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Tous les trois pour toujours
Tous les trois pour toujours
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Livre électronique211 pages3 heures

Tous les trois pour toujours

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À propos de ce livre électronique

Auteur à succès et homme bien sous tous rapports, Dean Cassidy vit depuis bien trop longtemps avec la malédiction d’aimer deux femmes à la fois. Bien qu’il aime profondément celle qui est sa femme depuis vingt-deux ans, il est hanté par le souvenir de son amour de jeunesse, Theresa Wayman. Pas une fois le soleil ne s’est couché sans que l’image de Theresa ne traverse son esprit, images revêtant l’éclat des souvenirs dorés de sa jeunesse. Mais à présent, les choses empirent car une série d’évènements resserre subitement l’insupportable triangle sur lui comme un étau à trois côtés.

Jour après jour, Dean est frappé par une alternance de culpabilité et d’incertitude lui paralysant l’esprit et doit faire face seul à cette lutte intérieure qui l’amène au bord de la folie. Et pour couronner le tout, il est soudain confronté à la pire tragédie de sa vie. Mais l’esprit humain est résistant et tenace, et il ne se laisse pas facilement détruire, car même au bord du gouffre, le cœur de Dean continuera à balancer jusqu’au bout.

S’il y eu jamais une histoire qui donne la parole à toutes les joies et les peines de l’amour, c’est bien Tous les trois pour toujours, la suite indépendante du bestseller applaudi dans le monde entier Beyond Nostalgia.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie14 févr. 2016
ISBN9781507131398
Tous les trois pour toujours
Auteur

Tom Winton

Said to be a man who writes with his pen dipped in his soul, bestselling author Tom Winton has been listed as one of Amazon's Top 100 "Most Popular Authors" in both Literary Fiction and in Mystery, Thriller and Suspense. Born in New York City, he has done everything from working on a railroad gang in the Colorado Rockies to driving a taxicab in Manhattan. He's been a mailman, a salesman, an entrepreneur and more. Now living in Florida with his wife Blanche and their ill-tempered but lovable Jack Russell terrier Ginger, Tom is working on his sixth book. Tom's novels have been likened to such classics as Catcher in the Rye, To Kill a Mockingbird and more. His titles are Beyond Nostalgia, The Last American Martyr, Four Days with Hemingway's Ghost, Within a Man's Heart, A Second Chance in Paradise, and a short story collection The Voice of Willie Morgan.

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    Aperçu du livre

    Tous les trois pour toujours - Tom Winton

    TOUS LES TROIS POUR TOUJOURS

    Chapitre 1

    Ce qu’il en était

    ––––––––

    Les gens pensent parfois qu’il n’y a rien de pire que de n’avoir jamais connu l’amour, mais moi, je n’y crois pas une seconde. Selon moi, ce qu’on n’a jamais eu ne peut pas nous manquer : on peut le désirer ardemment, mais ça ne peut pas nous manquer. Non, ce que j’endure est bien pire, car voyez-vous, depuis des années, j’ai le malheur d’aimer deux femmes en même temps.

    Oh, j’imagine sans peine que certains diront : «  Je ne vois pas où est le problème ? Si vous aimez deux femmes, choisissez simplement celle que vous aimez le plus. » Mais c’est tellement plus facile à dire qu’à faire. Il n’existe aucun moyen de calculer ou de mesurer le plus intense des sentiments humains, aucune façon de comparer la force de deux amours. On ne peut pas juste dire que sur une échelle de un à dix, l’amour que l’on ressent mérite un huit, un neuf, ou un dix synonyme de perfection, pas plus qu’on ne peut mettre son amour dans une balance pour le peser. Ce n’est tout simplement pas aussi facile. L’amour ressemble beaucoup aux empruntes digitales : il n’y en a jamais deux pareils. Et croyez-moi, ce ne sont pas que de beaux discours. Je sais de quoi je parle : j’en ai fait la triste expérience.

    Le premier de mes deux amours était du type feu d’artifice, et aujourd’hui encore, il garde l’éclat des souvenirs dorés de notre jeunesse. Le second arriva dans ma vie un peu plus tard, et me toucha dès le premier jour d’une manière beaucoup plus subtile. Mais ne vous méprenez pas, la subtilité de cet amour ne diminue en aucun cas son intensité. Jusqu’à mon dernier souffle, il occupera une place aussi importante dans mon cœur que mon premier amour. Encore une fois, rien de tout cela ne fut facile, car aimer deux femmes à la fois est un véritable enfer émotionnel.

