Clés et souffles d'Anges vers le retour à l'authenticité: Osez vos rêves d'enfants

Par Simone Papaux-Gumi

Simone Papaux, thérapeute de l’âme.
Les Anges, les Archanges, la foi au grand Tout, le monde spirituel est un langage courant dans les mots de Simone Papaux, thérapeute de l’âme comme elle aime bien se décrire.
Toute petite je suis attirée par le mystique, l’invisible, ce monde qui laisse passer le courant de vie animée par une force d’amour inconditionnel.
Attirée par les forces de la nature, comprendre pourquoi les plantes émettent tant de vibrations puissantes me fascine. En parcourant la nature je ressens chaque plante, la vibration qu’elle porte, je fais l’expérience du magnétisme à travers les arbres, tout ce qui pousse, les minéraux m’ouvrent à un champ illimité de guérison à travers leurs vibrations subtiles que je comprends par le toucher, puis à travers une vitrine de minéraux, j’ai la sensation d’être en contact direct avec ces bombes thérapeutiques.
Plus tard, ce sont les enfants, les personnes qui m’étonneront chaque jour dans mon métier de thérapeute de l’âme à me faire admettre que tout est relié au Grand Tout, l’Univers, Dieu, appelez ces vibrations par vos mots. Ces expériences fabuleuses de la découverte d’une Unité explosent dans mon cœur et je comprends que j’ai en moi des dons innés de magnétisme sans l’avoir appris, des dons de ressentir profondément les vibrations, et des dons de comprendre les remèdes thérapeutiques vibratoires même avant de les avoir étudiés dans les livres. Ce qui fera de moi une apprentie de tout ce qui est merveilleusement guidé par une Source qui coule, incommensurable de beauté et d’amour. Je me réveille à mon côté mystique qui me conduit à expérimenter tout ce que mon âme d’enfant m’a déjà fait comprendre dans mes rêves de devenir un canal de guérison, une aide, une oreille attentive, une musique intérieure qui résonne avec justesse et qui m’encourage pas à pas à devenir celle que je Suis aujourd’hui. Mes mains, mon regard, ma voix, mes oreilles, tout est là pour unique valeur, celle d’aider et de guérir.
Mes perceptions extra-sensorielles m’amèneront à expérimenter chaque vibration énergétique, j’ai une chance innée d’appartenir à une famille d’âmes des guérisseurs qui sont toujours à mes côtés pour me souffler, me donner les clés comment guérir et comment enseigner. Cette famille d’âmes je les appelle mes Anges, mes Archanges… mes Êtres de la Guidance Infinie de la Source Divine.
Mes formations m’ont aidée à valider chacune de mes perceptions, de mes entendements.
Ma personnalité au service de mon âme grandit de jour en jour.
Je deviens semblable à une guide de montagne qui fait découvrir les plus beaux sommets, ouvrant ainsi la voie du divin en soi.
Ce livre est un bouquet de transmissions de mes courants de forces, mais aussi de mes passages à l’épreuve pour pouvoir m’ouvrir pleinement à cette conscience illimitée.
C’est ma plus belle façon de danser la VIE, de vivre mon bonheur et de le transmettre avec mes dons innés et mes talents de naissance. Tout le reste, je l’ai tiré des livres, des formations pratiques, d’une vie entière consacrée à l’étude, comment puis-je servir.

• Langue: Français
• Éditeur: Publishroom
• Date de sortie: 11 juil. 2022
• ISBN: 9782384542116

Aperçu du livre

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Simone Papaux,

Thérapeute de l’Âme

Clés et Souffles

d’Anges vers le retour à l’authenticité.

