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Flirter avec soi-même
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Flirter avec soi-même
Livre électronique193 pages2 heures

Flirter avec soi-même

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À propos de ce livre électronique

Girl, ce livre est le coup de pied que tu attendais et dont tu as besoin. For real.

Il y a cinq ans, Vanessa vivait avec une peur viscérale de l’inconnu, s’enlisait dans une vie qui ne lui ressemblait pas et devenait une femme qu’elle ne voulait pas être. Après un appel à l’univers, le déclic est arrivé : «Nous sommes les seules responsables de notre vie.»

Avec courage, acharnement et conviction, Vanessa est passée de jeune femme peureuse et malheureuse à une fille allumée, fonceuse, motivée et épanouie... 80 livres en moins!

20 000 abonnées Facebook et Instagram plus tard, Vanessa Boulais est bien plus qu’une coach de remise en forme. C’est la fille inspirante et badass à qui on voudrait ressembler, celle qui dit tout haut ce qu’on pense, ce qui nous dérange, nous fait peur, nous empêche d’être celle qu’on pourrait être. Mais plus que tout, c’est l’amie qui permet aux femmes d’être bien, de flirter avec elles-mêmes et de rocker leur espace. Quelle femme peut dire non à une telle proposition?

Ce livre est ton premier pas vers un changement fondamental : il va te motiver à bouger et mieux manger, bien sûr. Mais aussi, il va te faire réfléchir, te rejoindre dans toute ta complexité et ta féminité sans tabous et sans détour, t’aider à retrouver ton essence et tes valeurs. Il va aussi te parler de confiance, d’espoir et de respect, t’inspirer à devenir celle que tu veux et peux réellement être, tout comme elle a su le devenir elle-même.


Alors, t’es prête ou tu vas niaiser encore longtemps?
LangueFrançais
Date de sortie15 sept. 2021
ISBN9782898270178
Flirter avec soi-même
Auteur

Vanessa Boulais

Après de longues études et un début de carrière cahoteux, Vanessa Boulais est devenue coach de remise en forme/motivatrice virtuelle. Sa mission est de guider et d’aider les femmes à «bouger plus et à manger mieux» et à reprendre le contrôle de leur vie. À la tête de son entreprise depuis plus de cinq ans, elle partage, sur les médias sociaux, son lifestyle, la routine quotidienne qui lui permet d’être en forme, en équilibre et en connexion avec son corps.

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    Aperçu du livre

    Flirter avec soi-même - Vanessa Boulais

    From me to you

    Il y a près de sept ans déjà, j’ai lancé le petit projet de partager quotidiennement mon parcours sur les réseaux sociaux. Je vais m’en souvenir toute ma vie : mon premier post était résolument malhabile. Et j’avais utilisé un filtre d’un goût vraiment douteux HAHA !

    Sept ans… OMG. Tout s’est passé tellement vite. Jamais je n’aurais pensé t’inspirer, te toucher comme ça. Je suis tellement reconnaissante envers la vie de t’avoir mise sur mon chemin. De m’avoir offert le privilège de jouer un rôle dans ton quotidien. J’en suis flattée. Galvanisée. Out of breath. Really.

    Elles sont plusieurs out there à ne pas comprendre la pertinence de dévoiler sa vie sur les médias sociaux. Certaines trouvent même que j’en dis trop ! Curieusement, ce que je comprends aujourd’hui, ce qui résonne fort en moi, c’est que vous êtes plus nombreuses à vouloir mieux me connaître encore.

    No bullshit, parfois je me dis : « Ayoye, le monde est insane sur les médias sociaux. » C’est un monde parallèle que j’apprends encore à apprivoiser. Chose certaine, en collaborant avec toi au quotidien, j’ai une nouvelle vision de mon why quand je pense à toi ma belle.

    Toi qui te réveilles le matin en lisant mes lignes.

    Toi qui me fais confiance et donnes du sens à ma vie.

