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Précieuse Princesse Du Pays Des Rêves
Précieuse Princesse Du Pays Des Rêves
Précieuse Princesse Du Pays Des Rêves
Livre électronique337 pages4 heures

Précieuse Princesse Du Pays Des Rêves

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À propos de ce livre électronique

Ce que vous trouverez dans les crits de cet auteur sont des messages trs importants qui nous ont t donns d'abord par Jsus, souvent ignors par les glises chrtiennes et contraris par un imposteur, supposment un aptre envoy de Jsus. Jsus dirigeait les tres humains vers Dieu, son Pre et cet auteur fait la mme chose. Des milliers de personnes ont une peur terrible de la fin du monde alors que cette dernire servira delivrer les enfants de Dieu de la dchance caus par la bte. Ce sont ceux qui dsobissent Dieu qui devraient avoir peur, tous ceux qui ont pch. Les autres, les enfants de Dieu devraient avoir hte que la dlivrance arrive, ils devraient avoir hte que le mille ans du rgne de la parole de Dieu commence. C'est sr qu'il nous faudra passer par les tribulations auparavant, mais une chose est certaine pour moi, j'ai trs hte que le mal soit limin, que le diable soit enchain. La vrit nous ouvre les portes du royaume des cieux.
LangueFrançais
Date de sortie30 mars 2012
ISBN9781466920002
Précieuse Princesse Du Pays Des Rêves
Auteur

Jacques Prince

J’ai fait la comparaison de Dieu envers les hommes et d’un maître avec son chien. Voyez-vous le maître est le maître, mais c’est lui qui nourrit l’animal, qui lui donne un abri, qui le protège du mieux qu’il le peut, qui ramasse sa merde, qui le lave et le brosse dans bien des cas. Il le dresse, l’entraîne et le promène tout en passant le plus de temps possible en sa compagnie. En retour le maître lui demande de l’obéissance. Le chien fou qui n’écoute pas son maître a peu de chance de terminer sa vie en cette heureuse compagnie. Mes chiens ne prennent jamais leur nourriture sans me dire merci à leur façon. Je les aime beaucoup et ils me le rendent bien. C’est très triste à dire, mais je crois qu’il y a plus d’animaux qui adorent leur maître que d’hommes qui adorent le vrai Dieu.

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    Aperçu du livre

    Précieuse Princesse Du Pays Des Rêves - Jacques Prince

    Précieuse

    Princesse

    Du Pays Des Rêves

    17077.jpg

    JACQUES PRINCE

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    © Copyright 2012 Jacques Prince.

    All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise, without the written prior permission of the author.

    ISBN: 978-1-4669-1998-3 (sc)

    ISBN: 978-1-4669-1999-0 (hc)

    ISBN: 978-1-4669-2000-2 (e)

    Library of Congress Control Number: 2012904246

    Trafford rev. 03/26/2012

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    North America & International

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    phone: 250 383 6864  ♦  fax: 812 355 4082

    Dédicace

    Danielle, ce livre est composé principalement de toi et moi. Comme tu pourras le voir, je suis un livre ouvert et ce livre est maintenant entre tes mains. J’ai aussi fait beaucoup de rêves et j’en fais toujours. Les uns sont plus réalisables que les autres. Comme tu peux le constater le livre et les chansons sont toi à plus de cinquante pour cent. Tu n’as pas à aimer ni l’un ni l’autre personnellement. Mon avocat m’a informé que j’avais quelque chose à offrir et que c’était en grande partie de la fiction qui sont les livres les plus vendus.

    Ce n’est pas beaucoup, mais c’est quand même quelque peu d’espoir. Je ne t’ai jamais caché mes sentiments pour toi et peut-être aurais-je dû, mais personnellement je pense que cela aurait été du gaspillage. Je t’aime et je t’aimerai toujours. Depuis le premier instant où je t’ai rencontré, il n’y a pas eu une seule seconde où je ne t’ai pas aimé et cela fait maintenant un an. Peu importe ce que tu fais ou ce que dis et peu importe si tu m’aimes ou pas, rien ne changera mes sentiments pour toi. En tant qu’ami, tout ce que je demande, c’est que tu sois mon amie et rien d’autre, sincèrement. Peu importe ce que tu fais et où tu vas dans la vie, tu ne pourras jamais dire que tu n’es pas aimée sans mentir. Une fois j’ai observé un jeune homme grand et fort te soulever de terre deux fois sans que tu ne touches le sol et je me suis dit alors que tôt ou tard il va te déposer par terre. Je me suis promis de t’élever aussi, mais jamais je ne t’abaisserai et jamais je ne te laisserai tomber. Tu es une Précieuse Princesse pour moi et ça c’est une pensée avec laquelle je vais mourir peu importe ce qui arrive. Je ne suis pas assez bon pour prétendre être un ange pour toi ou quelque chose du genre, mais peut-être puis-je prétendre être ton meilleur ami? S’il y a quelque chose qui te blesse de quelque façon que ce soit, S.T.P. pardonnes-moi, car je ne pense pas pouvoir survivre une autre guerre contre toi. Si d’un autre côté tu me déclares la guerre de nouveau, cela se retrouvera probablement dans une autre belle chanson ou encore dans un autre livre.

