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Comment vaincre ta cr**** d’anxiété
Comment vaincre ta cr**** d’anxiété
Comment vaincre ta cr**** d’anxiété
Livre électronique138 pages1 heure

Comment vaincre ta cr**** d’anxiété

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À propos de ce livre électronique

Tu te sens coincé dans le cou, au bout du rouleau, fatigué, irrité? Tu as parfois le goût de tout lâcher et de ne plus jamais sortir du lit? Tu es « écoeuré » de te faire dire « tu t’en fais pour rien » ou bien « tu devrais te relaxer»?

Ce livre est pour toi!

Dans Comment vaincre ta cr**** d’anxiété, Laurie te raconte plusieurs anecdotes de sa propre vie, tirées des 10 années pendant lesquelles elle a cherché des solutions pour se sentir mieux. Tu y trouveras tout ce qu’elle aurait aimé savoir lorsqu’elle était prise dans cette tourmente mentale.

Ce livre est un guide rafraîchissant, rempli d’outils simples et d’exemples clairs pour t’aider à soulager tes maux liés au stress, à l’angoisse et à l’anxiété. Laurie y a rassemblé le fruit de ses 10 ans de recherches et d’essais-erreurs, pour t’offrir une approche clé en main, facile à lire et à intégrer dans ta vie.
LangueFrançais
Date de sortie25 oct. 2019
ISBN9782898037252
Comment vaincre ta cr**** d’anxiété
Auteur

Laurie Bergeron-Bertrand

Depuis toujours, Laurie Bergeron-Bertrand place l’entraide et la croissance personnelle au centre de sa vie. Enfant, elle voulait même devenir psychologue. Aujourd’hui à la tête du site Narcity.com, elle retourne aux sources en s’appuyant sur sa propre expérience de vie pour nous offrir son premier livre de psychologie et de développement personnel.

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    Aperçu du livre

    Comment vaincre ta cr**** d’anxiété - Laurie Bergeron-Bertrand

    « fonctionner ».

    Ces dix années-là

    Je suis née à Laval à la fin des années 1980, dans une famille de la classe moyenne. Mes parents venaient d’entamer la trentaine. À l’époque, mon père travaillait dans les ventes et ma mère œuvrait comme éducatrice spécialisée auprès des « ados ». Enfant, je n’ai jamais été angoissée ni plus stressée que les jeunes de mon âge. J’étais très aimée de mes amis de classe et je réussissais vraiment bien à l’école. Au secondaire, là aussi, j’obtenais des notes record et j’avais un grand réseau d’amis. Mis à part quelques problèmes d’estime personnelle, ma vie suivait un parcours sans taches.

    Je n’ai aucun souvenir d’avoir vécu des hauts et des bas avant ce deuil qui a tracé un trait sur ma ligne du temps. D’ailleurs, c’est assez étrange de constater que la ligne de vie de ma main gauche s’arrête complètement à un moment donné, pour recommencer un peu plus loin. Ce n’est pas pour rien que j’ai l’impression d’avoir eu deux vies

    Je me souviens comme si c’était hier du moment où je suis retournée à l’école, après le décès de Rémy, pour passer mes examens finaux. J’étais entrée dans la cafétéria et j’avais eu l’impression que tout le monde marchait très, très vite. C’était comme si mon espace-temps n’était pas le même que celui des autres : je me sentais marcher au ralenti, dans cette pièce bondée de gens sans visage. Je ne réussissais pas à voir leurs traits, comme lorsqu’on avance une scène de film à l’accéléré. Même le son n’était pas le même lorsque mes proches me parlaient. Je confondais les voix et les personnes, comme si plusieurs inconnus s’adressaient à moi en même temps.

    J’ai très peu de souvenirs de cette période d’examens. Mon prochain souvenir concerne une scène qui s’est déroulée en fast forward⁷ sur la banquette d’un restaurant. J’étais allée porter mon CV à la rôtisserie tout près de chez moi et la gérante m’avait convoquée en entrevue. J’ai obtenu l’emploi, lequel a occupé mon été au complet. L’argent me faisait du bien et le wrap au poulet et mayonnaise aussi ! C’est ainsi que j’ai accumulé autant d’argent dans mon compte en banque que de kilos sur mes hanches.

