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Un jour, j'ai osé...: Tome 1
Un jour, j'ai osé...: Tome 1
Un jour, j'ai osé...: Tome 1
Livre électronique181 pages1 heure

Un jour, j'ai osé...: Tome 1

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À propos de ce livre électronique

Un récit authentique d'une aventurière de la vie...Un véritable tourbillon d'anecdoctes où le rire, les frissons, l'émotion nous emportent...Un concentré de bonheur nous faisant vivre cette histoire au plus profond de nous même...

Un récit passionnant qui vous tient de la première à la dernière ligne...
LangueFrançais
Date de sortie13 juil. 2021
ISBN9782322384310
Un jour, j'ai osé...: Tome 1
Auteur

Payen Lauge Sabrina

Née en 1978, photographe depuis 11 ans, Sabrina a toujours eu l'âme artiste sans le savoir...L'écriture est venu comme une évidence.

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    Aperçu du livre

    Un jour, j'ai osé... - Payen Lauge Sabrina

    Pour échanger…

    Facebook : Sabrina Payen Laugé Auteure

    Contact : laviecetteaventure@hotmail.com

    www.latelierdusouffle.e-monsite.com

    Croire en mes rêves,

    Suivre mon intuition,

    Faire ce qui me faisait vibrer,

    Etre ce que je rêvais être…

    Entrée en matière…

    Depuis toujours, j’écris…

    J’ai commencé sur mon journal intime à l’âge de 10 ans, avec toutes les émotions, la sensibilité et l’excessivité de l’âge.

    Puis, est arrivée l’adolescence, où là, les mots ont souvent, dépassé ma pensée.

    J’avais beaucoup de colère, le sentiment que la vie était une jungle et qu’il fallait que j’y fasse ma place.

    L’injustice me mettait dans une colère rouge, que j’exprimais à ceux ou celles qui l’avaient déclenchée. L’impression d’impuissance, de domination étaient les sentiments de ces situations.

    Aucune douleur ne pouvait m’atteindre, j’étais protégée, grâce à cette colère, me semblait-il…

    J’étais loin de la vérité, cette colère me rongeait, me faisait ruminer, prenait toute mon énergie…

    Et me mettait finalement, dans une agressivité constante, je ne savais pas parler sans avoir un ton piquant, je ne m’en rendais même pas compte, c’était devenu une façon normale de communiquer, comme beaucoup d’ados bercés par l’incompréhension.

    Inconsciente de la toxicité de ce comportement…

    Mes émotions du moment n’étaient pas le reflet de mes pensées profondes, juste des douleurs mal exprimées, ces maux et mots posés me permettaient de me libérer…

    L’année de mes 20 ans, fût marquée par un de mes multiples changements, entre autres celui d’arrêter mes études et de partir vivre ma première expérience loin de mon Béarn natal, à Londres.

    Cette année-là, j’ai pris la décision de me séparer aussi, de mon journal intime, enfin de mes journaux car j’en avais plusieurs… Dure décision car il me semblait que c’était toute mon histoire… Ils m’avaient accompagnée durant la moitié de ma vie.

    J’y tenais beaucoup… toutes mes émotions, tous mes ressentis, heureux et malheureux y étaient inscrits sans la moindre demi-mesure, tout était couché sur le papier à chaud…

    J’ai compris que si quelqu’un tombait dessus, l’incompréhension serait totale… Je ne pouvais pas prendre ce risque là…

    Je me suis mise à distance de cette vie sur papier, et sur un coup de tête, j’ai tout brûlé… plus de traces…

    Une page se tourne, je grandis… Du moins, j’essaie…

    Cependant, j’avais toujours ce besoin d’écrire, j’ouvrais alors une page blanche pour écrire des histoires, tenant du roman et de l’autobiographie.

    J’avais du mal à terminer car mon quotidien me dépassait, mes occupations et leurs tracas qui étaient toujours là, pour me rappeler que j’avais mieux à faire.

    Du moins, je décidais inconsciemment de leur accorder du crédit car finalement, on a toujours le choix de ses priorités.

