Une vie heureuse et réussie: Mode d'emploi

Par Rodolphe Oppenheimer

Un manuel de psychothérapie pour mener une vie heureuse et réussie !

Une vie heureuse et réussie, mode d’emploi dresse un tableau inattendu des situations qui poussent des femmes et des hommes à consulter un psy spécialisé en thérapies cognitives et comportementales. Comment passer de la vie active à la retraite ? Comment bien vivre son célibat ou donner un second souffle à son couple ? Comment parler de la sexualité ou d’un deuil avec son enfant ? Comment faire face aux idées noires ?
Entre les murs du cabinet d’un psy, il n’y a pas de sujet tabou. A l’instar d’une rencontre aussi singulière que pédagogique, lire cet ouvrage, c’est aussi (re)donner du sens au souci de soi comme de l’Autre. Toutes les réponses et bien d'autres s’y trouvent. Il est écrit de façon simple et il propose bien plus de réponses que de multiples séances auprès de thérapeutes qui se contentent d'écouter sans jamais conseiller.

Découvrez cet ouvrage psychologique aux trente questions-réponses qui sont autant d'aides pour celui qui cherche à mener une vie heureuse.

EXTRAIT

Qu’est-ce que l’angoisse du dimanche soir ? Peut-être la crainte de retourner travailler et l’impression que, quel que soit le temps que vous passiez à votre “job”, il semble vous prendre celui que vous voudriez consacrer à vous recentrer sur vous-même. Par conséquent, le travail devient votre pire ennemi et votre source d’angoisse. Cependant, il peut aussi devenir votre meilleur ami. Sauf cas particulier, votre approche de la situation peut changer selon la façon dont vous abordez les choses.
Il est de bon ton de râler, d’aller travailler et de rabâcher le fameux “métro, boulot, dodo”, complainte très connue de tous ceux qui abordent le début de semaine. Il y a en effet la pénibilité de l’emploi, des contraintes qui peuvent varier d’un poste à un autre mais il faut peut-être commencer à se dire que la pire des pénibilités de l’emploi est de ne pas en avoir !
Il faut se poser la question, dans le cadre de son travail, si une fois sur place vous ressentez de l’ennui, du harcèlement ou peut-être de la motivation. Vous devez gagner votre vie et votre indépendance, alors on relève les manches, on ouvre son esprit et on réfléchit ensemble sur la façon de trouver une certaine sérénité au travail. Comment être le plus heureux possible en travaillant ? Chassez ces rêves d’enfant pendant la journée, ceux dans lesquels vous étiez “pop star”, si vous ne l’êtes pas encore, pensez-y la nuit ou le week-end, cela fait toujours du bien, mais il faut faire également avec la réalité.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Rodolphe Oppenheimer est un Psychanalyste français, il utilise les Thérapies Comportementales et Cognitives dans le but d’atténuer les symptômes de la souffrance de façon immédiate et la psychanalyse pour remonter aux racines du mal qui envahit le patient. Fort d’une longue expérience clinique, de travaux sur la réalité virtuelle dans le cadre des addictions, des phobies et du trouble anxieux généralisé… Il nous livre dans cet ouvrage des solutions à des problèmes auxquels nous sommes confrontés tous les jours.

• Langue: Français
• Éditeur: Marie B
• Date de sortie: 24 oct. 2018
• ISBN: 9791093576497

Aperçu du livre

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PRÉFACE

Vous pensiez pouvoir gérer votre vie, l’avoir sous contrôle, être maître de votre destin ?

Et puis patatras, il y a cet imprévu, ce grain de sable dans le rouage du quotidien, cette tempête soudaine qui balaye tout sur son passage sans prévenir. C’est la goutte qui fait déborder le vase, notre existence s’effondre. Nul n’est en capacité d’affronter les désordres inhérents à la vie. Beaucoup flanchent, d’autres perdent pied. Alors commence la lente dérive vers les paradis artificiels, des addictions aux jeux, aux dépenses compulsives, aux crises de couple, aux deuils jamais acceptés… L’on devient perméable aux maux du monde extérieur. Et ils sont aussi nombreux que lourds à porter. Tout devient insupportable. C’est le début des troubles du comportement. La déprime, la dépression, le mal de vivre.

