MICHÈLE LAROQUE HAUT DE GAMME
Son hyper-expressivité rappelle celle de Louis de Funès, l’idole de son enfance. Son rire est ô combien communicatif. L’épouse ironique et mordante qui balançait des horreurs à un Pierre Palmade d’une géniale mauvaise foi, dans « Ils s’aiment », n’est pas de ces clowns déjantés sur scène et tristes en coulisses. Si Michèle Laroque a montré mille et un visages comiques en plus de trente-cinq ans de carrière, sa foi en son métier n’a jamais vacillé. À l’image de Mme Loyseau, son personnage dans « Ténor » : son job, c’est sa famille, son tout. Elle l’aime à en crever. Sans cet accident qui aurait pu lui coûter la vie à 19 ans, qui sait même si un jour elle aurait trouvé sa voie… Alors faire rire est devenu son second souffle ; jouer, sa raison de vivre; se remettre en question, son éternel moteur.
Paris Match. Ce qui frappe dans “Ténor”, c’est la modernité de votre personnage. Une femme de ce milieu et de cet âge-là qui s’assume autant, c’est rare au cinéma…
Mme Loyseau est une cantatrice, à la tête de l’atelier lyrique de l’Opéra de Paris. Son poste est très important. Mais c’est vrai que même
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