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Le Diable a volé mon corps: Autobiographie
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Le Diable a volé mon corps: Autobiographie
Livre électronique90 pages1 heure

Le Diable a volé mon corps: Autobiographie

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À propos de ce livre électronique

Virginie Cottereau Tapie est une femme qui a souffert dans sa chair durant des années, en étant la victime d’un pédophile, un membre de sa famille alors qu’elle n’avait que six ans. Il lui a fallu du courage et du temps pour qu’elle se décide à consigner dans un livre cette histoire aussi troublante qu’est la sienne. Plus qu’un témoignage à l’attention de toutes les victimes, Le Diable a volé mon corps est une clef pour s'échapper vers une vie meilleure. Elle y invite tous les enfants enfermés dans les images et la peur à élever les voix pour enfin vivre. Un message porteur d’espoir qu’elle véhicule également par le biais de son association « Brise le silence 31 » qu’elle a fondée après l’écriture de son histoire.
LangueFrançais
Date de sortie24 févr. 2021
ISBN9791037719492
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    Aperçu du livre

    Le Diable a volé mon corps - Virginie Cottereau Tapie

    Préface

    Ma patiente, Virginie Tapie, fait partie de ces personnes résilientes qui ont pu surmonter les traumatismes de l’enfance (deuil-abus) et en faire une force, tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle, du fait qu’elle est soignante en milieu hospitalier.

    Son histoire d’enfant hyper mature lui confère une haute sensibilité à toute forme d’injustice, à laquelle elle tente de s’opposer. L’aventure courageuse de son livre autobiographique marque bien la volonté de faire en sorte que son histoire serve à d’autres enfants afin de ne pas subir et s’installer dans une position de victime.

    Nul doute que ce livre aura cette fonction.

    Marie Canali

    Psychologue/Psychothérapeute

    Une guerrière au cœur en guimauve…

    Nos chemins se sont croisés grâce à nos enfants, par l’école et le rugby, il y a plus de 10 ans.

    Virginie, on l’aime ou on ne l’aime pas… Elle est entière et franche mais toujours bienveillante envers les autres.

    Moi, je l’appelle « Pause-café » en référence à la série des années 80 avec Véronique Jeannot, car Virginie c’est ça… être là pour aider les autres !

    Rien d’étonnant qu’elle soit passée par la Police avant d’arriver dans le médical.

    Sa franchise lui a parfois porté préjudice mais sa bienveillance et sa détermination ont toujours vaincu.

    Sa vie d’aujourd’hui est le reflet de sa vie passée : tout dans le combat pour s’en sortir. Pourtant, l’adulte qu’elle est aujourd’hui a été forgée par son enfance passée.

    Derrière sa carapace de guerrière se cache une guimauve remplie de douceur, de gentillesse et de bienveillance… et c’est pour tout cela que je l’aime… et c’est pour tout ça que c’est mon amie.

    Marilyne

    Cela fait plus de dix ans que nous nous connaissons et ces années passées nous ont permis de nous rapprocher, de nous soutenir dans des étapes de vie difficiles et il y en a eu, de rire ensemble bien souvent aussi de tous les bons moments partagés. Le premier souvenir que j’ai de toi, ce sont tes yeux d’une couleur à nulle autre pareille et puis ce sourire… Ce sourire vrai et sincère que nous avons la chance d’arborer toutes les deux, dès les premières rencontres avec l’autre que l’on ne connaît pas. C’est peut-être ce don radieux qui a permis d’avoir ce merveilleux lien qui nous unit.

    Je ne peux parler de toi sans évoquer bien sûr l’amitié si forte qui s’est très vite dessinée entre nos deux garçons, mon Nans et ton Lucas, autour d’un ballon ovale qui a enflammé nos vies dès leur plus jeune âge. Fidèles supportrices de nos enfants, nous avons été de toutes les rencontres, sur tous les terrains, quelles que soient les conditions météo ou l’éloignement des rencontres les samedis après-midi…

    Nous avons créé ce lien fort qui nous a peu à peu conduites à ces confidences de vie que tu as, en confiance, partagées avec moi.

    Tes peines, tes blessures profondes étaient un poids que j’ai pu, j’espère aussi, su accueillir comme le fait une amie. Souvent, je t’ai dit que les plaies dont tu souffres ne pouvaient se guérir qu’en couchant les mots de tes maux sur le papier. L’écrit soigne, j’en suis convaincue ! Tu l’as fait, et j’espère que ce livre te libérera de ton passé, qu’il t’ouvrira la voie de la résilience, pour enfin commencer à vivre sans retenue la vie merveilleuse qui s’offre à toi. Tu en as déjà entrouvert la porte par ta force et le courage qui te caractérisent. Je suis fière de toi, je suis si heureuse d’avoir un peu aidé à cette délivrance.

    L’amitié est un feu qui éclaire l’esprit et qui réchauffe sans jamais brûler

    Auteur inconnu

    Ton amie, fidèle et sincère

    Angélique

    Quand j’ai connu Virginie, j’ai découvert une femme non seulement belle mais au-delà des apparences, d’une immense générosité, gentillesse, attentionnée, combattante, et une mère formidable.

    Je ne saurai expliquer pourquoi, mais j’ai toujours eu tendance à la protéger des personnes malveillantes. Au fil du temps, j’ai appris quelques bribes de son passé et j’étais loin d’imaginer le calvaire qu’elle avait enduré. C’est pourquoi lorsqu’elle m’a annoncé son intention de rédiger son histoire, cela m’est apparu comme une évidence.

    Après avoir traversé de telles épreuves, j’espère du fond du cœur, ma sœurette, que grâce à ce livre tu trouveras une délivrance et une sérénité méritée.

    Sandrine

    Chapitre 1

    Je ne te lâcherai pas la main

    J’avais à peine six ans et demi lorsque ma vie a basculé du jour au lendemain… à cet âge tendre, on est encore si petit que le cerveau est malléable comme de la pâte à modeler. Je ne sais pas quelle petite fille j’étais avant ça, les souvenirs se sont envolés comme les feuilles d’automne, me laissant le sentiment que ma vie a commencé ce 1er avril 1981, le jour où mon papa s’est donné la mort.

    La soirée s’était passée comme tant d’autres. Ma mère et moi avions regardé une émission de variétés après le dîner. Mon père, lui, avait décidé de se reposer un peu dans sa chambre après une dispute conjugale sans grande importance. Je me souviens qu’il m’avait appelé pour me faire un bisou et me dire « Je t’aime ».

    J’ai trouvé ça étrange sur le moment, mais je n’y ai pas prêté plus d’attention que cela. Nous entretenions tous les deux une relation père-fille fusionnelle. Je peux dire qu’il était « gaga » de moi et moi de lui ! Je suis retournée auprès de ma mère afin de regarder notre programme. À la fin, nous avons éteint les lumières du salon et sommes allées ensemble à la salle de bain afin de nous laver les dents.

    — Je vais aller faire un bisou à Papa ! ai-je lancé sans attendre de réponse.

    J’ai ouvert la porte de sa chambre et je l’ai découvert… pendu à la fenêtre à l’aide d’une imposante corde qui lui servait dans son travail de déménageur.

    Le choc m’a fait l’effet d’une bombe. Je revois la scène comme si c’était hier. J’ai hurlé pour appeler ma mère, puis je ne me souviens plus

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