Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Les coulisses de l’amour
Les coulisses de l’amour
Les coulisses de l’amour
Livre électronique225 pages2 heures

Les coulisses de l’amour

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

"Les coulisses de l’amour" dévoile les mystères de l’attachement véritable à travers des récits poignants. Cet ouvrage explore les profondeurs des sentiments humains, mettant en lumière l’estime de soi comme une clé essentielle pour transformer les vies et enrichir les relations. Plongez dans un voyage émotionnel où l’amour se révèle être une force de guérison et de renouveau.

À PROPOS DE L'AUTRICE


Christophe Fabre est un coach spécialisé dans les relations humaines et les dynamiques émotionnelles. Par ses écrits, il guide les individus vers une croissance personnelle, éclairée par l'amour.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie4 sept. 2024
ISBN9791042241063
Les coulisses de l’amour

Auteurs associés

Lié à Les coulisses de l’amour

Livres électroniques liés

Développement personnel pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Les coulisses de l’amour

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Les coulisses de l’amour - Christophe Fabre

    Pourquoi ce livre ?

    Ce livre est un recueil de cinquante-deux textes qui vous mèneront sur votre chemin de l’amour. Son but est de permettre d’apprendre à mieux vous connaître dans un premier temps puis de vous amener à vous poser les bonnes questions pour savoir ce que vous attendez d’une relation amoureuse et comment la vivre dans l’instant présent pour savourer le plaisir et le bonheur de l’amour. Je souhaite que vous puissiez tous vivre l’amour authentique et véritable.

    J’ai écrit ce livre avec le cœur en m’inspirant de mon expérience, de mes lectures, des conférences que j’ai menées et de mon accompagnement en tant que coach en relations que j’ai eu la chance de faire auprès de personnes célibataires et de couples. Ce livre n’a pas pour vocation de devenir une bible de l’amour, car chacun a sa propre définition de l’amour et sa conception sur la façon de le vivre.

    Lors de la lecture, je vais vous mener dans une expérience inédite où vous allez vivre avec vous-même une introspection personnelle sincère qui vous amènera à voir la vérité en face. L’objectif étant de découvrir comment vous aimer inconditionnellement pour pouvoir ensuite entrer dans une belle relation amoureuse et vous épanouir dans votre vie sentimentale.

    Je souhaite que ce livre puisse permettre à chacun d’avancer sur le chemin de l’amour de soi et des autres. Alors je me sentirai accompli de la mission de vie de mon âme qui est de répandre autour de moi l’amour inconditionnel en tant que pilier de lumière.

    La musique fait partie intégrante de ma vie et c’est accompagné de mélodies que j’ai écrit ce livre pour ressentir les émotions que j’ai au plus profond de moi pour être submergé et entrer dans la plus belle des sincérités avec vous en me livrant le cœur grand ouvert. J’ai finalisé ce livre sur des mélodies de « The National » et de « Tinderstick » pour me bercer d’un bel amour qui m’a fait vibrer comme jamais et qui m’a permis de le retranscrire dans mes derniers écrits que je vous livre.

    Ma famille

    Je suis écorché vif, né en 1974 sous un jour d’été, le 18 juillet. Originaire du Pas-de-Calais, dans un petit village à côté de Lens, j’ai grandi dans les corons des mines et je suis issu d’une famille de mineurs et d’ouvriers. Durant ma jeunesse, j’étais un garçon rempli de rêves, dont l’écriture d’un livre. Il m’aura fallu 50 ans pour l’écrire et croire que les rêves sont faits pour se réaliser un jour. Je ne le comprendrais que plus tard, mais j’étais un enfant hypersensible avec un haut potentiel intellectuel. Pour ceux dont ça parle, je découvrirai plus tard que je suis un zèbre. L’amour n’était pas tabou dans ma famille, mais cela restait pudique. Les câlins, les bisous et les je t’aime étaient peu présents. Rapidement j’ai subi cette carence qui m’a suivi adulte et qui m’a mené d’échec en échec dans les relations amoureuses. Pour autant, ne croyez pas que j’en veuille à mes parents, car ils ont fait avec les moyens qu’ils avaient, mais surtout je comprendrais en 2019 qu’ils sont un exemple pour moi de couple qui s’aime avec la pudeur qui est la leur. En 1981, on déclara à ma mère la sclérose en plaques, un handicap qui évolue dans le temps. Cette situation bouleversa toute la famille et ma vie m’obligeant à devenir autonome sans doute plus tôt qu’il ne le faut, mais qui me permettra aussi une fois adulte, d’être un homme indépendant pouvant gérer seul un foyer.