    Que Dieu te bénisse pour toujours!

    De Jacques Prince alias Gaston Lapointe

    À Danielle,

    La Précieuse Princesse Du Pays des Rêves

    Le 30 août 1998 ©

    Notes

    La raison principale pour écrire ce livre n’est pas tellement en vue de faire de l’argent, mais plutôt pour vous avertir d’un danger approchant continuellement. Ce qui fait que si vous en possédez un S.V.P. prêtez-le à vos parents, amis et connaissances de façon à ce qu’eux aussi aient la chance d’être avertis. Rappelez-vous que s’il se retrouvait sur une tablette ou dans un tiroir, il ne servirait plus qu’à ramasser la poussière.

    Ce ne sont pas tous qui aimeront ce livre, mais si cinquante pour cent de ceux qui le lisent aime cinquante pour cent de ce qu’il contient, je le considérerai comme étant un succès.

    CONTENTS

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 1

    Une journée comme tant d’autres à la fin du mois d’août l’an dernier, quelque chose de très spécial m’est arrivé qui a changé ma vie d’une façon extraordinaire. Il se faisait plus de trois ans que je n’avais mis les pieds dans un bar, mais cette journée-là il faisait très chaud et j’ai eu un goût excessif pour un verre. Alors je suis entré dans cet endroit où je ne peux plus m’empêcher d’y aller depuis. Le bar était plein à craquer et il m’a fallut pousser les uns et les autres pour finalement arriver jusqu’au plancher de danse, ce qui m’a donné soif d’avantage. Étant donné que l’on pouvait difficilement se déplacer, il y a eu passablement de temps d’écoulé avant que la serveuse se rende jusqu’à moi. Aussitôt que j’ai vu cette jeune fille en uniforme, je lui ai demandé pour un verre de whisky avec seven-up. Elle m’a dit très poliment que Danielle serait avec moi très bientôt si j’avais la patience d’attendre. Je l’ai trouvé très polie, mais en même temps je me suis demandé si ma soif était quand même assez excessive après tout pour justifier cette attente.

    Ce fut environ sept minutes plus tard que le coup m’est tombé dessus quand Danielle s’est soudainement trouvée devant moi. Un coup comme je n’en avais jamais reçu auparavant. À l’heure où j’ai commencé à écrire ce livre je suis encore sous l’effet de ce même coup, un coup de foudre. C’est-à-dire en amour de plusieurs pieds au-dessus de ma tête. Cinq pieds cinq la jolie femme blonde aux mèches brunes m’a demandé si je voulais quelque chose à boire. Je croyais que j’étais pressé et assoiffé, mais à cet instant c’est à peine si je savais où je me trouvais. Toujours sous le coup de l’émotion je lui ai demandé pour un verre de whisky. À l’instant où elle à prononcé les premiers mots quelque chose d’absolument étrange et bizarre s’est produit dans ma tête, mais je ne pouvais pas dire à ce moment-là ce que c’était au juste.

    Ce ne fut que quelques semaines plus tard que j’en ai finalement découvert toute l’importance. Je savais par contre que ce n’était pas ses attraits physiques qui m’attiraient le plus vers elle, même si elle est des plus jolies.

    Mon professeur de cinquième année, Francine est son nom fut pour moi une personne qui a pris le temps d’essayer de comprendre mon ou je devrais dire, mes problèmes. Elle me gardait après la classe et avec elle j’ai connu les plus beaux moments de toute ma vie jusqu’à ce que je rencontre Danielle.

