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Presse le bouton!
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Livre électronique129 pages1 heure

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À propos de ce livre électronique

"J'ai écrit plusieurs ouvrages sur le mécanisme pensant. Je croyais que j'avais tout dit et que le sujet était épuisé. Mais la pensée est un univers à elle seule. Découvrir sa puissance, l'apprivoiser et l'utiliser, c'est tout un projet et ça en vaut la joie ! Presse le bouton ! est une innovation dans ce genre de littérature.

Chaque fois que vous lirez « Presse le bouton ! » dans le texte, retournez à la page couverture pour presser le bouton. Vous m'entendrez alors vous dire un message extraordinaire. A force de l'entendre à répétition au fil de votre lecture, vous changerez votre mode de pensée au quotidien. Ce faisant, vous ouvrirez les portes de la réussite, de la réalisation et du bonheur. Cela transformera votre présent et aussi votre avenir. Tout commence par la pensée, mais encore faut-il savoir penser !"
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie11 févr. 2015
ISBN9782896624164

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    Aperçu du livre

    Presse le bouton! - Daniel Sévigny

    La rencontre

    Le destin, le hasard ou un moment inattendu transforme le présent d’une vie !

    Dans un moment d’épuisement, de surcharge de travail extrême, j’ai pris une journée de congé pour refaire le plein ; il était temps. N’ayant pas de but précis, je me suis laissé voguer à la dérive vers une destination inconnue, direction la campagne.

    Quelques heures plus tard, je me suis arrêté dans une clairière où l’on entendait un bruit de fond charmant, une rivière qui chantonnait une douce mélodie de calme absolu. J’ai pris une bouteille d’eau et je suis parti pour mon excursion vers l’inconnu. Le silence me faisait un bien fou et déjà je sentais jaillir en moi une énergie enivrante, excitante. Je savourais ce moment intime qui m’apportait une très grande joie intérieure.

    Après avoir marché quelques minutes dans cet environnement verdoyant au parfum printanier, j’ai vu, s’étalant devant moi, une jolie rivière dont je ne connaissais pas l’existence. Son décor enchanteur était une merveille ; j’étais séduit. Des arbres variés de toutes les tailles l’enveloppaient comme un épais manteau protecteur. Cette vision exceptionnelle m’a transporté dans un état extatique ; je jubilais.

    Je me suis allongé de tout mon long sur un gros rocher plat, à proximité du cours d’eau dont les gouttelettes de bruine m’arrosaient délicatement, sans me mouiller. Sa mélodie m’enchantait et je me laissais bercer par la magie de ce moment unique.

    Exorcisé par l’environnement, je méditais et entrais de nouveau en contact avec mon intérieur que, durant les derniers mois, j’avais négligé au profit de ma carrière. Cette paix en communion avec le silence de l’environnement me détendait. Je savourais cette chance.

    La méditation m’a permis de faire le vide dans mes pensées et de retrouver mon moi intérieur. J’étais dans un état de béatitude extrême. Pendant un long moment, je suis resté dans un vide conscient, le corps léger. Seul le murmure de la rivière m’accompagnait et m’enveloppait comme une grosse couette en duvet, dont la douceur me faisait du bien.

    La curiosité m’a exhorté à ouvrir les yeux pour apprécier davantage la magnificence de l’endroit. Je n’y croyais pas. Une brume venue de je ne sais où recouvrait partiellement le décor, transpercée de rayons de soleil semblables à des lames dorées. J’exultais ! Le spectacle était impressionnant. Je me suis pincé le bras pour enfin croire à cette réalité inhumaine.

    La brume devenait plus dense, à un point tel que seules les lames d’or des rayons du soleil perçaient le feuillage des arbres. Des gouttelettes dorées conféraient à l’endroit un aspect irréel, me donnant l’impression d’être dans un rêve. Pourtant, non, j’étais dans la réalité, mais laquelle ? Entre mon mode d’intériorisation via la méditation et la réalité, il y avait un monde. À un certain moment, j’ai cru que je faisais de la téléportation ; pure folie, me suis-je dit, c’est impossible, et pourtant cette mutation de la réalité stimulait ma curiosité de me laisser aller dans cette expérience inoffensive et bienfaisante.

    Je ne savais pas à quoi m’attendre et je ne m’inquiétais pas pour autant. J’étais tellement bien. Je ne pensais pas au présent de ma vie, ni au futur. C’était le vide total avec moi-même. Un de ces rares moments, ai-je songé, qui nous sont accordés pour faire le plein.

    J’ai pensé que ça pouvait être un voyage astral. Je n’en avais jamais fait, mais qu’est-ce que ça pouvait être d’autre ? Comment expliquer un tel état d’âme ou d’esprit ? Pas de téléportation, pas de voyage astral, alors qu’est-ce que c’était ?

    Je me suis recouché sur le rocher, dans l’espoir de faire le vide de nouveau et, surtout, de retrouver ma réalité qui s’était volatilisée dans une farandole de pensées plus folles les unes que les autres. Je respirais à fond, j’expirais très lentement à répétition, et je continuerais ainsi tant que je n’aurais pas retrouvé mon mode de fonctionnement normal. C’était inutile, plus j’essayais de me détendre, plus une sensation indescriptible m’envoûtait et commençait à me troubler.

