La vie comme je l'aime - La sixième saison
Par Marcia Pilote
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À propos de ce livre électronique
Chose certaine, c'est une bien belle histoire que la nôtre et, si je le pouvais, j'organiserais tous les mois un immense souper de filles où vous seriez invitée (ainsi que des milliers d'autres femmes) à partager un repas avec moi. Au menu : des confidences, des rires, des larmes, des moments de partage inoubliables qui nous feraient s'exclamer en choeur : « On n'est pas toutes seules ! »
À défaut de partager un repas avec moi, je vous invite à partager mes réflexions, mes doutes, mes certitudes et mes anecdotes. Je vous ouvre les portes de mon âme et de mon cour, parce que je nous aime tellement et que, sans vous, ma vie aurait moins de saveur. Merci d'être là. Merci d'exister.
Marcia
Marcia Pilote
Née le 27 mars 1967 dans la magnifique banlieue de Boucherville, Marcia Pilote s’est découvert, dès le secondaire, un profond intérêt pour les arts, dont le théâtre et l’improvisation. À quatorze ans, elle est choisie par Micheline Lanctôt pour tenir le premier rôle dans Sonatine, film qui a remporté le Lion d’argent à Cannes en 1984. Forte de sa formation universitaire en communication, Marcia travaille depuis vingt ans dans le milieu artistique, à titre de chroniqueuse, recherchiste, idéatrice (notamment pour Bla Bla Bla à TVA), conceptrice, scénariste, auteure, comédienne et animatrice, en plus de collaborer à des dizaines d’émissions de télévision. On a entre autres pu la voir jouer dans Chambres en ville de 1990 à 1993 et animer aux côtés de Claire Lamarche à TVA. Peut-être même avez-vous soupé en sa compagnie au Canal VOX (Souper de filles) ou suivi ses conseils à Télé-Québec (Les 400 coûts, Service Compris), ou encore voyagé aux quatre coins du Québec avec elle au Canal Évasion (Parcours d’Artistes)… La radio est aussi un média qu’elle a exploré en tant que chroniqueuse, avec ses Chroniques psycho-pop à CKAC et aux côtés de Patrice L’Écuyer à CKMF. Marcia n’en est pas à sa première expérience d’écriture, puisqu’elle a publié deux romans pour la jeunesse : Estelle et moi et Émilie le jour et la nuit. Le Journal de Montréal ainsi que les magazines La Semaine,Femme Plus et 7 jours ont également fait appel à ses talents pour plusieurs articles. Elle se lance cette fois dans un tout autre genre, pour un public adulte et féminin, avec ses livres La vie comme je l’aime. Des recueils de chroniques parfois drôles, parfois touchantes, mais toujours teintées de sagesse et de réflexions sur la vie… cette vie qu’elle aime tant !
En savoir plus sur Marcia Pilote
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Avis sur La vie comme je l'aime - La sixième saison
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Aperçu du livre
La vie comme je l'aime - La sixième saison - Marcia Pilote
Introduction
Peut-être est-ce cette partie du sixième tome de La vie comme je l’aime que vous lirez en premier et, pourtant, c’est celle que j’ai écrite en dernier… En l’écrivant, j’ai pleuré, mais les larmes qui coulaient sur mes joues n’étaient pas des larmes de tristesse, de joie ou de soulagement d’avoir terminé. C’étaient des larmes de bonheur, de l’immense bonheur de vous savoir là, au bout de ces pages, à portée de mots.
J’ai déjà tenté de vous expliquer l’émotion que je ressens quand je pense à vous, mais c’est impossible. Ce n’est pas de l’amour, ni de l’amitié ou de la passion… C’est tout ça en même temps, et plus encore. Je n’ai plus peur de le dire : vous avez changé ma vie. Maintenant, tout ce que je vis, tout ce que je ressens, tout ce que je comprends, je ne le vis pas pour moi seule, mais pour vous toutes qui en redemandez, tome après tome.
Toutes les chroniques de ce livre sont écrites depuis plusieurs semaines. Il ne me restait qu’à vous écrire ces quelques lignes pour vous dire à quel point je suis heureuse que vous teniez ce sixième tome entre vos mains, à quel point je suis touchée de vous savoir là, dans le silence, à quel point je me sens privilégiée que vous preniez un peu de temps dans vos vies occupées pour ce tête-à-tête avec moi. Ensemble, vous et moi, nous partagerons ces beaux moments où la vie nous rassemble, où la vie nous ressemble, le temps de cinquante chroniques. Si c’était possible, je vous appellerais chacune, personnellement, pour vous dire merci.