    Toi qui visionnes tous les clips que je fais – même si j’ai parfois les yeux bouffis, même si mon top n’est pas toujours instagrammement matché avec mon bas HAHA !

    Au fil du temps, au gré de mes posts, j’ai développé une relation d’amitié avec des milliers de femmes déterminées à faire un petit (ou un gros) quelque chose pour changer. Au fil du temps, au gré de mes posts, tu as eu envie de te sentir plus près de moi.

    Ça me touche vraiment, belle âme.

    Ce petit projet est devenu une grande passion. C’est devenu mon travail et mon gagne-pain for sure, mais c’est surtout devenu ma façon de laisser une mini-trace dans un immense univers.

    Ce livre, c’est moi, mais c’est surtout moi à travers toi. Parce que sans toi je n’existe pas.

    Now and then… Vous êtes plus de 30 000 followers dans mon sillon ! Ça me procure un grand bonheur. Et ça m’investit d’une mission.

    Mes réseaux sociaux, c’est moi. La vraie Van. La moi que j’ai appris à connaître à travers toi.

    Je te parle à toi. J’écris à moi. Je nous écris.

    Je prends donc ces quelques lignes pour te remercier. Je pense que je ne le ferai jamais assez.

    Merci de me lire, d’aimer ce que je fais, d’être au poste jour après jour depuis si longtemps.

    Merci de tes mots, de tes comments, de ta confiance.

    Merci de faire de mon univers une partie du tien.

    Il est vraiment chouette notre univers !

    Prends ma main, mon amie. Dans ce livre, je vais plus loin encore que dans les posts quotidiens que tu likes et commentes. Plus loin, mais tu vas me reconnaître, c’est clair. Je t’emmène avec moi vivre une autre aventure. J’y parle de la personne que je suis, de mes coups de cœur, de mes coups durs, de mes petits plaisirs simples, de mon histoire perso, de ma philosophie. Et j’y parle de toi, un peu, beaucoup, passionnément, parce que sans toi tout ça n’irait nulle part.

    Merci de tout mon   et de tout mon love xxx

    Écrire son histoire

    Je me prépare à te faire entrer dans un espace très particulier de mon univers.

    L’introduction. Le « comment ç’a commencé ». Le « d’où ça vient ». C’est peut-être le segment de mon book qui est le plus difficile à écrire, le plus complexe à raconter.

    Soooo, on débute ici et maintenant. Sans préliminaires. Pas de bullshit ni de mise en situation. RAW ! (Comme j’aime, HAHA !)

    Mais bon. Comme je suis une fille polie et bien élevée, laisse-moi me présenter avant de te faire entrer dans les moindres petits recoins de mon être. Here we go !

    Je m’appelle Vanessa Boulais, le premier babe de la famille Boulais-Dufour. Je suis née le 2 juillet 1985, à Montréal, à 9 h 50. Le soir d’avant, 1er juillet, fête du Canada, il faisait beau et chaud. Le temps était doux. Des feux d’artifice étaient au programme – ma mom a voulu faire plaisir à mon papa, encore une fois (il était tout pour elle).

    En chemin vers Montréal, une envie soudaine de faire pipi les oblige à une escale au McDo pendant quelques minutes. Toute femme enceinte qui se respecte connaît la définition de l’adjectif « soudain », right ?

    Bang ! L’heure était venue. Eaux rompues. Point de non-retour. Les feux d’artifice ont explosé avec un peu d’avance… dans la toilette du McDo situé angle De Périgny et Larivière à Chambly. Cap sur l’hôpital !

    Évidemment, rien ne se déroule comme prévu ou espéré. Je n’allais quand même pas venir au monde de façon normale… Je me présente la tête tournée vers le haut, les yeux fixant le ciel. Pressée de sortir, je voulais déjà faire la différence. Être moi.

    L’équipe médicale a fait tout ce qu’elle a pu pour favoriser l’accouchement naturel et sans complications, mais c’était peine perdue : ma mère poussait comme une déchaînée depuis des heures… et toujours aucun signe de mon coco.