    J’avais onze ans alors et j’étais très rebelle. Pour Francine j’étais spécial, du moins c’est ce que je croyais et que je crois toujours. Je me sentais déjà depuis deux ans déjà responsable de la mort de mon jeune frère Jean-Yves frappé à mort devant mes yeux par une auto au conducteur ivre et c’est ainsi que je me suis senti pendant plus de vingt-neuf ans, c’est-à-dire coupable. La raison principale pour lequel je me sentais ainsi était parce que j’avais désobéi à mes parents qui m’avaient ordonné de revenir à la maison directement après la cueillette de framboises. Mais les abeilles étaient trop vilaines et j’ai forcé mon petit frère à me suivre sur la route pour y ramasser des bouteilles.

    Quand je suis venue leur apprendre la nouvelle en pleurant, ma mère voulant me ramener de sous l’effet du choc m’a frappé dans la figure d’une solide tape, mais moi je ne l’ai pas pris ainsi. Je me suis senti détesté à mort et mourir était ce que je voulais. Mais ni la maison ni le pont n’étaient assez hauts et la petite rivière n’était pas assez profonde. Je me souviens également d’avoir voulu sauter dans le trou où ils ont enterré mon frère.

    C’est aussi à cet accident que j’ai attribué à tort ou à raison la haine de mon père pour moi. J’ai essayé d’en parler une seule fois à la maison aux autres membres de ma famille à la suite d’un film que nous avons tous visionné et qui s’intitule; L’Enfant Incompris.

    ‘Ça, c’est mon histoire.’ Je leur ai dit. Ils ont presque tous ri de moi, ce qui fait que je n’en ai plus jamais parlé, jusqu’au jour où dans un cours de relation humaine on me l’a fait cracher et par le fait même, on m’a libéré de ma prison.

    Maman elle, elle était et elle est toujours une très bonne personne, mais avec douze enfants derrière elle, elle n’a jamais eu le temps pauvre elle pour tous nos petits problèmes émotionnels. Les résultats étaient horribles parfois. Elle a dû venir à l’école jusqu’à sept fois le même jour à cause de moi.

    Ça, c’était le nombre de batailles dans lesquelles j’ai été impliqué cette journée-là. Mon père lui depuis deux années de file déjà m’amenait deux à trois jours par semaine dans le bois où il travaillait. Il m’avait aussi déjà fait travailler deux étés complètes de six heures du matin à six heures du soir et cela six jours par semaine. Je n’ai jamais eu de vacances d’été après cela jusqu’à ce que j’aie eu quitté le lieu familial. Le résultat a été que je suis devenu beaucoup plus fort pour mon âge et ma grosseur que les autres enfants de ma classe. À cet âge-là j’ai battu un adolescent de seize ans qui a essayé de faire avec moi des petites choses pas trop correctes. C’est peut-être la dernière fois qu’il a essayé de faire quelque chose de la sorte, qui sait?

    Je pourrais vous en raconter plusieurs, des histoires semblables, de ces histoires de bagarres dont j’ai eu depuis ma jeune enfance jusqu’au milieu de mes années vingt, mais le but de ce livre n’est pas pour cette fin.

    J’ai rencontré Danielle le 30 d’août 1997 à 10:30 heures du soir et je m’en suis retourné un peu plus tard après lui avoir serré la main et en lui disant qu’elle me reverrait très bientôt. Tôt ce fut. Le lendemain au soir j’étais au même endroit pour la revoir, elle ma nouvelle découverte, mon nouveau trésor.

    C’était un dimanche au soir et le club était ouvert contrairement à l’ordinaire étant donné que c’était une longue fin de semaine. J’ai eu le cœur bien serré en m’apercevant qu’elle ne travaillait pas ce soir-là. J’ai pris un verre quand même en me disant que je ne resterai pas très longtemps si je ne pouvais pas la voir, mais je l’ai soudainement aperçu essayant d’attirer l’attention d’un jeune homme de forte corpulence qui lui jouait le rôle d’un pas trop facile à déranger ou à avoir.

    Il était avec un copain et il m’a semblé qu’ils étaient là pour se divertir et flirter et non pas pour romancer. La peine de Danielle m’a parût très évidente, puis, je me suis dit: ‘Tu mérites mieux que ça ma belle.’ À cet instant même je savais que c’était le destin qui m’avait amené dans cet endroit et que ce n’était pas seulement pour y boire un verre.