Merci d’exister, merci de vibrer avec moi, merci d’être qui vous êtes. Merci de bien vous occuper de vos enfants, des enfants des autres, de vos amours, de vos frères et sœurs, de vos amies, de vos parents, mais, surtout, merci de bien vous occuper de vous, pour que votre vie soit la plus longue possible, pour que continue notre belle amitié. Quand cette belle aventure a commencé avec La vie comme je l’aime – Chroniques d’hiver, je n’avais pas encore quarante ans. J’en ai maintenant quarante-sept. Le temps passe vite… C’est pour cette raison qu’il faut tout faire pour avoir une vie comme on l’aime et, pour y arriver, il faut d’abord avoir le courage d’être qui on est !
Je termine en vous disant à quel point j’aime que vous m’écriviez à votre tour. Je conserve précieusement tous vos messages, ils ont une grande valeur à mes yeux. Merci d’aimer mes mots, merci de m’inspirer le désir d’être une meilleure personne, un peu plus chaque jour.
Bonne lecture !
Marcia
L
ÉGENDE
Les chroniques ont été regroupées en trois catégories, illustrées de la manière suivante :
Artistes de la vie
J’ai toujours su que j’étais une artiste. Une artiste de la télévision, une animatrice, une comédienne à mes heures, une femme créative…, mais je viens de découvrir, à quarante-sept ans, que je suis aussi (et surtout) une artiste de la vie. Mon canevas ? Toutes les situations de la vie quotidienne.
Je crois que c’est pour cette raison qu’on s’entend tellement bien, vous et moi : parce qu’on exerce le même métier. Que vous soyez comptable, professeure, infirmière, chirurgienne, banquière, chauffeuse d’autobus, ingénieure, informaticienne, votre désir de créer une vie à la hauteur de vos aspirations vous relie toutes entre vous et à moi. Souvent, on pense à tort que le mot « aspiration » concerne seulement la vie professionnelle : aspirer à une promotion, à une augmentation de salaire, à un nouveau poste, etc. Mais j’ai remarqué que nos aspirations véritables, celles qui viennent de notre âme et non de notre ego, sont rarement d’ordre professionnel, mais plutôt d’ordre personnel. Je dirais même que la plupart des femmes ayant connu le succès professionnel ne sont pas comblées à cent pour cent par leur réussite. Je ne crois pas me tromper en affirmant ceci : le succès que recherchent les artistes de la vie est plutôt un état d’esprit idéal, un équilibre, un bonheur intérieur. Pour y arriver, on doit passer beaucoup de temps dans notre atelier à créer, à essayer, à se tromper, à recommencer, à parfaire nos techniques, à répéter. Puis, un jour, on se sent au sommet de notre art, on a envie de partager nos œuvres avec tout le monde parce qu’on en est fière, parce qu’elles nous ressemblent. Nos œuvres, ce sont tous ces moments où on réussit à être soi-même, tous ces repas qu’on prépare avec joie, toutes ces conversations et tous ces échanges profonds qu’on a avec les gens qui nous entourent, tout cet amour qu’on est capable de donner aux êtres chers, inconditionnellement. Nos œuvres, ce sont nos réussites personnelles, nos peurs qu’on vainc parce qu’on a réussi à les accueillir, nos fous rires en compagnie de nos amies de filles, nos élans d’amour envers nous-même, lorsqu’on prend conscience de notre valeur et qu’on se dit : « J’suis pas pire pantoute ! »
Une de nos œuvres, c’est d’être seule en voiture ou en autobus et d’afficher un petit sourire en coin, parce qu’on se sent bien, parce que c’est une belle journée, même s’il pleut dehors, qu’on n’a pas envie d’aller travailler et qu’on a mal dormi la nuit précédente. On se sent bien, car notre cœur est léger comme une boule de crème fouettée, et ce, sans raison particulière. Nos œuvres pourraient toutes avoir le même titre : Fierté. Fierté d’avoir été capable de s’affirmer, d’avoir pris du temps pour soi, fierté de vivre, fierté d’être capable de faire des choix qui changent pour le mieux le cours de notre vie, fierté d’être capable d’aimer et d’être aimée, fierté de s’aimer, fierté d’être la personne qu’on a toujours voulu être…
Qui a dit que toutes les œuvres devaient être accrochées à un mur ? Les nôtres habitent notre cœur et notre âme. Nos plus belles œuvres, on les expose sur les murs de notre vie, notre galerie d’art du quotidien.
Pour un artiste, il est normal d’avoir envie de créer. De se créer une vie à la hauteur de ses désirs, de ses rêves. Imaginez une immense toile blanche qui se trouverait devant nous chaque matin. Imaginez qu’on dispose de bons pinceaux et de tubes de peinture de toutes les couleurs. Imaginez qu’on ait le talent de mettre sur la toile nos plus belles fresques de vie. C’est aussi ça, vivre : avoir le talent de placer sur sa toile les couleurs qui nous représentent. On l’a en chacun de nous, mais trop souvent on ne croit pas en notre talent… On préfère laisser ça aux artistes, mais on oublie que les artistes, c’est nous !