    La première femme à prendre possession de mon cœur n’était en fait qu’une toute jeune fille quand nous nous sommes rencontrés. C’était par une nuit froide du printemps 1967, lors d’une soirée dansante au lycée de filles Sainte Agnès dans le Queens, à New York. Après que quelques fauteurs de trouble ont démarré une bagarre sur la piste de danse, je fus trainé dans le bureau de la principale par deux armoires à glace qui faisaient office de chaperons. Obéissant, je m’assis sur une chaise pliante en fer alors que les deux hommes et la mère supérieure de l’école décidaient de mon sort à l’autre bout de la pièce. Encore étourdi par la bière que j’avais bu un peu plus tôt avec mes amis, je songeais sérieusement à m’enfuir en courant. Mais je ne le fis pas, je n’en eu pas le temps. Je n’étais assis là que depuis une minute ou deux lorsque j’aperçus quelque chose du coin de mon œil vaseux. C’était un mouvement, juste derrière l’embrasure de la porte, tout près de moi.

    Je tournai lentement la tête pour voir ce que c’était, et voilà, ça y était. J’étais complètement abasourdi, tellement émerveillé que je n’arrivais pas à en croire mes yeux. A à peine quelques centimètres de moi, dans le couloir, se trouvait la plus jolie petite chose sur laquelle j’avais jamais posé les yeux. Elle se tenait là immobile, avec ses longs cheveux noirs encadrant son visage de madone, et ses yeux de velours sombres étaient braqués directement sur les miens. Alors que nous nous regardions pendant un court instant, j’avais l’impression que c’était le destin qui nous présentait l’un à l’autre. J’étais hypnotisé.

    Puis elle bougea. Portant très lentement son index à ses lèvres, elle les pinça comme pour dire « Chuuut », puis elle entra dans le bureau d’un pas décidé, telle la reine du Queens.

    Avec autant d’assurance que si elle était chez elle, elle se dirigea droit sur le bureau de la principale d’un air déterminé et lui souffla qu’à mes accusateurs quelque chose que je ne pu pas entendre. Après cela, ils délibérèrent tous les quatre sur mon sort mais je n’arrivais toujours pas à discerner un mot. Puis finalement, cet ange descendu du ciel fit volte-face, fronça les sourcils dans ma direction comme si elle était en colère, et traversa d’un pas lourd le sol en lino jusqu’à l’endroit où j’étais assis.

    D’une voix toute aussi fâchée que l’expression de son visage, elle m’ordonna :

    « Viens ! On rentre à la maison. »

    Je découvris plus tard qu’elle m’avait fait libérer en racontant à mes juge et jury que j’étais son frère. Elle leur avait aussi dit qu’elle avait vu l’autre garçon ouvrir les hostilités.

    Après avoir quitté le bureau, nous avions à peine fait quelques pas dans le couloir que nous nous présentâmes l’un à l’autre à voix basse pour ne pas être entendus. Et à partir de cet instant précis, nos noms furent gravés à jamais dans nos cœurs respectifs. Un mariage irrévocable venait d’être prononcé. Non, il n’y avait ni fleurs, ni certificat, ni cérémonie, ni engagement juridique d’aucune sorte. Mais rien de tout cela ne comptait. Tout ce qui importait était que nous allions nous aimer pour toujours.

    Bien sûr, nous n’étions que deux enfants de la ville, des enfants laissés pour compte, mais nous allions partager une histoire d’amour de classe mondiale, comme la plupart des adultes ne connaîtront jamais. Malheureusement cependant, cela ne dura pas. Theresa Wayman et moi ne passerions pas le reste de nos vies ensemble. Et c’était entièrement de ma faute.

    Je fis tout foirer en une seule nuit. Seulement douze mois après notre rencontre, avec ma libido enflammée de jeune mâle, un ventre plein de bière Rheingold, et une belle de nuit sous le bras, je faisais dérailler à moi tout seul le cours de nos destinées.

    J’avais vraiment tout fichu en l’air. Mais aussi furieuse que pouvait être Theresa à propos de mon infidélité, j’étais persuadé qu’elle finirait par me pardonner. J’avais tort. Le sort en avait décidé autrement. Nous n’aurions pas le temps de nous réconcilier, car plus tôt ce même jour, je lui avais avoué avoir reçu par le courrier ma convocation pour l’armée. C’était seulement une question de jours avant que je ne sois enrôlé. Et comme si ça ne suffisait pas, la mère alcoolique et schizophrène de Theresa contribua aussi à nous séparer. Elle décida brusquement qu’il était temps de nous faire le coup de la disparition et comme elle l’avait déjà fait plusieurs fois par le passé, elle déracina Theresa à l’improviste. Elles quittèrent New York précipitemment sans laisser le moindre indice sur l’endroit où elles allaient. A l’époque, sans l’existence de Facebook ou d’autres sites internet pour m’aider à retrouver Theresa Wayman, j’étais certain que je ne la reverrais jamais.