    Je me suis vite aperçu combien j’avais raison quand quelques dix minutes plus tard j’ai suivi le chemin qu’elle a pris. Après être sorti de la salle des hommes je me suis approché d’elle au comptoir où elle était assise et j’ai tout de suite constaté qu’elle avait pleuré et qu’elle n’était pas dans une humeur pour une de trop longues conversations. J’ai également réalisé combien je l’aimais et que j’étais prêt à donner ma vie pour elle et pour son bonheur.

    « Quand vas-tu me servir un autre verre? » « Mardi prochain je serai ici. » Qu’elle me répondit d’une voix toute triste!

    « Je ne sais pas si je peux venir mardi, je dois travailler jusqu’à la noirceur. » « Oh oui tu viendras. » C’est ce qu’elle m’a dit en se retournant et en me regardant de ses yeux doux et tristes d’un très beau pastel! J’ai senti mon cœur fondre comme un carnet de crème glacée sous le soleil dans une très chaude après-midi de cent degrés ou plus et je lui ai dit: ‘On verra.’

    Elle était habillée d’une très jolie robe longue qu’elle portait à la perfection. À ce moment précis elle m’est apparue comme étant une princesse.

    Précieuse Princesse, que j’ai pensé et à ce même moment je savais qu’il n’y avait plus de retour en arrière pour moi et qu’elle serait avec moi jusqu’à travers l’éternité. Je lui ai tristement dit bonsoir et je m’en suis allé chez moi le cœur plein d’amour pour elle.

    Le mardi suivant j’étais là dès l’ouverture le premier client de la soirée. Elle semble être de plus en plus jolie à chaque fois que je la vois. Son merveilleux sourire m’emmène dans un état d’esprit que j’ai eu de la difficulté à décrire. Quand je la vois, je suis transporté dans un autre monde, au pays des rêves, je ne peux pas mieux dire. Mais c’est exactement ça la raison pour laquelle j’ai été conduit jusqu’ici. Je me suis dis immédiatement.

    Cela m’a été dit, il y a quelques années déjà, que lorsque le temps sera venu, je saurai quoi écrire. Précieuse Princesse Du Pays Des Rêves. Maintenant je connais le titre, le sujet, les principaux personnages de l’histoire où elle a commencé et qu’elle ne finira jamais.

    Je sais aussi que je veux pour cette jeune femme tout ce qu’il y a de mieux et que je puisse lui donner. Que ce soit moi-même, de l’argent, du temps, de l’aide de toute sorte! Que ce soit le jour ou la nuit, n’importe où, n’importe quand.

    C’est exactement ce que je lui ai dit ce fameux mardi soir. Quand je lui ai dit le titre du livre que je voulais Écrire, elle s’est écriée: ‘Ça, c’est mon histoire préférée. » « Tu veux dire Alice Au Pays Des Rêves? Non, non, ce n’est pas du tout la même chose. Ce dont je te parle ici c’est l’histoire de toi, de moi et le reste. Cela me serait d’une très grande utilité si je pouvais te sortir pour une soirée où tu pourrais répondre à un certain nombre de mes questions. Je voudrais que le tout soit aussi près que possible de la réalité. » « Il te faudra utiliser ton imagination, n’est-ce pas là ce que tous les écrivains font? En plus, je ne pense pas que mon ami apprécierait cela tellement. Je l’aime beaucoup tu sais. » « Oui, je sais que tu es capable d’aimer. C’est écrit partout sur ton visage. Sais-tu ce que Ronald Reagan dit très souvent? » « Pas vraiment! » « Il dit souvent: ‘Que le meilleur gagne!’ » « Oh non, non, non.’ Qu’elle m’a dit aussitôt en riant et c’était presque en pleures! » « N’y pense même pas en réalité ou dans tes rêves. » « Les rêves sont les plus belles réalités que je connaisse et quand j’aurai terminé de te raconter les miens, peut-être alors comprendras-tu ce que je veux dire. »

    Elle était intriguée et les seules chances que j’avais de lui parler étaient quand j’avais besoin d’un autre verre, ce qui m’a amené à boire beaucoup plus que je ne l’aurais souhaité. Il ne me restait donc qu’une seule autre chose à faire et cela était de lui écrire.

