MOI, J’Y CROIS

ous le sentez, ce vent de l’espoir qui nous pousse, en plein milieu de la crise du siècle, à croire que le meilleur est à venir? Cette énergie qui nous rend créative comme jamais pour avancer par-delà les contraintes? Ce n’est pas un hasard si notre petit moteur intérieur est réactivé en pleine tempête. C’est parce qu’on n’a plus le choix: si on veut s’en sortir, il va falloir prendre la barre, la tenir, et choisir la direction qu’on veut donner à sa vie. Lorsque le courage nous manque, lorsque les doutes se réinvitent à la table, lorsqu’un nouveau couperet tombe au JT, on peut lâcher l’affaire et s’apitoyer, ou diriger notre regard vers celles et ceux qui gardent le cap et nous inspirent pour créer notre réalité. Notre culture occidentale nous a appris depuis toujours à croire seulement ce que l’on voit. Mais d’autres cultures nous invitent à un nouveau point de vue: « on voit ce en quoi l’on croit ». Autrement dit, si l’on pense que rien ne va et que la société court à sa perte, on trouvera toutes les preuves pour venir appuyer notre thèse. Mais si on choisit consciemment d’autres pensées auxquelles s’accrocher – « ça va déjà mieux, je le sens », « c’est beau ce dont l’humanité est capable