RIEN QUE CARLA
Supermodèle dans les années 90, musicienne couronnée de succès critique autant que public dès Quelqu’un m’a dit en 2002 (deux millions d’albums vendus), mariée en 2008 à un président de la République et toujours avec lui… Agaçante, Carla Bruni? Non, très sympathique, très bavarde et très drôle. Une grande vivante qui sort son cinquième album aujourd’hui, sans titre, juste son nom sur la pochette comme un autoportrait, un bilan, comme s’il n’y avait rien à ajouter. Et peut-être dit-elle en effet tout dans ces treize titres comme autant de facettes de sa personnalité, qui oscillent entre joie, sensualité et mélancolie. Le LP Quelque chose, et les envoûtants Rien que l’extase et Un grand amour, ou encore le très érotique Voglio l’amore feat, chanté en italien avec Valeria Bruni-Tedeschi, vont devenir nos nouvelles obsessions. Rencontre via FaceTime une fin d’après-midi d’été depuis sa maison à Paris, dans son studio tapissé de photos et entourée de ses enfants.
Qu’est-ce qui vous a enfin décidé à chanter en italien, et avec votre sœur, et en plus un rap ?
C’est plutôt comme un slam. est la première chanson de l’album que j’ai écrite, et ma première chanson, en effet, en italien. Avant, je n’osais pas… Je suis partie d’Italie à 5 ans, et jusque-là c’est ma grand-mère, qui était française, qui s’était occupée de moi. Le français est donc une langue que j’ai apprise très tôt et très spontanément. J’ai toujours davantage lu et surtout écrit en français. Cette chanson, je l’ai écrite un soir après un concert à Munich. Je suis sortie de scène pleine d’adrénaline, je ne savais pas quoi faire, je me suis retrouvée seule
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