    ‘Précieuse Princesse du pays des rêves, je te connais seulement que depuis une semaine jeune femme et déjà tu m’as donné le plus beau rêve de toute ma vie. C’est une chose absolument sans prix et que tout l’or du monde ne pourrait acheter. Je connais mes pensées et je peux te les exprimer et j’ai peine à attendre pour connaître quelques-unes des tiennes. Tu fais en sorte que je me sens comme si j’avais encore quinze ans et en amour pour la toute première fois. En ce temps-là mes espoirs pour une relation solide et durable étaient sans limite. C’était un temps où tout était plus prometteur et où la fidélité était beaucoup plus courante, évidente et une condition première pour une bonne relation.

    Aujourd’hui autant que je déteste le constater qu’en parler, ce qui se passe est apeurant. Il y a tellement de divorces et de parents célibataires que nous devons nous demander ce qui nous attend dans la prochaine génération.

    Il y a quelques mois déjà je suis allé chercher un ami et pendant que j’attendais, un jeune garçon de trois ou quatre ans peut-être et venant de l’autre côté de la rue est venu à mon auto pour me parler. Il m’a dit:

    « Tu sais mon père ne demeure plus avec nous, il demeure dans une autre famille dans une autre maison. » « Est-ce que tu le vois de temps en temps? » « Depuis qu’il est parti, il n’est pas revenu me voir! » Qu’il m’a dit avec l’arme à l’œil!

    Je mourrais d’envie de sortir de l’auto et de le prendre dans mes bras sachant très bien que c’était ce qu’il avait besoin. Mais dans ce monde tel qu’il est aujourd’hui, je ne pouvais pas le faire sans risquer d’être arrêté pour cela. Ce qui fait que j’ai dit à l’enfant d’être prudent et qu’il était mieux pour lui de ne pas parler aux étrangers sans la présence d’un adulte qu’il connaissait. ‘Quelques mauvais messieurs ou de mauvaises dames pourraient t’enlever et ta maman te manquerait aussi beaucoup.’

    Il a semblé comprendre et il est allé jouer avec d’autres enfants de son âge. Le Seigneur semble me rappeler mes fautes aussi de temps à autres de façon à ce que je m’en repente. Même si j’ai toujours été près de mes enfants, eux aussi ont grandi sans la présence de leurs deux parents. Il peut sembler quelques fois que je lance la pierre à quelqu’un, mais ce quelqu’un-là c’est moi aussi. De savoir qui a tort ou qui a raison n’est pas aussi important que ce qui est fait pour minimiser les conséquences.’

    J’ai donné cette page à Danielle et sa réaction fut de me dire que cela ne me qualifierait pas pour devenir un écrivain, même si c’est bien écrit et bien dit.

    « C’est étrange, tous les autres à qui j’ai montré cela mon encouragé à continuer. Il est vrai cependant que ce n’était pas à propos d’eux que j’ai l’intention d’écrire un livre, cela peut peut-être faire la différence. Néanmoins, ce n’est pas comment j’écris qui est le plus important, mais plutôt l’histoire que j’ai à raconter et la nôtre est magnifique. » « Tu as probablement raison, nous verrons bien. »

    En sortant du plancher de danse une fois elle m’a dit que j’avais l’air superbe. « Qu’est-ce que tu as dit? Est-ce que j’ai bien entendu? » « Je veux dire que tu danses bien, que tu as l’air superbe sur le plancher de danse. » « Ah, il me semblait bien aussi que ce n’était pas vraiment de moi, de mon allure que tu disais cela. »

    Une autre fois je l’ai vu observer les gens qui dansaient et j’ai senti qu’elle souhaitait pouvoir en faire autant.

    « Aimerais-tu apprendre à danser? » « Laisses-moi deviner, tu peux me le montrer? » « Oui, et ça tout à fait gratuitement. » « Oui, je te crois. » « J’aime à danser et j’aime à enseigner la danse. Je sais que tu serais une élève avec qui il serait plaisant de travailler. » « Oui, oui, je vois. » « Oh, et tu peux me faire confiance aussi. Je ne prendrai jamais rien de toi que tu ne veuilles pas me donner, mais d’un autre côté je prendrai tout, toi y compris, si tu le veux bien sûr. »

    Elle m’a souri et elle s’en est retournée travailler. C’est à partir de cet instant que j’ai commencer à prendre des notes et à recueillir des informations sur ce qui se passait autour de moi en plus d’aller à cet endroit pour voir Danielle.

    J’ai constaté qu’il y avait beaucoup de gens mariés avec quelqu’un autre que leur conjoint. Ils ne se gênent ni se cachent non plus. Certains font le tout devant tous et chacun. Quelle disgrâce!