    La césarienne d’urgence est alors envisagée. Ça presse, là… Humm, non, ça urge ! Mon pouls affiche des signes critiques. Plus de temps à perdre.

    J’arrive finalement avec tous mes morceaux, pleine d’énergie, mais… pas rose-rose comme les beaux bébés en santé. De toutes les couleurs que peuvent t’offrir l’arc-en-ciel ou les palettes Sico de ce monde, j’ai été livrée dans un super beau gris souris tirant sur le gris éléphant. Une nuance pas très cool, crois-moi.

    Je suis née comme ça, moi. Dans l’urgence. Pas super relaxe. Pas de la bonne couleur. Prédestinée à pédaler. Capable de faire face à l’adversité. Déterminée à travailler fort pour enrichir le monde de couleurs chaudes.

    Je suis comme ça, moi, Vanessa Boulais, God damn !

    Faire partie de mon histoire n’a pas chaque jour été facile. Mes amies, mes chums, mes parents, ma sœur pourraient t’en signer un papier : je n’ai pas toujours joué mon rôle d’être humain la tête haute, le sourire facile, le cœur léger.

    À scroller mon profil Facebook, mon Insta, à analyser mon branding assumé, plusieurs pourraient croire que j’ai toujours été en forme, motivée et positive. Née pour t’inspirer, te booster, go go gooooo ! Eh bien non. La fille souriante et passionnée que tu vois défiler sur les réseaux sociaux n’a pas toujours été souriante et passionnée. Not really, girls.

    Mon histoire ne donnera jamais lieu à un film à grand déploiement digne d’un Academy Award, mais elle m’appartient, elle m’a façonnée et elle est entière. Vraie.

    Aussi, elle est spéciale à sa façon. En effet, mon histoire, contrairement à celle de bien des filles, j’ai fini par décider de l’écrire moi-même plutôt que de laisser les autres s’en charger. Beaucoup de monde out there confie à d’autres le soin d’écrire leur vie… J’en ai rencontré un paquet.

    Un jour, j’ai décidé : pas moi. Ohhh no. Not me !

    Moi, je vais l’écrire, mon histoire.

    Je prendrai le contrôle. Je vais décrire l’action, je vais donner les indications techniques et je vais shooter les dialogues.

    Back in the days

    Comme tout le monde, moi aussi, j’ai un passé… Je ne suis pas fière de toutte toutte, mais ce que j’ai vécu avant, je ne le renie pas.

    D’aussi loin que je puisse revenir en arrière, j’ai toujours été plus ronde que les autres, pas mal plus ronde, en fait. Aucune fibre sportive. Toujours la première à avoir oublié ses runnings dans le bus. Jamais bin bin crinquée pour bouger. Le teint fade, les yeux sans éclat. L’envie d’être en retrait, à l’abri des regards. Le plus possible.

    Se sont enchaînés mauvaises fréquentations, mauvais choix, mauvaises décisions.

    Provenant d’une famille sans fumée, je préférais diminuer mon espérance de vie plutôt que de suivre l’exemple dont j’avais été témoin ma vie durant.

    J’aimais mieux fréquenter un gars qui vendait du weed pour arrondir ses fins de mois d’artiste-du-rap-qui-finirait-par-percer-sur-la-scène-internationale.

    Oui, j’ai fait ça, moi : décider que fumer un pétard au réveil, c’est plus brillant que manger ses Cheerios au blé entier avec un jus d’oranges fraîchement pressées et une banane, j’ai fait ça, moi. Opter pour un plan alimentaire all pasta and noodle, et un programme d’entraînement qui consiste à ne faire aucun move, j’ai aussi fait ça… pendant bien trop longtemps.

    En peu de temps, cette spirale m’a carrément plongée dans une sorte de coma, une « bulle » bien plus étanche que les fameuses bulles de la COVID-19. Une bulle… gris souris tirant sur le gris éléphant.