Osez vos rêves d’enfants

Introduction

Tout. Absolument tout nous relie les uns aux autres. La vie, l’existence ne sont qu’une succession d’événements en lien les uns avec les autres. De nos cellules qui entretiennent nos organes, de la graine de tournesol qui germera aux premiers rayons du soleil, de la caresse d’une maman sur la joue de son enfant pour le rassurer, de la pluie qui donne vie à la végétation, tout est orchestré avec magnificence. Le cercle de la vie, incroyable, merveilleux, extraordinaire. L’homme évolue avec un idéal commun : la recherche d’une unité parfaite et lumineuse. Tous unis pour un monde de paix et d’amour. Ainsi rêvons-nous de notre univers, unis vers notre recherche d’amour inconditionnel. Dans cette quête universelle, nous utilisons un organe central si je peux me permettre de l’appeler ainsi, invisible, l’âme. Effectivement, depuis peu, l’âme, dont l’existence a été trop longtemps plus théorique que véritablement acceptée, se voit considérée comme un organe vital, au même titre que le cœur, le foie ou le pancréas. D’où l’importance d’être à l’écoute et de la soigner. En connaître plus précisément les mécanismes et les besoins peut nous permettre de changer radicalement notre vie. L’amour, comme son nom l’implique, est le siège de l’âme. L’amour a guidé ma vie de thérapeute, et m’a permis de toucher aux profondeurs de mon âme. J’aimerais aujourd’hui vous permettre d’aller à la rencontre de la vôtre, vous guider jour après jour dans cette expérience magnifique, unique, existentielle.

Ma longue expérience de thérapeute m’a permis de toucher et de vivre jour après jour cette incroyable interaction de toute chose. J’ai remarqué que la puissance des outils utilisés en thérapie se démultipliait aussitôt que je les mettais en lien les uns avec les autres : le magnétisme, la réflexologie, les massages en général, l’aromathérapie, de la musique sacrée. Toutes ces synergies de médecines douces tendent vers un but commun : la paix profonde, la voie vers la guérison holistique, la recherche de l’unité.

Chaque discipline thérapeutique recherche la guérison du corps et la paix de l’âme, source du bonheur. J’ai ainsi compris que le cheminement de l’âme dépend de sa guérison, mais aussi surtout de la conscience de son existence. Je voyage beaucoup dans ma conscience, je rencontre mon âme, je me connecte avec elle, je papote avec elle, je la caresse. Ressentir son âme est un travail au quotidien, un cheminement profond, continu et lumineux. Cheminement des voix célestes, il peut cependant être encouragé et soutenu par des outils thérapeutiques (fleurs du Dr Bach, Rayons sacrés, spagyrie, équilibrage des chakras, reiki, aromathérapie, méditations). Je fais régulièrement des méditations, source de force et de lumière, source de guérison profonde.

Je vous invite dans les chapitres suivants à parcourir quelques voix célestes qui vous permettront de vous rapprocher de votre âme, de la caresser. J’aimerais vous donner, vous redonner des envies de papillons et faire naître en vous le désir de vous envoler.

Oser

Oser se libérer des modes de pensées qui ne me correspondent plus, aller à la recherche de mon authenticité. J’ai 26 ans quand l’envie de me réaliser dans mon authenticité fait surface. Je l’avais déjà perçu bien auparavant par différents événements de ma vie, mais celui-là devenait une urgence en moi, un passage où je ne pouvais plus douter d’oser changer ma vie. J’attends sereinement notre deuxième enfant, entourée de mon mari et notre petit ange blond Francine qui a 3 ans à ce moment-là et puis tout à coup le choc.

Une dualité que je ne pensais pas devoir rencontrer à ce moment-là ni de cette façon-là :

Mon papa décède subitement alors que je suis en proie aux premières contractions. J’allais partir pour la maternité quand le téléphone sonne pour m’apprendre le décès brutal de mon père. Tout se retrouve bloqué dans mon ventre et je mettrai au monde mon deuxième enfant, David, quatre jours après le départ de mon papa.

Bonheur intense, joie infinie de mettre au monde mon fils, ce bébé d’amour, « notre fils » ne manquerait pas de me souffler mon mari. Et tellement de tristesse… On m’avait toujours dit que l’on pouvait se sentir soit joyeux, soit triste, mais qu’il était impossible d’être les deux à la fois. Et bien en un seul jour j’ai appris qu’il n’en était rien. Que les deux émotions pouvaient se juxtaposer dans toute leur intensité. J’ai réellement la souffrance et la tristesse de la mort de mon papa, tout en vivant la joie de la naissance de mon fils avec toute son amplitude. Je me souviens d’avoir eu la conscience de ne vouloir enfouir aucune de ces émotions, je sentais qu’il était vital pour moi que chacune d’elle puisse s’exprimer. Le présent m’offrait la vie et la mort en quelques jours. Le cycle de la vie. On a beau le savoir, il faut avouer que le vivre lui donne une autre dimension. Cette expérience cumulative m’a radicalement transformée. Je venais de comprendre le sens du mot dualité : la mort ne peut réellement s’exprimer que parce qu’il y a la vie. L’ombre et la lumière, le jour et la nuit, tout est à vivre. L’un ne va pas sans l’autre. Aujourd’hui je sais que cet épisode m’a donné d’immenses forces, utiles réserves pour ce qui allait suivre.