    Si je le voulais, je pourrais sortir de cet endroit une demi-douzaine de femmes à chaque soir que j’y vais. J’en vois qui vont et viennent si souvent que je doute qu’ils aient le temps de se laver entre chaque fois.

    Une fois une jeune femme y a amené sa mère pour la fêter et elle est venue me demander si je voulais bien la faire danser, sa mère je veux dire. La jeune femme était très jolie et gentille et je n’ai pas pu lui refuser. Sa pauvre mère cependant ne savait pas danser et elle n’avait pas de rythme du tout. Heureusement que je ne suis pas facile à embarrasser, autrement ça aurait été ma fête aussi.

    Un peu plus tard j’ai risqué une danse avec la jeune femme cette fois-là et je lui ai demandé si elle était heureuse après qu’elle m’a dit qu’elle était mariée.

    Elle n’a pas semblé trop excitée dans sa réponse. « Voudrais-tu l’être? » « Qui est-ce qui ne le veux pas? » « Je connais un moyen pour toi de l’être. »

    Elle a commencé à se coller sur moi et je l’ai gentiment repoussé en lui disant que ce n’était pas ce que je voulais dire.

    « Tu es jeune et jolie, beaucoup d’hommes te prendraient sans même y penser deux fois et tu n’as que l’embarras du choix, mais je ne crois pas que cela te rendrait heureuse. » « Oh, qu’est-ce que tu veux dire alors? » « Ce que je veux dire ma jolie dame c’est que si tu veux vraiment être heureuse ta meilleure chance est d’aller chez toi et d’aimer ton mari et tes enfants comme tu ne l’as jamais fait auparavant. »

    Elle m’a regardé d’un air étrange et elle a fait une drôle de figure. ‘Je sais que tu as raison.’

    Elle m’a serré très fort dans ses bras, mais ce n’était plus la même sorte d’embrassade. Elle m’a dit merci et j’ai pu constater une lueur d’espoir dans ses yeux. Je pense qu’elle est en route pour devenir une princesse très bientôt elle aussi.

    Une autre fois quelques semaines plus tard, près de l’endroit où je m’assois d’habitude, il y avait une jeune beauté absolue. Je l’ai vu observer le plancher de danse et j’ai pensé qu’elle avait très envie de danser. Quand je lui ai demandé pour une danse elle m’a dit qu’elle ne savait pas danser et que c’était pour cela qu’elle était venue, pour apprendre à danser, qu’il y avait eut un cours à l’heure précédente. Elle m’a dit qu’il y eut une célébration dernièrement chez elle et qu’après avoir dansé avec un bon danseur elle avait pris le goût d’apprendre.

    « Célibataire? » « Non, je suis mariée. » « Où est ton mari? » « Il garde nos trois enfants à la maison. » « Tu devrais être à la maison avec lui ou bien ici avec lui. »

    Elle m’a regardé intensément et elle m’a demandé qui j’étais.

    « Mon nom est Gaston et je suis en train d’écrire un livre sur ces choses-là. » « Le mien est Michelle et tu as raison, je suis une croyante aussi et j’ai un très bon mari. »

    Elle s’est levée et elle est venue s’asseoir à ma table. On a parlé de choses et d’autres, mais surtout du livre. Je lui ai dit que j’étais un professeur de danse retiré et que j’aimerais mieux lui enseigner à elle et à son mari ensemble dans leur cuisine que de la voir venir dans cet endroit par elle-même.

    ‘Fumer a toujours commencé par une cigarette, boire avec un premier verre et l’adultère comme toi ici ce soir. Il n’y a pas de meilleur piège. Tout ce qui est sur la tablette va un jour ou l’autre être pris par quelqu’un, surtout si elle est très jolie comme toi. Pense à ça bien comme il le faut, veux-tu?’

    Elle m’a dit qu’elle le ferait, elle s’est levée, elle m’a serré la main et espérons-le, elle s’en est allée vers sa famille.

    J’ai parlé à Danielle un peu de notre conversation et elle n’a pas eu l’air d’apprécier mon sermonage dans cet endroit. ‘Je ne lui ai rien dit qu’elle ne voulait pas entendre Danielle. Je pense même qu’elle est partie heureuse de moi, de notre conversation et d’elle-même. Pour te dire la vérité, je n’ai jamais pensé qu’un jour je prêcherais dans un bar moi non plus, si c’est ce que tu veux dire.’