    Je sentais pourtant ce besoin de créer… Je sentais cette petite voix à l’intérieur de moi, qui me le répétait...

    Il m’a fallu attendre que ma vie s’enrichisse et que je poursuive mon apprentissage, pour en être là aujourd’hui…

    J’ai 37 ans…

    Depuis plusieurs années, mon cœur crie, je ne l’écoute pas, je ne veux pas entendre ce qu’il essaie de me dire…

    Je ne veux pas croire à ses cris, à ses douleurs… Ça va sûrement lui passer, un jour ou l’autre…

    Oui, c’est comme ça que j’ai réussi à le faire taire, en l’ignorant, en me mentant à moi-même, du moins un certain temps…

    Mais… Sans que je m’en rende compte, mon cœur s’est mis à crier de plus en plus fort et petit à petit, j’ai perdu le contrôle malgré ma résistance…

    Ma tristesse, comme une fleur fanée, s’est affichée sur mon visage… S’est exprimée à travers mon corps… J’avais du mal à trouver les mots, à comprendre mes maux car ma tête et mon cœur n’avaient plus le même discours…

    Une dualité s’était installée, et fit place au brouillard….

    Des questions existentielles, un besoin de savoir qui j’étais vraiment et de le vivre pleinement…

    Un mal-être s’est emparé de moi, pourtant j’avais tout… Tout ce qui collait à l’image de notre société, au modèle… Mariée, 3 enfants, la jolie maison, il ne me manquait plus que le chien et le poisson rouge.

    Oui, d’apparence… Mais je me sentais incomprise… trop perchée, trop décalée, trop sensible, trop de folie, toujours trop… Du moins c’est ce que l’on me répétait…

    Je me sentais différente sans vraiment comprendre pourquoi, qu’avais-je donc de si particulier, je ne le savais pas moi-même. Habituée à être dans la case perchée, j’y étais restée sans même me poser la question.

    Comme si j’avais enfermé, caché, un oiseau haut en couleur, tout au fond de mes entrailles, et pour entrer dans le moule, je l’avais enfermé dans une jolie cage dorée…

    Jusqu’au jour où… J’essayais vraiment de comprendre…

    Je déroulais ma vie à l’envers, un flash-back sur ma vie de couple… Comment et pourquoi j’en étais arrivée là, j’avais beau réfléchir, la regarder dans tous les sens. Confus, flous, les mots peinaient à arriver…

    Ce n’est jamais la faute de tout l’un ou de tout l’autre, un geste entraine une parole, entraine un comportement, une réaction. Des habitudes qui ne dérangent pas, se prennent puis avec le temps, pèsent jusqu’à devenir insupportables…

    Qu’on le veuille, ou non, nous sommes toujours deux, tout le monde porte sa part, aussi difficile qu’il soit donné de l’entendre parfois.

    Chacun choisit de rester, choisit de mal parler, choisit de tromper, choisit de fermer les yeux, choisit de se taire, choisit de s’oublier, choisit de tout voir comme acquis… Oui, même inconsciemment, nous avons notre part…

    Souvent le même reproche est fait aux femmes… Dès la naissance des enfants, elles deviennent maman et perdent le côté femme... Leur féminité, leur sensualité, ce pourquoi ces messieurs s’étaient retournés, le premier jour…

    Mais je ne suis pas allée sur ce chemin-là, maman poule et ultra protectrice voire même possessive, faut le dire… Mais femme quoiqu’il en soit.

    Ce besoin d’amour… De cet amour indestructible, de cet amour qui ne vous abandonnera pas, de cet amour fou, viscéral, qui rime avec toujours… L’amour de mes filles, c’est cet amour-là qui m’habitait.

    Cet amour qui devient fusionnel, indispensable… Est-ce un amour sain, équilibrant, ça c’est une autre histoire…

    Là dans ma grande maison, probablement trop grande d’ailleurs, avais-je vraiment besoin de ça pour être heureuse ? Je m’en étais persuadée en tout cas…

    Assise sur mon fauteuil près de la cheminée, je tombe sur un magazine de gonzesses !