    Mes envies de grandes choses ont disparu. Mon sourire s’est estompé. J’étais si éloignée dans ma tête que j’ai fait grand mal à mon corps. J’ai laissé mon enveloppe corporelle se transformer et blesser à son tour mon âme.

    Écoute, j’avais du mal à attacher mes chaussures. Souffle court, corps enflé, visage boursouflé. L’ensemble de mes habitudes et de mes préjugés s’apparentaient plus à ceux d’une femme de 86 ans faisant obstacle à tout progrès possible qu’à ceux d’une fille de 20 ans. Cadran, snooze, resnooze, pétard et café, cours de jour à l’université, pétard au retour. Bouffe. Bouffe. Pétard. Bouffe.

    Une seule envie marquante, impossible à oublier : me cacher. Être home, seule, à l’abri des regards. Me confiner à la maison pour m’envelopper dans cette roue, cette routine, ce déni et cette boucane qui me faisaient tant de bien et tant de mal à la fois. L’impression de m’engourdir dans un univers que j’étais la seule à connaître, à vivre ; un endroit inconnu, secret, où je pouvais faire perdurer le silence et mon incapacité à voir le vrai. M’enfonçant et m’éloignant d’un quelconque bien-être possible, la vérité.

    À 20 ans, je portais des vêtements grandeur 12 bien trop serrés. J’avais les yeux vides, sans éclat. Aucune ambition ni drive derrière ma cote Z de feu. Non-sens total et complet.

    Puis, un matin, j’ai porté un regard différent sur mon reflet dans la glace. Un regard plus ouvert. J’ai alors pris conscience de l’ampleur de mon laisser-aller, de la lourdeur de mon corps en mouvement.

    OMG. Je m’étais abandonnée, moi là !

    Sans réflexion ni discussion, j’ai rompu avec mon rappeur et je lui ai demandé de quitter rapidement l’appartement qu’on partageait. Comme si je venais de donner un coup de ciseau. C’était fait. J’avais déjà mis derrière moi ce qui me drainait depuis si longtemps. J’ai fait ça, toute seule comme une grande. Je venais de voir dans le miroir la nouvelle version qui était ready to bloom.

    À cet instant, je me suis promis de m’aimer. Je me suis promis de devenir l’être humain que je voulais être. J’en avais marre d’être la fille envieuse qui regardait les femmes bien dans leur peau, à l’aise dans leur corps, avec jalousie et mépris… Elles semblaient si épanouies, tellement en accord avec leurs valeurs, souriant tout le temps.

    Mon tour était venu.

    Trouver sa place

    À l’aube de mes 36 ans, après avoir testé bien des lettres de l’alphabet, je peux affirmer avec fierté que je m’approche enfin de mon X. La lettre que je convoite depuis si longtemps !

    Tu sais, cette place où l’on veut être dans sa vie ? Tu sais, quand tout roule parfaitement, que tu aimes ton boulot à mort, qu’on te reconnaît pour tes talents et que tu peux sentir ta drive ? Tu sais, quand tu es tellement en amour que tu penses que le cœur pourrait t’exploser ?

    C’est ça, être sur son X : avoir le doux feeling d’accomplir sa mission de vie. Rien de moins.

    Trouver sa place en tant que femme dans notre monde n’est pas de la tarte. Ce rôle complexe, rôle qu’on est censée rocker d’emblée, n’arrive vraiment pas avec un mode d’emploi. Enfin, moi, je ne l’ai pas encore trouvé à ce jour.

    Je viens d’une famille (presque) parfaite. Des parents enveloppants, dévoués et engagés. Pas d’histoire dark, pas de traumatisme, pas de drama. Zéro.

    J’ai eu tout pour moi. Tout pour m’aider, me permettre de me développer, tout pour me backer, me diriger, mais je ne sais pas comment, ni même pourquoi j’ai toujours su que j’allais en arracher avant d’éclore.

    J’étais consciente que je voulais avoir des projets d’envergure, accomplir de grandes choses… mais on dirait que la société avait

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