    À la maison, j’étais le cadet, un frère plus grand de quatre ans et une sœur plus jeune de trois ans. J’étais débrouillard et autonome, ce qui permettait à mes parents d’accompagner mon frère et ma sœur qui n’avaient pas les mêmes facilités que moi à l’école. Ce schéma, de me laisser en autonomie gérer mon travail, a créé en moi une blessure d’abandon. À force de faire les choses par moi-même et me rendre compte que mes parents s’occupaient moins de moi, j’ai attiré l’attention d’une façon inappropriée. J’ai arrêté en fin d’école primaire de travailler pour montrer que j’avais aussi besoin d’attention.

    À cette blessure viendra s’ajouter une autre blessure profonde qui me fera perdre confiance en moi et m’empêchera aussi d’aimer, celle d’entendre que je suis un « faquin » et que je ressemble à mon oncle Maurice. Cette blessure n’est pas, tout comme la précédente, volontaire de la part de mes parents et j’ai dû passer par une régression sous hypnose pour la comprendre. Jusqu’à cette blessure, j’avais confiance en moi, je me trouvais beau et intelligent. J’avais une multitude de copines que je ramenais chez elles après l’école et j’étais brillant à l’école. Tout s’est arrêté avec ce traumatisme et je me suis dévalorisé pour devenir un cancre à l’école et m’isoler au point de ne plus entrer en relation avec personne. La blessure de rejet est venue impacter, à ce moment-là, ma vie avec cet isolement que j’ai provoqué autour de moi en faisant tout pour être différent des autres que ce soit dans ma personnalité, dans ma façon d’agir et aussi dans la façon de me vêtir. Sans Karine dont je parle dans ce livre, je n’aurais pas entrepris ce travail de comprendre cette blessure qui pour moi a tout changé dans ma vie, car bien entendu c’est une croyance limitante forgée par mon mental. Mes parents, malgré tout cela, me portent dans leur cœur et je sais qu’ils sont fiers de moi sur de nombreux pans de ma vie même s’ils n’ont pas toujours compris mes choix de vie. Je les aime du fond de mon cœur d’un amour inconditionnel.

    En décembre 2003, mon grand-père est décédé. Un premier décès qui fût un choc pour moi, car c’était une personne qui comptait beaucoup dans mon cœur. Un mineur de fond avec des valeurs et qui était fier de ce qu’il avait entrepris dans sa vie et assez séducteur, tout comme moi. Vous comprendrez par la suite que ce premier décès dans ma vie sera le début de mon pouvoir de résilience que je possède à ce jour et que mon entourage me reconnaît.

    Il me faudra attendre 2019 pour pouvoir ressentir l’amour inconditionnel pour mes parents et pouvoir parler d’amour avec eux et leur dire à ma façon aussi. Par moment, j’ai verbalisé les mots « Je t’aime » surtout à mon père dans les moments les plus difficiles et j’ai parlé de mes doutes en amour avec ma mère. Cette étape fût une libération, de pouvoir exprimer l’amour à mes parents qui ont accueilli mon âme au sein de la famille. L’arrivée dans cette famille n’est pas le fruit du hasard. Dans cette famille où l’amour est pudique, discret et non exprimé. La mission de vie de mon âme commençait, celle de répandre l’amour inconditionnel et notamment à ceux qui en manquent le plus sur cette terre. Voilà la plus grande raison pour laquelle l’univers m’a mis sur le chemin de trois personnes qui seront les piliers pour l’écriture de ce livre, moi, La Rose et Karine.