P’tits mots
Je viens de trouver un p’tit mot d’amour de mon beau Cœur Pur. Des messages de ce genre de mon amoureux, il y en a partout, toujours, souvent. Au moins un par jour. Écrits sur du vieux papier d’imprimante (celui avec des trous sur les côtés), sur un rabat de boîte de carton, sur de l’écorce de bouleau, et placés dans mes souliers, sous mes essuie-glaces comme une contravention, dans mes valises, sous l’oreiller, dans ma tasse de thé vide, etc. Des p’tits mots courts, doux, tendres, drôles… Pour aucune raison. Juste parce qu’on s’aime tellement.
Ce ne sont pas nécessairement les mots en soi qui ont de l’importance, mais le fait qu’ils viennent de toi, que tu aies du plaisir à les écrire parce que tu sais que j’aurai du plaisir à les lire, le fait que je ne m’y attende pas, aussi.
Quand j’imaginais ma relation amoureuse idéale, il y avait des p’tits mots. Tout le temps. Mais je n’osais pas me faire trop d’attentes. On m’avait dit que les p’tits mots, il y en a seulement au début d’une relation, et que ça, c’est si on est très très chanceuse. Eh bien, je dois être plus que chanceuse, parce qu’après huit ans, j’en ai encore chaque jour. Ce matin, j’ai trouvé, glissée entre l’écran et le clavier de mon ordinateur portable fermé, une feuille en papier de construction où il était écrit : « Je t’aime, chérie, tu es merveilleuse. Continue. »
J’ai éclaté de rire. Tu as voulu me dire de continuer quoi ? D’être merveilleuse ? De m’aimer ? De lire tes beaux mots ? Toutes ces réponses ? Ça m’a donné le goût d’aller chercher notre cahier et de le relire. Tu te rappelles, à nos débuts, quand nous vivions à plus de cent cinquante kilomètres l’un de l’autre et que, même après avoir passé des heures à discuter au téléphone, nous avions besoin d’écrire ce qui nous arrivait, juste pour comprendre, juste pour consigner notre bonheur quelque part, juste pour être certains qu’on ne rêvait pas, qu’on s’était bel et bien rencontrés ? Tu te souviens de ce cahier qu’on laissait traîner, dans lequel on tenait un « journal de notre amour » ? J’avais toujours hâte de voir ce que tu y avais écrit, hâte de te répondre, et c’était la même chose pour toi.
Un jour, alors que nous nous préparions tous les deux à partir de chez ta sœur à Mont-Laurier, après quelques jours de bonheur passés avec nos enfants, je suis montée dans ma voiture (je te suivais sur la route) et j’ai trouvé notre cahier sur mon pare-brise. Quand nous nous sommes arrêtés pour faire le plein, je n’ai pas pu m’empêcher de l’ouvrir pour y lire ce que tu avais écrit. Et des larmes se sont mises à couler. Des larmes de bonheur, de « j’voudrais donc pas que ça arrête ». Des larmes de joie et de peur à la fois. Ce jour-là, tu avais écrit : « Une nouvelle certitude prend place dans ma vie et c’est toi, Marcia. »
Le contenu de ce cahier, je voudrais le transcrire au complet dans cette chronique pour vous, chères lectrices, pour que vous sachiez que ça existe, un si grand amour. Mais je le garde dans notre jardin secret, à Cœur Pur et moi.
J’ai envie de vous dire que c’est possible, que nous pouvons toutes vivre une si belle histoire d’amour. Même si on se sent différente, même si on a essayé de nous faire croire qu’on devait changer, qu’aucun homme ne nous aimerait comme on est. Puis, un jour, on comprend que non seulement on a droit à cet amour, mais on a le devoir d’y croire. Et, lorsqu’on y croit, la vie place sur notre route la personne avec qui nous avancerons, avec qui nous évoluerons et grandirons. Je dis souvent à mon amoureux : « Sans toi, je suis parfaitement heureuse ; avec toi, je suis parfaitement heureuse ET amoureuse. Je n’ai pas besoin de toi, j’ai envie de toi. J’ai envie que tu sois là, j’ai envie d’être là, j’ai envie d’être moi. »
Je prends le temps de relire nos p’tits mots dans notre cahier, commencé le 21 décembre 2006. Nous ne l’avons pas « terminé » à proprement parler, parce que notre correspondance s’est continuée ensuite sur des bouts de papier de toutes sortes. Et aussi, peut-être, parce qu’inconsciemment on ne veut pas avoir à refermer le livre de notre amour. On veut ne jamais y voir le mot « fin ».
