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Le LIVRE DE LA VERITE: La liberté d’Être et de vivre pleinement
Le LIVRE DE LA VERITE: La liberté d’Être et de vivre pleinement
Le LIVRE DE LA VERITE: La liberté d’Être et de vivre pleinement
Livre électronique264 pages4 heures

Le LIVRE DE LA VERITE: La liberté d’Être et de vivre pleinement

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À propos de ce livre électronique

Ce livre ne prétend aucunement détenir la vérité. Il propose plutôt une vision de celle-ci, laquelle vous ramènera à vous, en vous, dans cette vérité pure et sacrée que vous fuyez depuis peut-être longtemps.
La vérité, c’est ce que nous avons tous un jour ou l’autre voulu possé- der. Prisonniers d’illusions et de conditionnements, nous nous sommes attachés à elle, la défendant avec une ardeur parfois empreinte de violence, afin que personne ne puisse ébranler cet univers de croyances et de perceptions sur lequel nous avons fait le lit de notre vie.
L’auteure vous invite à voir la vérité au-delà de la conception mentale où nous la connaissons comme étant le contraire du mensonge. Ce regard, qui confronte les opposés, crée dualités, guerres et conflits en ce monde devenu artificiel, qui détruit et fait souffrir. Comment sortir de ce piège pour vivre pleinement afin de goûter à cette paix que nous convoi- tons tant?
La seule vraie lutte qui soit est celle qui sévit en nous-mêmes, entre la tête et l’Être, le vrai et l’artificiel, la vérité et le mensonge. Qui que vous soyez, si Le livre de la Vérité vous a trouvé, c’est qu’il a quelque chose à vous dire. Répondrez-vous à son appel?
LangueFrançais
Date de sortie24 mars 2021
ISBN9782924941805
Le LIVRE DE LA VERITE: La liberté d’Être et de vivre pleinement
Auteur

Marie-Ève Lamontagne

Riche d’un parcours de plus de 15 ans dans les médias télévisuels, désireuse de communiquer la vérité de ce qu’est l’expérience humaine au-delà des apparences, c’est à titre de blogueuse, d’auteure et de conférencière que Marie-Eve Lamontagne s’est fait connaître. Alors que le monde est en pleine mutation, elle souhaite plus que jamais inspirer chacun à se libérer du carcan de la peur et des conditionnements pour être enfin lui-même, pur et vrai.

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    Aperçu du livre

    Le LIVRE DE LA VERITE - Marie-Ève Lamontagne

    Marie-Eve

    CHAPITRE 1

    Entre la tête et l’Être

    Nous vivons dans l’innocence de l’Être

    jusqu’au jour du choix,

    où nous étouffons la vérité pour la première fois,

    donnant ainsi vie au mensonge.

    Avant de plonger au coeur du sujet de ce livre, j’aimerais faire une incursion dans le monde de l’esprit, car une certaine forme de vérité y vit à mon sens, celle que l’humain a créée. Le mental, mot dont je me servirai tout au long de ce livre en tant que nom masculin, contrairement à son acception courante, est pour moi l’ensemble des structures qui définissent notre personnalité limitée par nos conditionnements, croyances et perceptions. C’est la version de nous qui s’est forgée au gré de nos expériences, ainsi que des émotions et traumatismes que nous portons inconsciemment en nous. C’est le monde de l’ego, de l’ensemble des idées, croyances, perceptions, limites et ancrages qui nous poussent à devenir une version erronée de nous-mêmes.

    Le mental sert à adopter des normes, à répondre à des attentes, à nous adapter et à nous conformer plutôt que de vivre notre vie telle que nous la ressentons au plus profond de nous. La Vérité, que je ressens comme étant l’essence de l’Être, représente la flamme pure de ce que nous sommes, qui ne peut être altérée d’aucune manière qui soit. C’est cet aspect de nous qui vit au-delà du corps, du temps et de l’âme, et qui est empreint notamment de tout notre bagage génétique et émotionnel. Notre Vérité est aussi pure que l’eau des montagnes.

