Carla Bruni HAUTE FIDÉLIT

ELLE RENOUE AVEC LA GRANDE CHANSON D’AMOUR ET DÉCLARE PLUS QUE JAMAIS SA FLAMME À L’HOMME DE SA VIE

Elle a bâti sa vie comme d’autres la rêvent, soumise à la seule loi de son désir… et sans jamais quitter la scène. Vingt ans déjà qu’elle a lâché les podiums pour la guitare. Voix de miel et textes bien balancés : rien au monde – pas même l’Elysée... – ne l’aurait fait renoncer. Dans l’album qui sort le 9 octobre, la chanteuse retrouve un thème qui lui est cher : la passion amoureuse. Elle nous explique en quoi celle qu’elle vit est devenue, pour elle, synonyme de liberté.

À LA SORTIE DU CONFINEMENT, L’ENREGISTREMENT A ÉTÉ UNE FÊTE... SANS FAUSSE NOTE

Elle confie n’avoir jamais été aussi heureuse de retourner au « bureau ». Son dernier disque en français date de 2013, elle y chantait « Mon Raymond », en hommage au président de son cœur. Quatre ans plus tard, des reprises de standards anglo-saxons l’emmenaient en tournée dans le monde entier. Toutes ces années, Carla a noté des bribes de phrases, rimes et idées dans les grands cahiers dont elle ne se sépare jamais. Treize nouvelles chansons sont nées… Un mercredi après-midi, dans une belle demeure du XVI^e arrondissement de Paris. Carla Bruni termine une interview. Sa fille, Giulia, vient se présenter avec une exquise politesse. Son époux, lui, travaille à l’étage et a été prié de ne pas quitter son bureau. Si Nicolas Sarkozy a été la star de l’été dans les librairies, il est temps pour Carla Bruni de reprendre la lumière. Depuis sept ans, elle n’avait pas sorti d’album composé de chansons originales. Il y avait seulement eu un disque de reprises de standards anglo-saxons, qui lui a permis de chanter trois ans dans le monde entier, de Paris à Séoul en passant par New York ou Beyrouth. Mais elle n’avait pas asséché sa plume pour autant. Dans les grands cahiers qu’elle garde précieusement, elle note des idées, des bribes de phrases. Et, doucement mais sûrement, les chansons sont nées.

Paris Match. La première fois qu’on vous voit en photo dans Match, en 1992, vous posez avec une guitare. Votre rêve de musique était déjà là ?

Oh ! je pense que oui. La musique a commencé à m’effleurer quand on m’a offert