Fratries en deuil
Cette demande peut traduire une réelle envie ou le simple besoin d’imiter les copains. En tout cas, elle est récurrente chez nombre d’enfants uniques. De la part de Blaise, 8 ans et seul survivant d’une fratrie de quatre garçons, cette question a évidemment une résonnance particulière… Après une interruption médicale de grossesse à sept mois et demi il y a dix ans, une fausse couche tardive il y a quatre ans et la perte de Pablo, leur bébé de 4 jours en 2019, Amanda et Étienne, les parents de Blaise, n’imaginent pas courir à nouveau le risque de perdre un enfant. C’est d’ailleurs ce qu’Amanda a expliqué à son fils lorsqu’il s’est enquis d’un potentiel petit frère il y a six mois. Si les deuils successifs subis par le couple sont aujourd’hui évoqués en famille de façon très transparente, Blaise n’a entendu parler de son grand frère mort in utero à la suite d’une IMG qu’à l’âge de trois ans, lors de la fausse couche de sa maman. explique Amanda. Sujet à, Blaise se réveille terrorisé toutes les nuits, jusqu’à ce que son assistante maternelle, alertée par Amanda, consulte la psychologue de la PMI. Si l’importance comme les bienfaits d’une parole libérée ont bien été intégrés, la famille était pourtant loin d’être au bout de ses peines…
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