    Nous passons une bonne part de notre vie à pourchasser une image de ce que nous croyons devoir être pour qu’on nous aime et nous accepte, pour connaître le succès et atteindre la paix. Nous nous fixons des buts en vue d’accomplir ceci ou de devenir cela, mais nous finissons tôt ou tard par nous buter à un mur. Il ne peut en être autrement. La route de la quête de soi est sinueuse et jonchée d’obstacles, que nous affrontons pour la plupart, nous rendant ainsi plus forts, mais à cette force vient se greffer un sentiment d’injustice et d’amertume, du fait que nous avons parfois l’impression d’être punis par la vie qui nous prive, pensons-nous, de ce que nous souhaitons véritablement au plus profond de nous. C’est souvent là que l’être humain devient victime ou bourreau, qu’il se soumet ou cherche à contrôler. En cheminant à travers la grande expérience de la vie, il peut arriver un moment où nous voyons notre passé comme négatif pour nous avoir limités et empêchés d’être nous-mêmes, alors que c’est justement ce passé qui nous permet, jusqu’à un certain point, de ne plus choisir ce qui nous a auparavant opprimés. C’est exactement là que renaît la vérité.

    Depuis la nuit des temps, nous cherchons une certaine forme de vérité, mais ironiquement, nous livrons des guerres, physiques ou morales, à ceux qui l’exposent. Nous nous braquons avec mépris et rage contre une perspective qui nous apparaît insensée ou inacceptable, sa simple idée nous confrontant à nous-mêmes. Elle ébranle notre système de croyances. L’accepter comme une possibilité voudrait dire s’exposer à perdre tous ses repères, à perdre le contrôle, et il n’y a rien de plus terrifiant. Quand on s’en remet à qui l’on est vraiment, qu’on lâche prise et qu’on choisit d’accueillir le monde tel qu’il est, on a alors l’impression de perdre son identité, de mourir en quelque sorte. Je suis passée par là. Sincèrement, même si je souhaite voir tout un chacun s’ouvrir à lui-même et aux autres, je comprendrais que certains refusent de s’engager sur cette route. Il faut une conviction profonde de vouloir y marcher, et rien ne peut être forcé ni comparé.

    À mes yeux, la recherche de la vérité a principalement été jusqu’ici une certaine quête de sens et d’information dans le but de comprendre qui nous sommes afin de nous sentir en sécurité dans ce que nous connaissons. La science en est le meilleur exemple. Beaucoup cherchent la vérité dans celle-ci, une réponse à un questionnement ou à un problème : Qui a construit les pyramides d’Égypte? Y a-t-il une vie après la mort? Sommes-nous seuls dans l’univers? Existe-t-il un remède contre le cancer? Ils en arrivent ainsi à confondre faits scientifiques et idéologies, espérant que la science saura les conforter d’une manière ou d’une autre. Nous voulons que quelqu’un ou quelque chose nous confirme que ce que nous croyons être vrai l’est effectivement. Le contraire signifierait changement, inconnu, ouverture, incertitude, dans un monde où nous sommes encore aujourd’hui poussés à vivre dans la peur, la limite et l’oppression.

    Malgré notre grand désir de nous aimer nous-mêmes, nous adoptons encore des comportements de soumission ou de domination, lesquels sont issus du rejet de notre réelle identité et de nos droits fondamentaux. L’humain craint, plus que tout, l’effondrement de son système de croyances, de ce en quoi il croit, car sans lui, il aura l’impression de n’être rien. C’est ce qui m’est arrivé en 2019, juste après avoir passé le cap de la quarantaine. C’est le pire sentiment qui soit pour quelqu’un qui a consacré sa vie à tenter d’être « tout », à tenter d’atteindre cette image du soi idéal qui, croyons-nous naïvement, nous apportera tout ce qu’il nous manque pour vivre heureux et en paix. Là est le plus grand de tous les mensonges.

    Je crois bon de m’attarder un moment à la compréhension de la vérité ou du moins de ma vision de celle-ci. À l’état pur, la vérité est une énergie. Elle nous transporte dans l’expérience. Elle est impossible à définir en des termes précis, pas plus qu’à saisir ou à capturer. Elle est tel l’air que nous respirons et ne peut donc être segmentée. Pour les besoins de la cause, reconnaissant le fait que nous soyons dotés d’un merveilleux esprit qui veut comprendre, étiqueter, classer et posséder, je la diviserai en deux catégories :

    –la vérité de tête

    –et la vérité de l’Être.

