MÉLANIE THIERRY LA CONFUSION DES SENTIMENTS
Elle rêvait d’être bookeuse dans une agence de mannequins. Mais Mélanie Thierry va se retrouver dès ses 16 ans sous l’objectif des plus grands photographes, de Paolo Roversi à Mondino en passant par Peter Lindbergh. Le désir de cinéma viendra ensuite, pour celle qui se dit discrète, pudique et hyper timide. La comédienne aime raconter la grande histoire de nos vies au travers de rôles majeurs, comme celui de Marguerite Duras qu’elle incarnait dans « La douleur» en 2018. Ou celui d’Anna dans cette « Vraie famille » bouleversante, confrontée à un père biologique qui souhaite récupérer son fils placé en famille d’accueil. Toujours aussi peu à l’aise avec la promotion, la compagne du chanteur Raphael, mère de leurs enfants, trace plus que jamais sa route avec talent.
Paris Match. Comment êtes-vous entrée dans ce rôle d’Anna ?
Je me suis tout de suite identifiée à elle parce qu’elle n’était pas loin de ce que je suis. Je me suis accaparé le personnage facilement mais le revers de cela, c’est que je n’arrivais pas à prendre de la distance. J’ai eu parfois la sensation de perdre pied.