Après son décès, mon père est ensuite venu me rendre visite dans mes rêves. Il faut savoir ici que depuis toute petite déjà, j’avais le besoin d’aider les autres, l’envie de soulager, d’accompagner les gens. J’ai certainement hérité cela de mon père, car il portait en lui une qualité vibratoire très subtile, une sensibilité vraie, une compassion et un amour authentique. Sa capacité à ressentir les souffrances des autres résonnait alors comme un instrument dans mes cordes sensibles, ses yeux en disaient long sur ce qui se passait en lui… Je me suis toujours sentie fusionnelle avec papa. Aussi, dans ce besoin d’aider les autres, j’ai voulu entreprendre l’année de mes 17 ans une formation d’infirmière. L’appel était très fort en moi, une vocation qui criait à sa réalisation. Pourtant, je ne deviendrai jamais infirmière. Mes parents n’ayant pas eu à ce moment-là les moyens financiers pour m’assurer de telles études, s’ajoutant à cela d’autres circonstances peu favorables les empêchant de voir clairement tout ce qui se passait dans ma tête, dans mon cœur. Je me suis hélas vue forcée de m’orienter vers d’autres choix professionnels qui m’ont permis de vivre, de communiquer, de me satisfaire de ce qui se mettait en place pour moi à ce moment-là. Je suis passée du métier de vendeuse, à celui de secrétaire dans une banque, puis dans une école de l’Institut agricole de Grangeneuve.

Je ne ressentais pas cette impulsion de vie qui me réjouissait, je ne cherchais pas à comprendre à ce moment-là ce qui me manquait tant au fond de mon être.

L’appel à cette réalisation dormait en silence quelque part enfoui dans mes mémoires.

Tenace, patient, constant. Silencieux et puissant à la fois, n’attendant que la possibilité de se manifester. Et ce jour est arrivé me surprendre en plein sommeil avec des rêves répétitifs peu après le décès de mon père. Il me soufflait : Simone, tu es prête maintenant pour mettre ta blouse blanche, ta salle d’attente est pleine, il y a des gens qui ont besoin de tes services pour venir se confier à toi, tu as une oreille sensible, un cœur généreux, tu as tant à donner, ils aimeraient trouver les clés pour se libérer de leur passé !

Ose le risque pour atteindre ta liberté, prends ton envol vers ta liberté intérieure, je suis prêt à t’épauler maintenant. Merci papa de m’avoir ouvert la première porte, de m’avoir accompagnée avec tant d’amour dans la réalisation de mes rêves. Pour la première fois de ma vie, je me sentais dans la compréhension de papa, dans la compassion, dans le juste et dans l’authentique. J’ai donc foncé, fait le pas.

Pour mieux comprendre la suite, il faut également imaginer le cadre de cette époque-là : j’habite un petit village de campagne fribourgeoise, tout le monde se connaît, tout se sait.

Une mentalité fortement catholique, une certaine rigidité quant aux croyances, il ne fallait pas quitter les rails de cette convenance. On n’entendait pas du tout parler des médecines douces ou complémentaires, des soins alternatifs, encore moins de la 4e dimension ou de la 5e dimension et du subtil. On s’imaginait qu’il y avait du dangereux là-dedans, certainement du sectaire. Tout cela n’entrait pas dans le moule catholique, et la méconnaissance de toutes ces nouvelles disciplines amenait un certain malaise, parfois beaucoup de peurs. La peur de l’inconnu.

Vous allez certainement rire en apprenant en quoi consistait mon grand saut, peut-être même le trouverez-vous ridicule, mais je puis vous assurer que dans les années 80 cela créa autour de moi une véritable révolution.

Je travaillais depuis 1981 en tant que présentatrice pour la société Déesse, ma sœur m’avait aiguillée en me disant : je te verrais bien faire ça Simone et elle a eu raison, merci Christiane de me l’avoir soufflé, gratitude infinie pour ce précieux cadeau de vie.