    Ici, ne vous prenez pas les pieds dans les mots qui vous turlupinent. Ce ne sont que des lettres assemblées qui servent à illustrer des idées. Tenter de définir quelque chose qui se sent et s’expérimente plutôt que d’être compris rationnellement, c’est un peu comme de tenter d’enfermer l’air dans un verre. Si vous en arrivez à un point où vous avez l’impression qu’un court-circuit se produit dans votre cerveau ou que vous êtes emporté dans le tourbillon du mental, faites simplement une pause. Respirez profondément avant de poursuivre votre lecture ou mettez simplement le livre de côté pour un moment, le temps que les choses se déposent en vous. Vous saurez quand reprendre votre lecture. Quand la lourdeur et la confusion sont au rendez-vous, c’est que vous forcez quelque chose et ce n’est pas ce que l’on souhaite ici. Je ne cherche pas à établir une vérité indéniable ou à fournir des définitions scientifiques parfaites, mais simplement à vous permettre de comprendre ce que je vois et ressens.

    La vérité de tête

    La vérité que j’appelle de tête siège au coeur de l’esprit humain. Elle est la cause de nombreux conflits, dont le plus important sévit en nous-mêmes. Elle crée énormément de tension et de confusion au sein de la société, surtout quand chacun tente d’imposer sa vérité comme étant la bonne. Elle prend sa source principalement dans des systèmes, des idéaux, ainsi que dans des croyances et des perceptions. Ce monde artificiel est un puits sans fond que je me contenterai de définir comme tout ce que le cerveau peut imaginer comme réel, mais qui ne l’est pas.

    La vérité basée sur un système prend sa source dans une structure ou une méthodologie établie par l’être humain. Prenons l’exemple des mathématiques. La plupart des gens sont d’accord pour dire que 1 + 1 = 2. Je crois que personne ne se fera la guerre à ce sujet, qui ne nous interpelle pas émotivement et qui ne met pas notre système de croyances en péril. C’est une convention commune établie et acceptée, de la même façon qu’on accepte d’appeler en français un balai un balai et une fourchette, une fourchette. Or, si l’on remet cette convention en question, demeure-t-elle alors une réelle vérité? Qui a décidé de cette convention? Qui l’a officiellement acceptée comme vraie? Sérieusement, on s’en fout un peu, n’est-ce pas? Soyez simplement conscient que ces règles communes que sont les mathématiques constituent un système que certains pourraient un jour décider de confronter à une vision différente leur tenant lieu de vérité.

    Nous ne pouvons aucunement prouver hors de tout doute en ce sens que 1 + 1 = 2, pas plus que nous ne pouvons prouver que la noirceur appartient à la nuit ou que la clarté appartient au jour. Si l’on regardait un pissenlit par exemple, il serait d’abord associé à son nom établi de pissenlit, puis aux couleurs jaune et verte, à la catégorie des fleurs et enfin à l’espèce végétale. Un enfant pourrait associer au pissenlit l’adjectif « beau », alors que l’adulte qui aime avoir une pelouse parfaite lui associerait celui d’« indésirable », et pourtant, il s’agit du même objet. Si l’on supprime toutes ces étiquettes, définitions ou attributs que l’humain a établis, il ne reste que l’expérience en soi, qui se produit entre une certaine réalité tridimensionnelle et nos sens. Cette expérience est la vérité.

    Voici d’autres types de systèmes auxquels nous nous référons, ni vrais ni faux, qui ne reposent sur aucune vérité indéniable :

    –le calendrier,

    –le temps,

    –la musique, les notes de musique, les gammes et les accords,

    –l’alphabet,

    –les composantes d’une langue, comme les mots, verbes, adjectifs, noms, pronoms et signes de ponctuation,

    –l’argent,

    –les couleurs,

    –les lois,

    –le système d’éducation,

    –le système d’information géographique.