    Oui, c’est vrai, c’est mon petit péché mignon, j’aime bien de temps en temps, c’est léger et ça me change les idées…

    Je tourne les pages quand je tombe sur un article « et vous où en êtes-vous ? » J’avoue que la question m’interpelle et tombe à point nommé !

    Et voilà ce que je lis :

    « Une véritable question se pose… Pourquoi me suis-je retournée sur lui ou sur elle, pourquoi suis-je restée, pourquoi je me suis mariée, pourquoi ai-je fait des enfants avec… ? »

    Quand on répond à cela, sincèrement et plus en profondeur que le simplisme « parce que je l’aimais », on trouve aussi des réponses à nos choix.

    Par exemple, une personne qui a manqué de structure familiale, voire d’amour, a besoin pour s’équilibrer de construire sa propre famille. Une famille sécurisante, qui rassurera l’enfant qui est en elle, permettra un apaisement, et viendra combler les manquements ressentis dans l’enfance. La vie de couple est alors construite sur la famille, elle peut donc évoluer de façon agréable dans un environnement sain. Sauf qu’un jour, il est possible, que l’enfant comblé, grandisse, et ressente le besoin maintenant de s’envoler pour vivre sa vie d’homme ou de femme. Il ne se sent plus du tout en adéquation avec sa vie actuelle… Un fossé se crée dans sa vie de couple… La vision de la vie change, la cassure menace… »

    À côté, le témoignage d’une lectrice :

    « C’est vrai que nos besoins évoluent, au fil des années, nous sommes rarement conscients de tout cela lorsque l’on démarre une relation… Puis selon l’âge auquel nous rencontrons notre moitié, nous n’avons pas toujours la maturité nécessaire qui nous aurait permis de nous débarrasser de nos schémas sociaux, éducatifs et familiaux… »

    J’étais dans cet amour-là avec mon mari, pendant des années, sans le savoir, j’ai construit ma famille par besoin d’amour familial, ma vision sur lui a évolué avec le temps, j’ai fini par le regarder comme un père.

    Le magazine reprend plus bas :

    « Dans ces cas-là, le point de retour est compliqué, car la vision que l’on porte sur l’être aimé est celle d’un frère, d’un père, d’une sœur, d’une mère… »

    Mais c’est ce qui m’arrive !!! Les images, les mots, commencent à se poser… J’ai l’impression que le brouillard se dissipe…

    Et en même temps ça me fait peur, je ne sais pas si je ne préférerais pas y rester… Dans ce brouillard…Y voir plus clair, m’amène vers des choix, des décisions, dont je ne veux pas, que je redoute terriblement…

    Je continue ma lecture, je veux en savoir plus…

    « Alors qu’un vrai coup de cœur, c’est totalement différent, les attentes ne sont pas les mêmes, du coup, quand avec le poids des années le couple se perd, il a la capacité, s’il s’en donne les moyens, de se retrouver en allant chercher les émotions connues lors des premières années, et donner un second souffle à leur vie de couple… »

    Il a été décelé plusieurs types d’amour par des psychologues*…

    « L’engouement, aussi appelé « coup de foudre » et même tout simplement le sentiment amoureux, se traduisent par une attirance instantanée, intense, quasi obsessionnelle. Un besoin de l’autre de façon viscérale, il y a souvent une perte d’appétit et de sommeil, c’est une réaction chimique de notre corps qui ne dure pas dans le temps mais peut évoluer vers un amour, si au-delà de cette attirance, une vraie connexion se fait entre les deux êtres. »

    Oh là là… Ça… Ça me fait rêver et vibrer rien que de l’imaginer… ! Mon premier amour était cet amour-là. Je ne crois pas que cette intensité reviendra frapper à ma porte une deuxième fois. Il paraitrait qu’on ne le rencontre qu’une seule fois dans sa vie… Et je l’ai tellement cherché après qu’il m’ait quitté…

    Sans le

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