Nous ne sommes pas armés, ni même formés, pour faire face à tout cela et surtout quand les événements malheureux s’additionnent. Il faut alors être lucide et accepter de se faire aider. Mais se faire aider comment et par qui ? Quel type de thérapeute me convient-il le mieux ?

Toutes les réponses et d’autres encore se trouvent dans cet ouvrage pratique, écrit de façon accessible et qu’on peut qualifier d’utilité publique.

Vous trouverez, dans ce livre, plus de réponses à vos questions et préoccupations que lors de multiples séances auprès de thérapeutes qui se contentent trop souvent d’écouter sans jamais conseiller.

Multiples sont les raisons, toutes aussi fondées les unes que les autres, qui font que l’on éprouve le besoin d’être écouté de manière confidentielle et neutre. Or, s’il y a bien un lieu où l’on se sentira libre de parler de ce qu’il y a de plus intime en soi, c’est bien dans le cabinet d’un psy. Psychothérapeutes, psychanalystes, psychologues cliniciens, loin des guerres de chapelles et de chapelets, ce nouvel opus « Une vie heureuse et réussie, mode d’emploi » dresse un tableau inattendu des situations qui poussent des femmes et des hommes à consulter un psy spécialisé en thérapies cognitives et comportementales. Comment passer de la vie active à la retraite ? Comment bien vivre son célibat ou donner un second souffle à son couple ? Comment parler de sexualité ou d’un deuil à son enfant ? Comment faire face aux idées noires ? Entre les murs du cabinet d’un psy, il n’y a pas de sujet tabou. A l’instar d’une rencontre aussi singulière que pédagogique, cet ouvrage a pour objectif de (re) donner du sens à sa vie, de se ré-approprier son identité, de s’accepter dans sa globalité. Il a pour vertu de vous faire du bien. Avec la grande éthique professionnelle qui caractérise les approches pluridisciplinaires.

I. VIE QUOTIDIENNE

Achats compulsifs : qu’est-ce que c’est ?

Les achats compulsifs également appelés oniomanie sont des troubles présentant de vrais dangers pour la vie des individus qui en souffrent, cette fièvre compulsive se fixe sur des objets ou des biens dont l’acheteur n’a que peu besoin pour ne pas dire souvent aucun besoin. A l’inverse d’une personne qui ferait des stocks démesurés (nourriture, eau) l’acheteur compulsif cumule de manière pathologique.

C’est le psychiatre Emil Kraepelin qui a compris ce mécanisme au début du siècle dernier. Il faudra toutefois attendre le début des années 1990 pour que cette compulsion soit réellement reconnue comme une maladie au même titre que l’alcoolisme, la toxicomanie etc. les acheteurs compulsifs en souffrent énormément au-delà de l’euphorie qu’elle peut présenter au moment de leur investissement, à l’image de l’alcool, c’est un sentiment de tristesse, de dégoût et d’inutilité qui va s’installer dans l’esprit de l’oniomane, ce dernier pour être diagnostiqué doit avoir les critères suivants :

Une obsession autour de tout ce qui peut s’acheter ou que l’on pourrait rêver d’acheter, une déception immense après la phase de l’acquisition tendrait à croire qu’il ne s’agit pas d’un achat dit classique mais d’un achat compulsif. La période durant laquelle le sujet a cherché à négocier, souvent très rapidement et pas nécessairement avec clairvoyance n’ayant pour but que d’acheter au plus vite, cette phase est euphorisante pour lui. Il faudra attendre qu’il ait ses achats pour le voir les stocker, parfois même sans les regarder. Dès lors, il sera pris d’un sentiment de tristesse, de vide et d’abandon. Il dira « je me suis senti un temps moins seul ». A nouveau un état de tristesse, de solitude et parfois même de dépression s’installera jusqu’au prochain projet.

A l’image d’un enfant oublié qui va cumuler ses jouets sur son lit, l’acheteur compulsif va acheter pour créer de l’existence dans ce vide abyssal qu’il ressent.

Si souvent avoir la main sur le portefeuille n’est pas en soi une pathologie ou une addiction, certaines périodes de l’année peuvent être plus propices à dégainer que d’autres ! En effet, à l’approche des soldes, grand nombre de personnes commencent à ressentir une joie intense mêlée à une certaine retenue ou oppression, à se ruer sur les soldes. Les boutiques comme les sites internet démarrent un décompte sensiblement pesant, qui commence même quelques jours auparavant.