Cette société toujours très actuelle en ce moment grâce à ses compléments alimentaires naturels et ses cosmétiques de qualité suisse avait aussi lancé le concept du tapis-fit, un tapis tout banal pour appliquer la réflexologie à la maison. La réflexologie présentait les pieds comme le miroir du corps humain. Véritable déclic, coup de foudre pour cette nouvelle thérapie. Grâce aux conseils avisés de mon amie Huguette qui la pratiquait déjà, je me suis inscrite dans une école à Berne. Dans ces années-là, l’information n’était en rien semblable à ce que nous vivons aujourd’hui, pas de Google ni d’internet. Juste un téléphone fixe accroché au mur avec un appel au 111 pour trouver des renseignements plus élargis. Mon intuition me guidera finalement jusqu’à Berne. Pour moi qui n’avais aucun sens de l’orientation, quelle victoire sur moi-même que d’arriver jusqu’à cette école. Je n’avais aucune peur d’affronter cette école qui parlait le suisse allemand, j’étais tétanisée à l’idée de traverser cette ville en voiture. J’ai été guidée, merveilleusement guidée par mon Guide de Lumière.

Les massages des zones réflexes des pieds n’étaient absolument pas connus à l’époque, aussi je suis apparue comme une illuminée auprès des gens que je côtoyais. Masser les pieds, devenir réflexologue ! Je vous assure que j’en ai fait rire plus d’un à mon sujet. J’ai tenu bon, fière et déterminée d’avoir un projet avant-gardiste. J’ai passé outre les commentaires de mes proches, de ma famille, de mes amis, qui n’hésitaient pas à me faire part de leurs inquiétudes face à ce projet. « Mais qui voudra venir se faire masser les pieds chez toi ? » me disait-on ironiquement. Je me suis jetée à l’eau avant de savoir nager. J’y ai cru, fermement, sans hésitation. L’humour que j’avais en moi m’a soutenue, me permettant de relativiser et de prendre de la distance. J’ai dédramatisé l’ironie, j’ai pris de la hauteur. Mon père avait toujours beaucoup d’humour en famille. C’était la même clé qu’il me tendait ici pour me défendre. La réflexologie est devenue mon premier outil de travail, merveilleux outil. J’ai appris en même temps le fonctionnement du corps humain, ses dysfonctionnements, comment les soulager, les soigner. La réflexologie m’a permis de m’envoler, d’oser le risque. Aussi pendant toute ma carrière de thérapeute je lui garderai un amour particulier, raison pour laquelle je l’enseignerai durant de nombreuses années. Ma fille Francine a été ma première élève, la première diplômée que j’aurai formée dans mon école. Beaucoup de fierté pour moi, merci ma fille chérie d’avoir suivi mes pas alors que tu disais souvent : maman je ne sais pas comment tu peux masser les pieds des autres ! Et oui ma fille, le destin t’a rattrapée et quel succès tu as dans ta vie grâce à cela.

Puis une soif s’est emparée de moi pour rattraper tout le retard perdu ! J’ai appris le massage du dos, le drainage lymphatique, les soins esthétiques, la chromothérapie. Dans l’exercice de toutes ces nouvelles pratiques, j’avais une sensibilité d’écoute et une qualité de l’âme qui est l’empathie, la compassion à ressentir la souffrance des autres. Je me rendais compte que j’avais également en moi une fine sensibilité pour ressentir la nature, les plantes, les minéraux, les fleurs, les arbres. Si ces clés faisaient partie de mon trousseau céleste lors de ma venue dans ce monde, fort est de constater qu’elles se sont décuplées à partir du moment où je me suis mise à soigner les gens. Mes mains vivaient sous mes doigts. Mes mains lisaient. Mes mains me parlaient. Un trésor, un don inné pour le magnétisme. Lorsque je massais, je percevais immédiatement les zones bloquées, les douleurs. J’avais une parfaite clairvoyance des états d’âme, trop souvent bloqués, enfermés, cristallisés suite à des blocages de l’ouverture de la conscience. J’ai ainsi abordé et étudié la kinésiologie (santé par le toucher), j’ai su ce que voulait dire le toucher thérapeutique. Je pouvais traverser par un seul toucher les émotions des gens, les drames enfouis profondément, les blessures de l’âme. J’ai abordé ce que j’appelle aujourd’hui « les blocages enfouis par survie ».

Chemin inévitable : j’ai d’abord dû surpasser, transcender mes propres blocages. Car moi aussi j’avais des serrures bloquées. Des vieilles émotions restées crochées dans ma trame vibratoire. Des vieilles mémoires conditionnées par la peur de manquer, de faire du mal. Des cellules enfermées dans