    Six ans plus tard, j’épousais une autre femme. Et même si je l’adorais elle aussi, pas un jour ne passait sans que je pense à Theresa. Je finis moi aussi par partir loin de New York, mais je gardais toujours l’œil ouvert, à l’affut de cette beauté à la chevelure noir corbeau et aux yeux chocolats. Bien sûr, comme j’étais marié, je me sentais comme un mari adultère de la pire espèce, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Et puis, plus de vingt ans après ce que j’avais fait à Theresa, c’est elle qui me retrouva un jour dans une librairie d’Atlanta. Cette nuit là, nous passâmes un moment à évoquer nos souvenirs et c’était merveilleusement bon d’être à nouveau avec elle. Mais ça n’était pas écrit. Il n’y a pas de mots pour dire à quel point il me fut difficile de laisser Theresa et de rentrer à la maison le jour suivant. Mais comme je l’ai déjà dit, j’aimais aussi ma femme et mes deux enfants.

    Comment aurais-je pu ne pas aimer Maddy Frances ? Tolérant inexorablement mes nombreux plantages telle une sainte, elle aurait mérité une auréole au-dessus de sa tête. Et ce n’était pas seulement cela : elle était ma partenaire, mon pilier, mon inspiration, et en dehors de nos enfants, le seul rayon de soleil dans ma vie. Même après avoir retrouvé mon pauvre corps inconscient après une tentative de suicide bâclée (une vieille photo en noir et blanc jaunie de Theresa Wayman et moi reposant dans ma main inerte), son amour n’a jamais fléchi.

    Oui, Maddy Frances m’aimait profondément, et aussi dur que cela puisse être à croire, je l’aimais tout autant. Même en étant aussi paumé que je l’étais, si de la lave en fusion avait recouvert la surface de la Terre, je l’aurais contourné pieds nus pour rejoindre cette femme. Mais là encore, ça aurait été du gâteau comparé à toutes les épreuves auxquelles Maddy et moi avons dû faire face pendant les dix-sept premières années de notre mariage.

    Ce n’était pas seulement mon incapacité à fermer mon esprit et mon cœur à Theresa qui rendait les choses si difficiles pour nous. L’argent, ou devrais-je dire le manque d’argent a toujours été un problème également. Maddy, comme des millions d’épouses dans le pays, fut obligée de trouver un emploi. Notre monde avait changé. La plupart des maris de la classe ouvrière américaine ne gagnaient plus assez pour entretenir leur famille. Pour couronner le tout, même si j’ai toujours voulu travailler, j’avais beaucoup de mal à garder mes emplois. Je ne pouvais tout simplement pas supporter l’injustice au travail. Et bien que ce soit à mon sens une qualité louable, elle nous coûta très cher. J’ai perdu le compte du nombre de fois où j’ai quitté un travail et où nous nous sommes retrouvés dans une situation encore plus difficile en attendant que je ne trouve un nouveau poste.

    Mais en 1993, tout cela changea.

    Pendant mon temps libre, j’avais décidé de tenter ma chance et de m’essayer à l’écriture d’un livre. Et en fin de compte, je le terminai. Intitulé Regarde ce qu’ils ont fait de notre rêve, il s’inspirait des épreuves que ma famille et mon entourage avaient traversés. Mais il ne fallut pas longtemps pour que cela aussi prenne l’allure d’une tentative avortée. Après avoir envoyé des lettres d’introduction à presque tous les agents littéraires de New York, et aussi quelques manuscrits, notre boîte aux lettres fut bientôt submergée de lettres de refus.

    Finalement, je laissai tomber. La perte du premier espoir que j’avais eu depuis longtemps brisa mon esprit blessé encore un peu plus. Et, quand je reçus un refus du tout dernier agent que j’avais contacté, je touchai le fond. Je crus vraiment que ce livre n’était qu’un autre de mes rêves brisés.

    Mais j’avais tort.

    Je n’en avais aucune idée mais Maddy Frances, toujours optimiste, avait envoyé une lettre d’introduction et trois chapitres du livre directement à une poignée de maisons d’édition. Je ne savais pas non plus qu’Olympus Books était en fait revenu vers elle, demandant à voir le reste du manuscrit. Même si Maddy mourrait d’envie de partager la bonne nouvelle avec moi, elle dût résister à la tentation. Elle savait qu’en me redonnant espoir, elle risquait aussi de me tendre un piège pour une autre chute. Comme je l’ai dit, elle était optimiste, mais d’un autre côté elle n’était pas non plus tombée de la dernière pluie. La dernière chose au monde qu’elle voulait faire était de me pousser à mettre un autre contrat sur ma tête, comme je l’avais fait dans ce garage quelques années plus tôt.

