuant d'écrire des romans et des séries télé.

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    Aperçu du livre

    Magalie, rebelle dans l'âme - Alexandra Roy

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    De la même auteure

    chez Les Éditeurs réunis

    Gang de filles

    1. Les montagnes russes d’Amy, 2019

    2. Laurie et le nouveau venu, 2019

    À Gerardo,

    mon guide touristique préféré.

    1

    Moi, fille de producteur

    de cinéma ? (#?&%?%$%!)

    Je m’appelle Magalie Hébert et j’ai treize ans. Cette année, j’entame ma deuxième année du secondaire et on me soupçonne de souffrir du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, communément appelé le TDAH.

    Pfff ! Qu’est-ce que j’en ai marre d’entendre parler de ce trouble ! Qu’on me foute la paix, avec cela. On m’en avait déjà parlé au primaire, mais depuis environ un an, c’est encore pire. Tous mes profs et, maintenant, mes parents et le psychologue de l’école sont sur mon dos, avec ces quatre lettres. Tout cela, car je manque de concentration, je cligne constamment des yeux, je suis agitée et j’ai toujours des idées plein la tête. Eh bien, quoi ? Ce n’est pas ma faute si je suis une créative dans l’âme. Je peine à tenir en place, avec mes mille et un projets.

    Je n’ai peut-être pas de talent en danse et en chant, comme mes deux meilleures amies, Amy Larose et Laurie Robert, avec qui je forme le trio des filles populaires à Marcel-Lévesque, mais je peux écrire des pièces de théâtre complètes, de même que des sketchs pour la télévision, ce qui impressionne mon père. Il est producteur de cinéma.

    Qui plus est, de nous trois, c’est moi qui ai le plus grand nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux. On me surnomme « la reine d’Insta » en raison des centaines de mentions « j’aime » que j’accumule grâce aux images de plateaux de tournage que je partage avec mes abonnés. Vite comme cela, ça n’a l’air de rien, mais puisqu’on vit dans un monde où le nombre de « j’aime » sur Instagram est plus important que la quantité de A qu’on cumule dans son bulletin, je suis considérée comme une vedette, à l’école. Heureusement pour moi, car en raison de mon hyperactivité sévère, mes notes sont ultra-nulles ! J’ai passé ma dernière année sur la peau des fesses, au grand dam de mes parents, qui ont tout fait pour essayer de m’amener à consulter un médecin au sujet de mon TDAH, mais j’ai refusé. Ils croient me connaître, mais ils se trompent !

    Ayant un père œuvrant dans le domaine du cinéma, il m’arrive parfois de faire de la figuration dans ses films ou encore d’assister à des tournages et de rencontrer des stars. Depuis que je suis petite, je baigne dans cet univers jet-set de production de films et je rêve de réaliser mes scénarios et d’avoir ma propre boîte. Ça arrivera un jour, j’en suis convaincue. J’adore jouer et faire du cinéma. Mon aspiration ultime serait de devenir actrice comme mon idole, Kate Hudson, mais mon père dit que je ne suis pas encore prête pour cela. Je n’aspire qu’à une chose : lui prouver le contraire !

    — Ta dernière audition m’a montré que tu avais encore du travail à faire, m’a-t-il dit, la dernière fois que nous en avons parlé.

    Ma dernière audition, que j’ai ratée au profit de Camille Paiement, cette fille qui est dans ma classe et qui se prend pour une autre, car elle est plus vieille que les autres. Pff ! Quelle fauteuse de troubles, celle-là. Ça fait deux fois qu’elle redouble son secondaire deux, et elle passe son temps à s’en vanter, comme s’il s’agissait d’un exploit. J’aurais honte à sa place. Qui plus est, son passe-temps favori est de parler dans le dos des autres. C’est un vrai visage à deux faces ; ce n’est pas pour rien que je me tiens loin d’elle.

    Lorsque j’ai appris qu’elle avait eu le rôle, j’ai failli m’étouffer avec la gomme que j’étais en train de mâcher. Elle s’en était vantée devant tout le monde, en disant qu’elle allait jouer dans une série télé et qu’elle avait été choisie parmi des milliers de filles de son âge. Quand elle avait prononcé le nom de la production – Le stalker –, j’avais immédiatement su que nous avions auditionné pour le même rôle. Bien entendu, je ne lui en avais pas fait part.

    J’étais convaincue que j’avais des chances d’être choisie, d’autant plus que je suis la fille du producteur. Or, voilà qu’une élève de ma classe, somme toute assez jolie – que dis-je, canon –, me raflait mon trophée sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire. Mais comment avait-elle obtenu cette audition ? Je crevais de jalousie à son égard.

