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De chamane à chanteuse de l'âme: De la survie à la vie
De chamane à chanteuse de l'âme: De la survie à la vie
De chamane à chanteuse de l'âme: De la survie à la vie
Livre électronique218 pages3 heures

De chamane à chanteuse de l'âme: De la survie à la vie

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À propos de ce livre électronique

Naïna Aurélie a toujours ressenti sa différence et son malaise dans ce monde. Sa vie semblait être une prison dorée, dénuée de sens. Un jour, elle a décidé que cela ne pouvait plus durer et a choisi de transformer sa différence en force. Elle est passée de la survie à une vie pleine et épanouissante, acceptant sa vraie nature. À 36 ans, elle a découvert sa vocation, utilisant sa voix et le chant pour guérir les autres. Un rêve d’enfant devenu réalité… "De chamane à chanteuse de l'âme - De la survie à la vie" explore la ligne floue entre l’expérience personnelle de l’auteure et les ombres/lumières transmises par ses ancêtres, transcendant le temps. Le voyage vers la paix, l’amour et l’unité se dessine, tissé par le lien qui nous unit tous. C’est également un témoignage de vie, pour redonner de l’espoir à ceux qui en ont besoin, car malgré toutes les expériences et épreuves que la vie peut nous envoyer, le rêve est possible, tout est possible.
LangueFrançais
Date de sortie30 nov. 2023
ISBN9791042209964
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    Aperçu du livre

    De chamane à chanteuse de l'âme - Naïna Aurelie

    Introduction

    Écrire ce livre et le publier est une sacrée étape sur mon chemin de vie. À travers ces lignes, je me mets à nu, je raconte mon histoire sans compromis, sans faux-semblant, en vous exprimant qui je suis, d’où je viens et ce qui me traverse.

    Ma vie, en apparence magnifique, et dont tout le monde rêve sur le papier, allait voler en éclats. À l’intérieur de moi des blessures saignaient, demandaient à être vues, entendues et reconnues. Il fallait en finir avec ces voiles d’illusion. Ce qui m’a donné l’énergie d’aller les voir et les affronter ? Cette petite voix intérieure qui me disait : c’est le moment, libère-toi de tes chaînes.

    Lors de ma première grossesse, je me suis engagée auprès de ma fille. À lui laisser un monde plus apaisé. Alors, chaque jour, cette pensée m’habite et me fait avancer, dans ce perpétuel mouvement de la vie, pour faire ma part.

    Aujourd’hui, je partage mon histoire pour l’intégrer, elle fait partie de moi, je ne la regrette ni ne la rejette. Je l’écris aussi pour toutes les personnes qui se demandent ce qui ne va pas chez elles et pour montrer que le changement est possible. J’ai décidé de faire de ma vie un rêve, mon rêve.

    J’ai commencé à écrire ce livre en avril 2022. J’en avais écrit une quarantaine de pages d’ordinateur, j’étais contente, je les avais écrites en une semaine, je me disais que ce livre allait être facile à écrire. J’ai même dit à une amie « c’est bon dans un mois j’ai terminé ». Quelle arrogance, c’est une part de moi qui existe. Je reconnais son existence. L’histoire sera bien différente.

    Je ne savais pas à quel point l’écriture de ce livre allait être thérapeutique et me permettre de commencer avec sérénité un nouveau chapitre de ma vie. Il y a des surprises de la vie que l’on n’attend pas.

    Le passage dans la machine à laver, image très parlante du processus interne qui se déroula, a débuté à l’automne 2020. Un passage, une alchimie interne qui a pris de très longs mois. À l’échelle de l’univers, c’est une petite goutte. À mon échelle, ce fut long. Si on m’avait dit tout ce que j’allais vivre, je me serais enfuie en courant. Le soir du 31 décembre, je n’ai pas dormi. J’ai eu envie de mourir et de rejoindre les étoiles. Une envie de partir, toute cette vie était vraiment trop compliquée à vivre. Je ne me sentais plus d’attaque pour continuer ainsi, ma vie n’avait pas de sens. 

    À travers ces pages, je vais vous dévoiler mon parcours, mes doutes, mes peurs qui m’ont emmenée sur un chemin bien particulier, à la découverte de moi-même.

    Toute petite déjà, je me sentais inadaptée à ce monde et malheureuse, je devais vivre tout un tas d’expériences pour me libérer des sacs de sable devenus trop lourds avec les années. 

