Au cinéma, elle a souvent l’image de la bonne copine. La « girl next door », comme disent les Américains. Même dans la « vraie vie », son sourire rassurant et ses yeux rieurs nous donnent envie de lui confier tous nos secrets. Comme si on la connaissait depuis toujours. On la rencontre pourtant pour la première fois fin novembre, dans une loge du Studio Gabriel, à quelques heures de son passage sur le canapé rouge de Michel Drucker. Un lieu impersonnel, mais Cécile de France nous explique qu’elle n’a plus de pied-à-terre à Paris. Elle préfère « [sa] campagne » et ne revient dans cette capitale, qu’elle juge trop oppressante, que pour la promotion de ses films. Surtout ceux qui lui tiennent particulièrement à cœur. À l’instar de « La passagère », en salle le 28 décembre, qui lui offre une partition loin de ses rôles habituels.
Paris Match. On vous voit le plus souvent dans des rôles de “filles saines et sympas”, comme vous les qualifiez vous-même. Chiara, votre personnage dans “La passagère”, est au contraire revêche et indocile. C’est ce qui vous a plu ?
J’aimais le fait qu’elle ne soit pas toujours très sympathique, pas