    — Ce n’est pas parce que tu es ma fille que je peux t’engager comme ça, m’avait dit mon père, lorsque je m’étais plaint de ne pas avoir été sélectionnée. Il y a des acteurs qui travaillent toute leur vie pour avoir un rôle et qui n’y parviennent jamais. Comme ce gars que j’ai rencontré récemment, lors d’un vol vers San Diego et qui a fait une crise d’épilepsie dans l’avion… Toute une histoire ! J’ai cru que nous allions être obligés d’atterrir d’urgence. Bref, je ne suis pas le seul à décider des acteurs qui font partie de la distribution de mes films. Dans ce cas, ce n’était pas à moi que revenait la décision finale…

    — Je vois ça.

    Tu parles ! Cette Camille Paiement a récolté tous les honneurs, alors que moi, tout ce que j’obtiens, ce sont des rôles muets et des contrats de figuration. OK, je sais que je devrais me considérer chanceuse de vivre tout cela, en comparaison avec d’autres élèves de mon âge qui n’auront jamais cette veine, mais remettons les choses en perspective. Mon père est producteur de cinéma, je vous rappelle !

    Malheureusement pour moi, je devrai me faire à l’idée qu’en dépit de ce fait, ce n’est pas moi sa star. Même qu’en réalité, ma vie est loin d’être aussi glamour que ce que laissent paraître mes photos « parfaites » sur Instagram. Mais ça, je ne l’avouerai jamais ; je suis beaucoup trop orgueilleuse pour cela. Personne ne le sait, même pas mes deux BFF, à qui je dis tout. Je suis censée être Magalie Hébert, la fille de Jacques Hébert, une adolescente forte à qui tout réussit. Depuis le primaire, les autres élèves m’adulent ; pas question de leur dévoiler ma vraie nature d’adolescente névrosée et anxieuse, qui n’est pas si bonne que ça à l’école et qui est en voie d’être officiellement diagnostiquée TDAH par les médecins.

    2

    Coup de foudre à Marcel-Lévesque

    En attendant de décrocher le rôle de ma vie au cinéma, je me rabats sur le théâtre. Cet art me permet de mettre mon côté créatif à profit et de m’exprimer. Cette année, je monte une pièce inspirée d’une de mes séries préférées, Gossip Girl : L’élite de New York. En tant que metteure en scène, j’ai attribué les rôles des personnages principaux à Laurie et à Amy.

    La bonne nouvelle, c’est que Justin Letarte, le gars sur qui je trippe – enfin, celui avec qui je m’apprête à reprendre, c’est une longue histoire (roulement d’yeux) – en fait également partie. Il joue le rôle de Dan, le garçon solitaire. Eh oui, malgré son horaire chargé de danseur urbain populaire hyper sexy, il a accepté de faire de la place dans son agenda pour jouer dans mon œuvre. À mon plus grand bonheur. Non, mais qu’est-ce qu’il est beau, ce gars !

    La première fois que je l’ai vu, j’ai failli m’évanouir d’admiration tellement j’étais en pâmoison devant lui. Ça ne m’était jamais arrivé d’éprouver de tels sentiments pour un garçon. Enfin, une fois seulement, pour un gars qui s’appelait Gabriel, en quatrième année, mais rien à voir avec cet épisode de folie et de passion. On aurait dit que je venais de passer à travers un ouragan.

    Le coup de foudre s’est produit lorsque je l’ai vu faire son apparition, un midi, sur le terrain de basket-ball. D’habitude, il n’y a rien de spectaculaire qui se passe dans la cour d’école, même que je m’emmerde royalement pendant mes pauses, mais lorsque je l’ai vu arriver, j’ai compris que les choses étaient sur le point de changer. Dieu merci, car ma vie manquait clairement de piquant. Ou, devrais-je dire, de beaux gars, car les autres élèves qui fréquentaient Marcel-Lévesque étaient un peu trop ordinaires à mon goût. Un changement radical était donc le bienvenu.

    Sorti de nulle part, l’Adonis en question a installé son iPhone sur l’asphalte, a retiré sa veste en jean à la mode, a appuyé sur une touche pour faire jouer une chanson de J. Balvin – ma préférée –, s’est humecté les lèvres, a relevé un sourcil, puis s’est mis à danser comme je n’avais jamais vu quelqu’un le faire auparavant.

    Portant une camisole blanche et des verres fumés de couleur, il se donnait en spectacle et se déplaçait d’une manière si habile et

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