Ce qui me surprend toujours, c’est que les p’tits mots sont encore là, après tout ce temps, après toutes ces épreuves qu’on a traversées et qui peuvent venir à bout d’un couple : difficultés rencontrées par Cœur Pur quand il voulait voir ses enfants, procès, jugement qui octroie la garde de l’un d’eux à la mère, départ de celle-ci pour les États-Unis avec l’enfant, ma maladie, en 2004, qui m’a laissé des séquelles permanentes, trois ans d’éloignement pour le travail lorsque j’animais l’émission C’est ça la vie et que je vivais à Ottawa, les déménagements, les enfants qui grandissent, les ex qui ne partagent pas notre vision de la vie, les ados qui veulent tout contrôler… Malgré tout ça, chaque jour encore, toujours, les p’tits mots.
Quand j’imaginais ma relation amoureuse idéale, il y avait des p’tits mots. Après huit ans, ils sont devenus grands, car ils transportent avec eux non seulement des sentiments, mais aussi tous les souvenirs qu’on a su se créer ensemble.
Juste parce que c’est moi, juste parce que c’est toi, juste parce que c’est nous.
Famille recomposée
« C’est souvent de ce dont on aurait le plus besoin qu’on se prive, à cause de nos agissements contradictoires. »
Cette réflexion m’est venue alors que je pensais à mon quotidien de famille recomposée. Les enfants de Cœur Pur et les miens. Six au total. Une maintenant adulte, quatre adolescents et un enfant.
À force de côtoyer ces enfants de ma vie, j’ai remarqué que les adolescents sont les plus difficiles à aimer. Particulièrement lorsqu’il s’agit de ceux de notre conjoint. Je suis impliquée émotionnellement, physiquement et financièrement parlant (bref, tout ce qui finit en « ment ») dans tout ce qui touche ses enfants, mais je ne les ai pas « désirés » ; ils sont arrivés dans ma vie comme un cheveu sur la soupe.
Si, il y a sept ans, une diseuse de bonne aventure m’avait prédit que la vie amoureuse que j’attendais arriverait sous la forme d’un homme ayant quatre enfants de deux mères différentes et des relations compliquées avec ses ex, j’aurais éclaté de rire.
L’une des premières phrases que j’ai dites à Cœur Pur quand je l’ai rencontré a été :
– J’espère que tu ne cherches pas une femme avec qui cohabiter, car ça ne m’intéresse pas du tout.
Je ne savais pas, alors, que mon bonheur résiderait justement dans cette formidable aventure que nous allions vivre ensemble : celle de former un couple solide, heureux et amoureux, qui éduque et élève de belles personnes « en construction ». Je ne savais pas non plus à quel point j’évoluerais, je me définirais, je dépasserais mes limites et je grandirais à travers toutes ces situations que la vie de famille recomposée allait m’offrir.
Lorsque les gens entrent dans notre quotidien, ils sont impressionnés de voir les jeunes faire la vaisselle après un souper en gang ou aider Adèle à déménager dans son nouvel appartement, ou encore les plus vieux s’occuper des plus petits et leur inculquer la valeur du partage. Il y en a même qui veulent prendre des photos de notre bande, à l’épicerie ! (Ce doit être notre chariot industriel rempli à ras bord qui les fascine…) On se fait appeler « la mélodie du bonheur », à cause de notre ribambelle d’enfants blonds aux yeux bleus comme les von Trapp.
Oui, c’est impressionnant aux yeux de ces gens qui nous voient quelques minutes ou quelques heures seulement, mais savent-ils à quel point c’est difficile de réussir une famille recomposée ? Savent-ils que, même si c’est souvent mélodieux, ce n’est pas toujours le bonheur ? Les seules personnes qui peuvent vraiment comprendre sont celles qui connaissent cette réalité…
L’élément clé de notre réussite, à Cœur Pur et à moi, c’est d’abord et avant tout notre relation de couple solide, ainsi que notre vision commune de la vie et des valeurs qu’on veut transmettre à nos enfants. N’allez pas croire que c’est toujours facile ! On en a vécu, des épisodes noirs où l’ado en furie claque la porte de la maison pour aller vivre chez sa mère durant une période indéterminée.
D’ailleurs, à ce sujet, si vous êtes séparé(e) et que votre enfant décide d’aller vivre chez son autre parent, sur un coup de tête, après une altercation, je vous suggère de conclure une entente avec votre ex. Une entente qui stipule ceci : peu importe la situation, lorsqu’un des deux parents voit son enfant débarquer parce qu’il est en colère, il devrait automatiquement l’obliger à retourner s’expliquer avec le parent concerné.
Qu’un parent soit heureux de voir son enfant brouillé avec son ex, c’est souvent lié à un manque d’estime. Il pensera : « Wow ! Mon enfant me préfère à son père/sa mère, je dois être vraiment spécial ! » Mais la vérité, c’est que l’enfant est incapable d’accepter la confrontation et, en l’aidant à fuir le problème, on ne lui