    Il s’avéra que je n’eus pas d’autre effondrement mental. En fait, lors d’un interminable samedi après-midi, alors que j’étais à mon travail de vendeur pour les meubles Searcy, je reçus la nouvelle la plus excitante de toute ma vie. Je me rappelle qu’il était environ trois heures lorsque Maddy m’appela, et au début, elle me fit mourir de peur. De nature très calme, il n’était pas dans ses habitudes de pousser des cris perçants au téléphone :

    « Dean ! Dean ! Oh mon dieu ! Dean ! »

    Certain que quelque chose d’horrible avait dû arriver à l’un de nos enfants, les poils de ma nuque se hérissèrent comme ceux d’une brosse.

    « Qu’est-ce qui se passe? Qu’est-ce qui ne va pas, Maddy ? » implorai-je, précipitant les mots hors de ma bouche pour obtenir une réponse plus rapidement.

    « Elle veut publier ton livre ! »

    Je sentis alors mes bras se raidir, je devais avoir la chair de poule. J’étais complètement sous le choc. Je n’avais aucune idée de qui voulait publier le livre, mais la nouvelle était incroyable (mieux que d’avoir Ed McMahon et toute sa clique, les ballons et tout le tralala, marchant vers la porte d’entrée de notre maison avec un de ces énormes chèques en carton).

    « De qui tu parles ? » demandai-je. « Quel éditeur a appelé ? Personne à part cette petite maison d’édition du New Jersey n’a même demandé ...

     Si, chéri. Il y en a une qui a le manuscrit », m’interrompit Maddy. « Je suis désolée, mais je ne t’en ai pas parlé parce que ... »

    Elle continua à me raconter comment elle avait soumis mon manuscrit, pourquoi elle ne m’avait pas dit qu’Olympus Books était intéressé, et plein d’autres bonnes choses. Et oui, pour une fois dans ma vie, tout allait vraiment bien. Elle me dit aussi que même si on était samedi, l’éditeur qui avait appelé de chez Olympus Books, une certaine Fran Danforth, attendait à son bureau que je la rappelle.

    Pour vraiment comprendre l’impact que cette nouvelle fantastique eut sur moi, il faut savoir que pendant mon enfance à New York, j’étais très pauvre. Je vivais avec ma famille dans un appartement exigu, et jusqu’à mes dix-huit ans je dormais dans la même chambre que mes parents. Quand j’avais une petite faim, je devais en général me contenter d’un sandwich pain blanc-mayonnaise. Et jusqu’à ce que j’aie dix-sept ans et que je me dégotte un petit boulot de livreur dans une épicerie, j’avais toujours porté des pulls d’occasion usés et j’étais obligé de rembourrer le bout de mes chaussures de seconde main avec des boules de papier journal pour qu’elles m’aillent.

    Les choses ne s’arrangèrent pas beaucoup quand j’épousai Maddy Frances. J’achetais toujours des baskets bas de gamme et coupais dans des feuilles de mousse des pièces en forme de semelle pour les glisser à l’intérieur et en améliorer l’amorti. Maddy, les enfants et moi apprîmes tous à dédoubler le papier essuie-tout et à l’utiliser plus d’une fois si possible. Nom de dieu, Maddy avait même l’habitude d’acheter du lait en poudre parce que cétait moins cher que celui venant directement de la vache. Et puis, il y avait toutes ces fois où j’étais seul dans la cuisine, et où j’ajoutais un peu d’eau dans nos ketchup, moutarde ou vinaigrette et secouais les bouteilles très fort, pendant que personne ne regardait.

    Après des années à faire tout cela et plus encore pour économiser quelques dollars, vous pouvez seulement imaginer ce que je ressentis quand Fran Danforth m’annonça ce jour là au téléphone qu’Olympus était prêt à me donner une avance de huit cent dollars. Bon dieu, nous nous sentions riches. De toute notre vie, ni Maddy ni moi n’avions jamais eu autant d’argent à la fois.

    Vous auriez dû nous voir quand je rentrai du travail ce soir là et que j’annonçai la bonne nouvelle. Nous restâmes assis là à sourire béatement, discutant et rêvant de tous les livres que j’allais vendre. Mon dieu, nous débordions d’enthousiasme ! A tel point que pour la première fois depuis de longs, longs mois, j’achetai une pizza ...avec supplément !

    Chapitre 2

    Sentiments conflictuels

    Les choses évoluant très lentement dans le monde de l’édition, nos vies ne changèrent pas du jour au lendemain. Nous dûmes attendre neuf pénibles mois pour que Regarde ce qu’ils ont fait de notre rêve soit publié. Mais nous avions de l’espoir. Et cela nous aida à supporter l’attente. Nous avions de grandes espérances, et une fois le livre publié, nous ne fûmes pas déçus. Les bonnes nuovelles s’accumulèrent.

    Peu après le lancement du livre, je partis pour une tournée promotionnelle de onze jours. Et alors que je rentrais chez moi dans mon vieux minivan noir après

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