    Nous évoluons dans un monde où règles, symboles et conventions issus de la pensée humaine sont érigés en systèmes artificiels, conçus et construits par l’humain pour l’humain, mais toutefois nécessaires au bon fonctionnement de la société. Certains de ces systèmes ont cependant de moins en moins de sens pour de plus en plus de gens du fait qu’ils ne sont plus en harmonie avec la vérité qu’ils sentent en leur for intérieur. Il n’est donc pas surprenant de voir de plus en plus de gens se dresser contre des systèmes qui étaient jusqu’ici acceptés. La monarchie britannique en est un bon exemple. L’année 2020 a commencé avec fracas, alors que le prince Harry et son épouse Meghan ont renoncé à leur titre d’altesse royale. Ils ont fait le choix conscient de ne plus représenter la couronne pour honorer leur Vérité. Ils ont choisi d’honorer ce qu’ils sentent au plus profond d’eux-mêmes, et ce, même si cela va à l’encontre de ce que la monarchie britannique avait érigé comme vrai jusque-là. Quel courage que de se tenir ainsi debout contre vents et marées! Quel merveilleux exemple à donner au monde, en dépit du malaise qui a pu résulter de leur décision pour certains! C’est quand même quelque chose. Un signe incontestable que le monde change, que rien n’est sûr et que tout peut arriver.

    La vérité basée sur des idéaux prend sa source dans un idéal commun ou individuel, accepté ou non, habituellement improuvable hors de tout doute. Ce peut être le cas d’une religion, d’un courant de pensée ou d’un enseignement. Peu importe notre âge ou notre situation sociale, rechercher la vérité d’un idéal nous pousse toujours à nous questionner. Nous pouvons ainsi passer notre vie à multiplier les points d’interrogation, à analyser, chercher et éplucher, en vain. Une telle vérité nous garde ainsi prisonniers de nos limites mentales, dépendants d’éléments extérieurs pour nous rassurer et nous sécuriser. C’est un autre puits sans fond dans lequel nous pouvons certes trouver des réponses, mais qui peuvent être contredites ou contestées à tout moment. Par exemple, certains prétendent que le vin cause le cancer alors que d’autres affirment qu’il réduit le stress et prolonge l’espérance de vie. Personne n’a vraiment raison et personne n’a vraiment tort. Où se situe la vérité? Tout dépend de la perspective dans laquelle on étudie la question. Il y a trop de facteurs en jeu pour n’établir qu’une seule vérité valable pour tous.

    Si l’on s’acharne à chercher des réponses par l’intermédiaire de notre seul intellect, il y a de quoi devenir fou. Amusez-vous à chercher une vérité sur le Web, par exemple. Toute théorie peut trouver son contraire. Il n’y a pas d’issue. Si l’on en fait un objectif, on peut y perdre la raison. Nous sommes d’ailleurs témoins de ce genre de confrontation des idées en ces temps de pandémie. Chaque opinion, perception ou théorie sur ce qu’est la vérité est jugée, parfois même violemment, par ceux qui pensent différemment, qui croient détenir LA vérité. Cet attachement à nos perceptions est dévastateur et une source importante de conflit. Il donne lieu à un combat sans fin qui nous coûte extrêmement cher en termes de joie de vivre, de paix et de sérénité.

    La vérité ainsi vécue, comme si elle était un trésor qu’il faut protéger, ne peut exister sans le mensonge, son opposé. L’un ne peut aller sans l’autre. S’il y a des gagnants, il y aura des perdants. Si l’on établit qu’une chose est correcte, cela signifie qu’elle peut également ne pas l’être. Si l’on peut réussir, c’est qu’il y a une possibilité d’échouer. Mais qui sommes-nous pour prétendre que ces choses sont la vérité? Gagner, perdre, échouer ou réussir ne sont que des perceptions. Ainsi, ce que l’on dit être vrai implique la possibilité que ce soit faux. Toute quête de LA vérité d’un idéal est au fond un leurre, car elle prend sa source dans le monde illusoire du mental. Pour savoir si Dieu existe, il faudrait d’abord s’entendre sur ce qu’est Dieu et tenter ensuite de prouver son existence. Pour savoir s’il y a une vie après la mort, il n’y a pas une panoplie de solutions, il faut

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