    Je vais vous parler aussi de ma quête de l’amour, celui qui vous donne des ailes, cette recherche de l’harmonie en moi et avec les autres.

    Tout a commencé dans mes rêves : depuis toute petite ma vie nocturne est assez riche. En janvier 2021, avant de me coucher, je formule une demande : Quel travail énergétique suis-je amené à faire ? Le mot qui se présenta toute la nuit est le mot chamane. Je savais de quoi il en retournait à peu près, mais je ne comprenais pas le lien qui m’unissait à ce « costume ». J’avais vu quelques mois auparavant le film « Un monde plus grand » avec Cécile de France qui m’avait bouleversée, mais parler des langages inconnus, faire du tambour et des bruits d’animaux, cela ne me parlait pas et surtout ne me traversait pas. J’avais peur du monde de l’invisible, je ne voulais pas entendre parler des esprits. J’aurais voulu n’y accorder qu’une faible importance, mais je sentais bien que ce pouvait être un message, une clé pour avancer.

    En lien avec le film que j’avais vu, j’ai commencé à regarder des vidéos de Corinne Sombrun pour comprendre son parcours avec le chamanisme. Elle y raconte comment elle se transforme en loup, part en transe et je me demande bien comment je peux avoir tout cela en moi. J’ai une forte intuition et des rêves dits prémonitoires depuis petite. Hormis cela, ma vie est totalement cartésienne, rangée, contrôlée, millimétrée. Suis-je heureuse ? Je ne crois pas, mais je gère et je donne une impression extérieure de réussite et de bonheur. 

    En poursuivant mes explorations et mes lectures sur le chamanisme, je me rends compte que le mot chamane n’est pas un terme à prendre à la légère, il provoque toutes sortes de réactions chez les autres : de l’appréhension, de l’inquiétude, du rejet, de l’admiration.

    Je vois bien que ce « costume » n’est pas neutre. Car, il reste un costume, il ne me définit pas, cela peut changer, tout est impermanence. 

    Pour résumer quelques-unes de mes lectures, je dirais qu’un chaman devient chaman en étant reconnu par les esprits et les membres de sa communauté. Les chamans ont toujours existé, ils font partie intégrante de l’histoire des Hommes. Je serai « validée » par les esprits lors de ce rêve et par mes pairs bien des mois plus tard. Un chaman ne choisit pas de devenir chaman, il l’est au plus profond de lui et cela peut rester en sommeil des années durant. Il doit, à mon sens, avoir déjà expérimenté la vie avant de « se réveiller ». Un chaman oscille pendant une bonne partie de sa vie ou toute sa vie, je ne sais pas vraiment, entre la folie et la conscience. Chaque chaman a sa particularité et sa méthode. La mienne ? Le chant. Le son, le cinquième élément, celui qui unifie le Tout. Aucun chaman ne deviendra mon maître, mon chemin doit se faire seul. Remettre les bonnes disquettes dans l’ordinateur pour qu’il tourne correctement. Me découvrir, apprendre à voyager dans différents mondes, découvrir mes spécificités. J’apprendrai la patience, la découverte, la maîtrise de ce qui me traverse.     

    Naïna n’est pas mon prénom de naissance, je l’ai entendu et accueilli lors d’une méditation, à 36 ans. J’ai utilisé mes deux prénoms quelque temps pour finalement décider de ne garder que Naïna. J’ai rejeté pendant quelques mois mon prénom de naissance, Aurélie. Je me devais d’expérimenter cette dualité, entre la petite fille et la femme finalement. Entre souffrances du passé et histoire du présent. Je ne rejette plus Aurélie, mais utilise désormais Naïna au quotidien.

    La Terre est une planète d’expériences, avec beaucoup d’émotions, de voiles à lever, de souffrances à accepter et en même temps une expérience incroyable à vivre au quotidien dans son confort et son inconfort. 

    Je suis là, comme chacun et chacune pour expérimenter, apprendre, ressentir et aimer. Qui ne cherche pas à s’aimer et à être aimé ? 

    Chaque expérience de vie, bonne ou mauvaise, me fait grandir un peu plus, me permet de me comprendre et m’aimer. Tout cela me permet d’ouvrir mon cœur et être en lien avec les autres.

    Aujourd’hui, je vous partage mon parcours en toute humilité et humanité en espérant que celui-ci puisse être un déclic pour vous mettre en marche vers vous-mêmes. Il n’a pour but que d’éclairer votre inconscient et dire à toutes les parties de vous : Tout est possible. 