Une excitation vous envahit uniquement par le fait de faire une bonne affaire. S’il s’agit d’un vêtement, par exemple, vous anticipez même dans votre imagination. Vous vous rêvez avec dans une situation bien précise, vous imaginez l’effet que vous ferez et vous en êtes si heureux qu’il vous faut absolument ce vêtement même si vous en avez d’autres du même genre, vous êtes persuadé que celui-ci vous servira à diverses occasions.

Gaëlle me raconte lors d’un entretien, « j’achète des vêtements comme je fume mes cigarettes, pendant les soldes ! ». Tout me semble donné, presque gratuit ! Au moment où je paye, c’est de l’ordre de la jouissance ! »

Une fois rentrée chez elle, une fois l’ensemble des paquets déballés et étalés devant elle, Gaëlle craque. Elle vérifie ses comptes, elle comprend qu’il lui ne sera mal aisé de payer son loyer ce mois-ci.

Acheter pendant les soldes ne signifie pas pour autant qu’il faille se saigner aux quatre veines ou dépenser jusqu’au moindre centime. Il serait judicieux d’abord de se poser la question de ses besoins, de faire un inventaire de ce que l’on a déjà, d’aller en repérages. Le prix ne doit pas être obligatoirement un appel à l’achat. Il doit s’agir de l’article qu’il vous manque, dont vous avez absolument besoin, qui vous est nécessaire. Il doit être examiné, scruté avec attention. Il doit être un achat réfléchi et les soldes doivent être le moment propice pour se le procurer.

Les emplettes compulsives relèvent la plupart du temps de mécanismes addictifs. Les soldes ne sont qu’un prétexte pour se justifier ou justifier cette boulimie d’achats.

Lorsqu’on parle d’achats compulsifs, il s’agit d’un acte répété pouvant créer de graves soucis pour une personne, une grande tension au sein d’un couple ou d’une famille et même conduire à l’endettement.

Les grandes compulsions d’achats pendant les soldes peuvent être les symptômes d’un trouble psychiatrique. Les malades, souffrant de crises maniaco-dépressives ou des personnes bipolaires, peuvent, dans une phase maniaque, vider un magasin. Il ne s’agit alors pas d’une addiction à proprement parler mais d’une manifestation parmi d’autres de leur maladie. Idem pour certaines dépressions qui peuvent se traduire par des périodes où la personne achète sans compter.

Si vous savez que vous êtes sujet.te.s à des dépenses somptuaires durant les soldes, appliquez-vous quelques principes pour vous protéger de vous-même. Si vous préparez habituellement votre Caddie sur internet, obligez-vous à faire les soldes dans les magasins. D’une part cela vous fera prendre l’air et vous permettra de croiser des êtres humains et d’autre part, vous vous limiterez aux besoins que vous avez sans perdre des heures à tout regarder et à tout acheter. Vous prendrez du temps à essayer, à comparer, à vous imaginer et vous ne ferez par conséquent que le bon achat, celui dont vous avez véritablement besoin. Arrivé.e chez vous, vous ne pourrez qu’être satisfait de votre achat, votre conjoint et vos proches également. Vous ne vous mettrez personne à dos et ceux-ci se réjouiront.

Fixez-vous un montant à ne pas dépasser, passez à votre banque, retirez l’argent nécessaire en espèces, vous vous rendrez ainsi compte de l’argent dépensé et rendez-vous sur place en laissant vos autres moyens de paiement à votre domicile, cartes de crédit et carnet de chèques ne vous seront d’aucune utilité ; de ce fait même très tenté.e, vous ne sombrerez pas.

Gardez à l’esprit que si vous glissez dans ces achats compulsifs, que si vous dépassez vos objectifs prévus et votre budget, vous ressentirez finalement plus de douleur que de plaisir. Vous aurez acheté pour acheter. Il s’agira de vêtements qui resteront dans leur emballage au fond de votre garde-robe ou d’un énième tournevis multi-cruciforme électrique à visée laser qui ne sortira jamais de la remise.

Désabonnez-vous des catalogues ou newsletters alléchantes. Elles ne sont qu’incitation à l’achat et vous savez très bien qu’en cas de besoin, vous