    Ne connaissant ni l’angoisse ni l’anxiété, je ne pouvais conclure que c’était de cela qu’il s’agissait. Je continuais à respirer profondément, dans l’espoir d’arriver au but visé : le moi-même que j’avais l’impression d’avoir perdu momentanément. Je n’avais pas peur non plus, ne ressentant qu’une sorte d’inquiétude persistante, je restais confiant, je sentais en moi une douce folie et, du coup, une très grande confiance m’habitait malgré cette situation inconnue et troublante.

    Le temps s’écoulait, mais cela m’importait peu. Je profitais de chaque instant et savourais ce moment privilégié. C’était presque subliminal, mais pourquoi me serais-je privé d’une telle expérience ? Je me laissais aller en continuant mon rituel d’inspirations-expirations.

    Je suis entré dans une métamorphose complète. C’était le vide total. Mes pensées étaient conscientes et présentes ; je n’étais pas mort. Sans savoir ce qui m’arrivait et ne cherchant pas à le comprendre, je me laissais bercer par l’environnement enchanteur qui créait en moi cette sensation de bien-être tout de même perturbante. Mais pourquoi m’inquiéter ? J’étais moi.

    Ma conscience s’est liée à une réalité qui m’était inconnue jusqu’à présent : le divin en moi. Je ne savais pas ce que cela signifiait, je l’avoue, mais je savais que ce contact était précieux et en même temps révélateur. Révélateur de quoi ? Je n’en savais strictement rien. Je continuais à faire le vide en moi, malgré les turbulences qui perturbaient mon esprit, et j’avais beaucoup de difficulté à maintenir le même niveau de concentration dans mon intérieur. Je croyais que j’étais en phase trouble et j’en suis venu à douter que j’étais bien conscient de cette situation. Même si je faisais de gros efforts pour stabiliser mon mode de fonctionnement, je n’y parvenais pas.

    À quoi bon insister ? J’en suis presque arrivé à somnoler ; c’était du moins ce que je pensais. Mais non, cet état me réconfortait tout en me déstabilisant. J’assumais, j’étais un homme qui avait le parfait contrôle de toutes les situations, alors pourquoi aurais-je perdu les pédales dans celle-ci ? Ah non, ce n’était pas pour moi, la perte de contrôle ! Je tentais de reprendre la situation en main, mais il n’y avait rien à faire. J’étais sous une sorte d’emprise inconnue que je ne contrôlais pas. Je me suis laissé aller.

    Finalement, je suis arrivé au vide intérieur. La communion était parfaite et j’ai compris que la plus grande merveille de la création n’est pas celle que l’on nous présente. On a occulté la plus grande. Pourquoi ?

    Le Dieu créateur, et peu importe le nom qu’on lui donne selon les différentes cultures, en créant l’humain, lui a donné sa pleine LIBERTÉ en lui accordant un pouvoir extrêmement puissant, celui de DÉCIDER par sa forme PENSÉE.

    J’essayais d’analyser cette information, d’en comprendre le véritable sens, de réfléchir à cette logique de la Création. Cela relève d’une intelligence supérieure, d’une très grande logique, mais également d’un amour démesuré pour que chaque être humain se réalise dans sa propre vie, indépendamment d’une emprise quelconque sur sa vie. C’est la liberté la plus totale, donnée, je le répète, avec un amour démesuré.

    Quand je suis revenu à la réalité, ma vie a changé du tout au tout. J’ai réalisé que nous sommes libres d’évoluer à chacun notre rythme, en toute liberté, pour développer en nous le divin. Ç’a été le plus beau jour de ma vie.

    Dieu nous a donné un mode de pensée qui nous permet de nous affranchir à travers les multiples expériences d’une vie, celles que nous avons décidé de vivre pour notre propre évolution. Tout un cadeau, d’une valeur inestimable. Mais qui en prend réellement conscience ?

    Ce grand mécanisme nous a été donné sans mode d’emploi. Comment l’exploiter de façon maximale et quel en est le but ? Plein de questions tourbillonnaient dans ma tête. J’étais très excité et, en même temps, habité par une forme de peur, moi qui n’avais jamais connu la peur.

    Cette révélation était inimaginable. Comment est-il possible, me demandais-je, que, depuis le début des temps, personne n’ait interprété les intentions du Dieu créateur ? Personne n’a compris que la pensée est une merveille dotée d’une très grande puissance. Pourtant, depuis toujours, on s’intéresse à ce sujet. Mille et une versions existent, données par des gens compétents et aussi des élus, mais à ce jour, qui nous a donné un mode d’emploi ? J’étais perdu dans ces réflexions troublantes.

    Pourquoi était-ce à moi que l’on révélait ce secret si bien gardé ?

    La quête

    Rendez-vous avec l’inconnu

    Depuis le jour de la rencontre, j’étais perdu, en phase trouble. Je suis retourné à

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