    Bien sûr, cela demande du temps, une bonne dose de courage, des ajustements, des larmes, peut-être même des cris de désespoir. Pensez-vous que l’on puisse faire la paix avec des schémas anciens, répétitifs en un coup de baguette magique ? Parfois, on pourrait être tenté de le croire.

    Mon histoire m’a appris la persévérance, la constance et la foi. La foi en une vie simple, heureuse et épanouissante à tout point de vue. 

    À travers ces pages, je ne vous mentirai pas, cela ne fait pas partie de ma configuration. J’en ai bavé, ça a été difficile, éprouvant, challengeant. Et ça l’est encore parfois même si je gagne en stabilité chaque jour un peu plus. 

    Est-ce que je regrette mes choix ? Est-ce que j’aurais préféré m’éviter tout cela ? Je suis heureuse de ce chemin parcouru, je suis fière de moi et de l’amour que je m’apporte quotidiennement. Je me suis choisie, j’ai décidé qu’il était temps de commencer à vivre, d’arrêter de survivre. Je m’observe, je vis ma vie et je fais ma part pour le bien de tous. 

    Je vous souhaite une belle lecture et plongée dans mon univers.

    Préambule

    Avant de vous parler de ma vie, je me permets ce préambule sur ma vision de la naissance, d’une nouvelle incarnation et de nos choix avant d’arriver sur Terre. 

    Derrière une personne se cache une âme, et notre âme n’en est généralement pas à sa première incarnation. Christine André, conférencière et médium, a déterminé 5 niveaux d’âmes : les âmes primaires, les âmes jeunes, les âmes adultes (en majorité actuellement sur Terre), les âmes élevées et les vieilles âmes¹. Savoir tout cela n’est pas destiné à continuer à promouvoir une forme de hiérarchie pour savoir qui est meilleur qu’un autre. Sortir de la comparaison et du pouvoir prendra encore du temps. Cela permet plutôt d’avoir des compréhensions sur ce que chacun vient vivre dans cette vie. Et de reconnaître son parcours. Je fais partie des vieilles âmes, cela ne fait pas de moi quelqu’un de meilleur, de plus évolué qu’une autre. Les leçons qui me sont enseignées sont bien souvent très complexes à intégrer. Des mécanismes sont fortement ancrés en moi et m’en défaire me demande d’y revenir à plusieurs reprises, pendant plusieurs mois parfois plusieurs années, décennies. Je suis venue apporter le savoir, les connaissances de mon âme, pour le bien de tous. Et nous avons tous à apporter, chacun avec des dons d’âme bien particuliers. La magie de l’unité. Cette notion me porte énormément, je me sens liée aux autres, aux animaux, aux végétaux, aux minéraux, dans une gigantesque famille. Nous pourrions aller plus loin et découvrir notre place dans l’univers, mais bien souvent cet infini peut être source d’angoisses. 

    Nous vivons donc de nombreuses incarnations sur Terre, nous venons expérimenter le fait d’être séparé et dans la dualité : le bien & le mal/l’ombre & la lumière/le féminin & le masculin font partie de l’équilibre complexe à trouver au quotidien pour maintenir notre énergie et être au maximum en paix avec soi et les autres.

    Nous nous réincarnons sans cesse pour comprendre, apprendre et évoluer.

    Les Hommes ont beaucoup expérimenté et à l’extrême. Toute chose étant en mouvement perpétuel, le changement est amorcé depuis des milliers d’années maintenant. Tout devant se faire dans le respect des êtres composant la planète, cela prend beaucoup de temps terrestre. 

    Nous sommes tous très différents et finalement nous recherchons tous la même chose : l’amour. Nous avons tendance à mettre le projecteur sur l’extérieur, en analysant la vie des autres, pour éviter de regarder à l’intérieur de soi. À mon avis, cela fait partie du processus, faire de son mieux chaque jour est primordial et chacun apprendra et comprendra au bon timing pour lui/elle. Ce n’est pas agréable et nos mécanismes sont tellement bien huilés qu’il est souvent difficile de s’y mettre. Comprenez bien que nous sommes tous égaux. Aller explorer les vieilles blessures, nos démons, est désagréable pour chacun, car très inconfortable. J’ai, pendant de nombreuses années, procrastiné et c’est OK. Cela faisait partie de l’expérience à vivre.

