e ne pensais pas que ce serait aussi simple de le convaincre. Au mot « tantra », mon mec s’emballe: « OK, on réserve où? » Du coup, c’est moi qui flippe: attends, j’aimerais quand même vérifier deux trois trucs. D’abord, qu’on ne va pas finir tout nus – je suis pudique en dehors de notre couette. Ensuite, qu’on ne va pas changer de partenaire en cours de soirée. Enfin, qu’on ne va pas être entourés de gens bizarres qui disent au lieu de zizi. Au téléphone, Caroline Marie Jeanne, l’organisatrice de la soirée d’initiation, me rassure: oui je resterai habillée, et non je ne vais pas rentrer célib parce que mon mec aura connecté d’âme à âme avec une inconnue au corps astral bien roulé. Le tantra, d’ailleurs, pourrait m’aider à faire sauter toutes ces peurs… À Bali, où Caroline vit depuis six ans, c’est un art de vivre qui s’étend bien au-delà du lit conjugal, et loin des clichés véhiculés chez nous: « Il nous invite à vivre dans la présence, dans la connexion au plaisir, aux sens, à son corps. » Il dans le yoga, ou le dans . Et concrètement, pratiquer le tantra, ça sert à quoi? « À reconnecter à ses sens pour vivre des relations plus vraies et plus intenses. » Go!