    Il y un, actuellement ils sont deux. Ils sont dans la trentaine et ils se tiennent ensemble assez souvent, tellement que j’ai pensé qu’ils étaient gais. Ce fut pour moi une bonne leçon à propos de juger les autres. L’un d’eux mesure 6' 8 et pèse 220 livres et l’autre mesure 6' 11 et il pèse 330 livres. Les sont deux frères et une fois ils se tenaient devant moi. Un était à six pieds du bar et l’autre à environ quatorze pieds. Le plus court passa la chope de bière au plus grand, mais cela s’est fait au-dessus de tout le monde.

    ‘Au-dessus de toutes les têtes.’ J’ai dit au plus grand.

    « Vous pourriez être les meilleurs serveurs, mais je ne vous changerais pas pour ma serveuse par exemple. » « C’est justement, nous crèverions de faim. »

    Une fois j’ai demandé au plus court des deux si je pouvais parler d’eux dans mon livre. Il m’a dit: « Tout ce que tu voudras, nous sommes six dans la famille. Celui-ci est le plus grand, mes sœurs mesurent 6' 2, mon père mesurait 6' 6 et ma mère est une p’tite courte comme toi. » « À propos du sexe, avec votre grandeur, comment pouvez-vous l’embrasser en même temps sans vous casser les reins? » « Probablement plus facilement que toi, p’tit boutte et dans n’importe quelle position aussi. » « Bien dit p’tit gars, je te laisserai savoir quand mon livre sera sorti. »

    Presque qu’aucun montant d’argent n’aurait pu lui plaire autant. À le voir aller, je peux dire aussi qu’il n’a pas de problème à sortir les femmes de cet endroit non plus.

    En février de 1992, j’ai eu un rêve que je peux classifier d’assez étrange. Je conduisais ma voiture sur la route 97 entre Kelowna et Westbank en Colombie-Britannique à 118.6 km/h de nuit quand un policier m’a intercepté. J’ai baissé ma vitre et je lui ai demandé ce qui n’allait pas.

    « Ce qui ne va pas Gaston, c’est qu’il fallait que je t’arrête avant que tu te tues. » « Comment sais-tu mon nom? » « Je le sais. Est-ce que tu sais à quelle vitesse tu roulais? » « Je peux admettre que j’allais un peu vite, mais quand même pas assez pour me tuer. » « Je ne veux pas de ton argent Gaston, mais si je ne t’avais pas arrêté, tu serais physiquement mort, il y a exactement une minute et sept secondes. »

    Je l’ai regardé intensément avec étonnement et en même temps il s’est étiré le bras et j’ai pu voir à l’intérieur de sa main aussi clair que si c’était sur un écran de télévision l’accident que j’aurais eu un mille et demi plus loin.

    « Tu roulais à 73.69 m/h. » « Ton radar doit être dérangé. »

    J’ai argumenté comme je le fais souvent quand on m’arrête pour excès de vitesse.

    « Mon radar est en parfait état, mais j’ai besoin de toi Gaston et j’ai besoin de toi vivant. J’ai besoin que tu écrives pour moi. »

    Je me suis éclaté de rire en lui disant que je ne savais même pas épeler proprement.

    « Il y a une masse de gens qui peuvent le faire, tu n’as pas à t’inquiéter de ça du tout. » « J’ai écris un paquet de chansons, mais c’est tout. Qu’est-ce que tu veux que j’écrive de toutes façons? » « Ce que tu dois écrire te sera révélé en temps et lieu. Quand le temps sera venu, tu le sauras. »

    Finalement à bout de désespoir, je lui ai demandé:

    « Pourquoi moi? » « Parce que toi, tu le feras. »

    Sur ces mots je me suis réveillé. Fin du rêve.

    Pendant plus de cinq ans à la suite de ce rêve je me suis demandé et j’ai cherché ce que je pourrais bien écrire. Je suis même allé à l’église où j’allais en ces jours-là en parler à un pasteur. ‘Attends d’en savoir plus sur le sujet, si Dieu veut t’en reparler, c’est son affaire.’

    J’ai pensé à bien des choses, entre autres des bandes dessinées, comme Superman ou l’homme-araigné où jeunes et moins jeunes pourraient ramasser sur une tablette de magasin pour une somme peu élevée

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