    Je n’ai que de bons souvenirs de cet été-là : je sortais beaucoup dans les bars avec mes amis, je gagnais de l’argent et je me sentais un peu invincible. C’était comme si j’avais complètement lâché prise sur mon identité et que je disais simplement « oui » à tout et à n’importe qui. Mon « pilote automatique » était en mode party et ça me faisait du bien de me concentrer sur autre chose que sur la culpabilité qui me rongeait de l’intérieur.

    Il y a quelque chose de très malsain et de destructeur dans le fait de s’en vouloir pour le décès de quelqu’un, surtout lorsque ce quelqu’un est un « ex », car j’étais aussi rongée par la douleur de notre rupture. Si la culpabilité était si intense, c’était parce que j’avais l’impression qu’ayant déjà tiré un trait sur notre histoire d’amour, Rémy s’était lui-même « tordu un bras⁸ » pour assister à ma fête. Puis, essayant de me remonter le moral, une de mes copines m’avait appris que c’était plutôt un ami de Rémy qui avait insisté pour venir à ma fête dans le but de « flirter » avec elle, ce qui l’avait convaincu. C’est là que le poignard s’est enfoncé à son plus creux. Ce récit m’a achevée. Aujourd’hui, je comprends que je ne suis pas la seule à avoir vécu énormément de culpabilité par rapport à la mort de Rémy. Personne n’est responsable de ce qui est arrivé et personne n’aurait pu changer le cours de ces événements tragiques.

    Malheureusement, la fille de dix-neuf ans que j’étais à l’époque n’avait pas compris tout ça. C’est avec ce sentiment de défaillance et de perte de contrôle sur moi-même que j’ai commencé l’université. Le plus bizarre dans cette histoire, c’est que j’ai énormément de souvenirs des mois qui ont suivi l’accident et que je pourrais raconter avec une grande précision plusieurs soirées de l’été 2007. Mais par opposition, j’ai aussi un vide mémoriel relativement aux années qui ont suivi, dont mes années d’université. Je me souviens de mes amis, de quelques salles de classe et d’un party de fin de session à la fin duquel je m’étais retrouvée avec un gros mal de cœur, assise à l’arrière d’une voiture d’Opération Nez Rouge⁹, un sac entre les deux jambes.

    J’ai étudié à l’UQAM. Trop longtemps à mon goût, car j’ai changé de programme à trois reprises. J’ai commencé en commercialisation de la mode, avant d’aller faire un certificat en marketing, pour finalement obtenir mon baccalauréat en communications et marketing en 2011.

    J’ai fait ma première crise de panique cette année-là, pendant que j’étais en stage dans une agence de pub¹⁰. Comme je te l’ai dit plus tôt, je ne me souviens que très peu des années qui ont suivi l’accident, mais je n’ai jamais oublié cette heure de ma vie.

    Je pensais mourir…

    À l’époque, mes parents étaient encore ensemble et j’avais une chambre au sous-sol de la maison familiale : un « semi-détaché » à Laval. Je m’étais réveillée en pleine nuit, prise d’un gros mal de ventre. Pendant les premiers instants, encore à demi endormie, j’ai cru que j’avais une gastroentérite ou un empoisonnement alimentaire. J’ai assez vite compris que ce n’était pas ça, car la douleur s’intensifiait et commençait à me parcourir tout le corps. C’était comme un frisson de douleur qui me traversait des pieds à la tête et qui s’accrochait à mes tripes au passage. J’ai cru que j’étais en train de mourir et j’ai appelé Info-Santé¹¹. Je me souviens d’avoir dit à l’infirmière qui était à l’autre bout du fil que ma douleur était de onze sur dix. Bien entendu, elle ne détenait pas assez d’information à mon sujet pour comprendre ce que je vivais. Elle m’a donc recommandé de me rendre à l’hôpital. En raccrochant, j’ai mis ma main sur mon ventre et j’ai essayé de respirer très fort. Au bout d’une trentaine de minutes, la douleur s’est estompée un peu, avant de cesser complètement après quarante-cinq minutes. J’ai réussi à m’endormir, mais sans avoir compris ce qui venait de se

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