    Avant de revenir sur Terre, on choisit notre famille et nos apprentissages/leçons de vie pour progresser. On rejoue parfois des schémas sur des vies et des vies, sans réussir à s’en sortir. Je vois cela comme le bilan de fin d’année en entreprise. Avant de venir, on remplit un cahier d’objectifs et le but est d’en cocher le maximum pour ne pas avoir à repasser par les mêmes étapes lors de la vie suivante.

    J’ai cette croyance que nous sommes maintenant à un tournant de l’histoire de la Terre, une nouvelle ère. Ce n’est pas la première fois que la Terre vit un tel basculement, nous le savons, nous en avons les preuves scientifiques. Nous sommes à un moment de l’histoire où nous devons initier la paix avec nos ancêtres et avec nous-mêmes. Nous avons oublié que nous sommes tous liés les uns aux autres, nous sommes actuellement en train de nous en souvenir. 

    Tel un enfant qui apprend à marcher, pour apprendre à aimer, nous devons tomber, nous relever, demander pardon, faire la paix. Ainsi on peut commencer à s’aimer et à aimer les autres autour de nous. Je reviendrai dans un prochain chapitre sur le poids que nous portons de notre histoire familiale et qui est, à mon sens, une des clés pour commencer à vivre sa vie. 

    J’ai choisi ce que j’ai vécu et j’honore ce chemin qui est le mien. Je reconnais aussi la souffrance de ma petite fille intérieure, Aurélie. Observer puis guérir les blessures du passé afin d’avancer, pour ne pas rester bloqué. Trouver le juste milieu, comme en toute chose. 

    Lorsque je parle de ma famille, des personnes qui partagent ma vie, j’énonce des constats, des faits. Je ne juge personne et aucun comportement, je ne raconte pas mon histoire pour dénoncer et ériger des bourreaux et des victimes. De nombreuses personnes de ma famille vont découvrir mon histoire à travers ce livre. Ainsi, je libère la parole avec cette responsabilité de lever les voiles, de dévoiler des secrets enfouis. Que la paix les accompagne sur leur chemin s’ils tiennent ce livre entre les mains. 

    Toute mon histoire me permettra de mettre en lumière ce que j’ai nommé « La Blessure de Naissance ». À mon sens, nous expérimentons tous cette blessure, à des degrés différents. Cette blessure prend son origine dans les conditions de notre naissance (césarienne, couveuse, forceps…), les évènements lors de la grossesse (accident de voiture, perte d’un proche) ou fausse couche avant ou après. Selon la nature de l’évènement, la blessure sera plus ou moins profonde et les conséquences sur les expériences à vivre seront nombreuses. Cette modification cellulaire est un cadeau d’ombres et de lumières. Elle entraîne une ouverture de conscience qui constitue un vrai potentiel dans l’évolution souhaitée et souhaitable de l’humanité. Faire grandir l’amour en est l’enjeu.

    Tout ce que je vous dis dans ce livre ou ailleurs est ma réalité et ma vision de la vie. Ne prenez que ce qui vous parle, ce qui fait sens et laissez le reste. J’ose être qui je suis, sans compromis, dans ma vérité qui évolue constamment. Ce fut difficile pour moi de mettre un point final à ce livre, avec ce regard sur mon monde intérieur et le monde extérieur qui est en mouvement constant.

    I

    Les naissances et l’enfance

    Tout a commencé dans le ventre de ma maman (vous ne l’avez pas vu venir celle-là) et dès le début, j’ai décidé de vivre quelques péripéties. Je constate que la grossesse peut conditionner largement notre vie et toute notre vie si nous n’avons pas l’occasion d’explorer cet aspect de notre être. Je tiens à préciser que le mal-être d’une personne ne peut pas être lié seulement à un évènement et est la résultante de tout un tas de facteurs divers entre transgénérationnel et histoire personnelle.

    C’est un sujet qui est, à mon sens, peu évoqué, mais ce qu’il se passe dans le ventre de la maman, son état émotionnel et les différentes problématiques de santé rencontrées ont un impact sur notre vie. Nulle culpabilité à avoir, chaque âme choisit ce qu’elle veut vivre et nous faisons tous au mieux avec nos blessures. Nous venons lâcher nos sacs de sable et se libérer de la culpabilité en fait partie. 

    Je commencerai à m’interroger sur ma venue au monde lors de ma première grossesse, à 30 ans. J’ai vécu une forte dépression post-partum qui me fera comprendre l’importance de ces premiers

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