    Mes études

    Vous comprendrez en lisant le texte « qui suis-je » que je sois atypique. Aujourd’hui, je l’assume pleinement, mais j’ai mis beaucoup de temps pour l’accepter et j'ai compris que le temps est notre allié.

    Comme je vous l’écrivais au préalable, j’étais un élève brillant à l’école primaire jusqu’au dernier trimestre du CM2. Les faits que je vous ai évoqués ont fait basculer ma scolarité, mais heureusement j’avais la chance d’être un haut potentiel intellectuel pour ne pas perdre pied totalement. Durant le collège et le lycée, j’étais un trouble fait qui se faisait détester de tout le monde et cela renforçait ma blessure du rejet. Ma blessure d’humiliation aussi avec un professeur d’allemand qui ne cessait de me dire devant toute la classe que j’étais fainéant et bête. Seul un professeur de mathématiques croyait en moi et voyait mon potentiel. Avec lui, je me tenais à carreau et surtout je travaillais, motivé certes par la peur, car il était strict, mais j’avançais et je ressentais de la fierté du respect mutuel que nous avions l’un pour l’autre. Je resterais sans travailler à l’école jusqu’à mon premier passage du baccalauréat où j’échouais. Ce sera le premier grand échec de ma vie et pourtant j’ai su rebondir grâce à quelques mots que mon père prononcera le soir même de mon échec en rentrant de l’usine. Je craignais sa réaction et pourtant il aura à mon égard les mots justes en me disant : « Est-ce que tu es fier de toi ? » Ce fut le déclic pour moi. Un an plus tard, j’obtenais mon baccalauréat avec 16 de moyenne générale. Il s’en est suivi des études supérieures pour finir avec une maîtrise (équivalent du Master 1 de nos jours) avec mention. J’étais dans une dynamique positive de réussite. J’ai préparé le concours pour devenir professeur de technologie que j’ai obtenu haut la main pour me destiner à une carrière de professeur de Technologie en collège.

    Ma vie professionnelle

    Me voilà lancé dans le grand bain de la vie active. Je me revois dans la chambre de mes parents devant le minitel pour découvrir ma première mutation. J’ai fondu en larmes en découvrant « titulaire sur zone de remplacement » à Bobigny dans le 93 alors que j’avais demandé Rouen ou Caen pour commencer ma carrière. C’était sans doute un signe pour ma future rencontre avec Karine.

    Pendant ce temps, j’étais entré dans ma première belle relation amoureuse depuis deux ans et nous nous apprêtions tous les deux à prendre notre envol pour la région Parisienne. La vie parisienne nous ouvrait les bras avec toute sa richesse et pourtant nous ne savions pas encore ce qui nous attendait.

    Une fois implantés en Seine-et-Marne à Coulommiers, nous étions heureux. Ma première année a été très épuisante, car je travaillais à Bondy Nord dans un quartier très sensible. Durant mes premières heures d’enseignement, je n’ai rien lâché malgré les tests des élèves. Au bout de deux heures, j’étais à bout et je suis entré en salle des professeurs en pleurant tellement j’étais épuisé. Là, j’ai découvert une équipe soudée et les anciens m’ont pris sous leurs ailes pour m’accompagner. Sans le savoir, j’avais gagné le respect des élèves en ne lâchant rien et j’ai passé ma plus belle année d’enseignant de ma carrière. Un dealer qui était dans une classe de troisième m’a dit une fois : « Monsieur, vous savez ce que je fais à l’extérieur, et pourtant je suis présent à chacun de vos cours ! » Ce gamin m’a réchauffé le cœur et j’ai découvert que j’étais fait pour partager ma passion et être dans le social pour aider les autres.

    Ensuite, j’ai été muté sur des postes dans le 77 (Seine-et-Marne) plus proches de chez moi et j’ai pris mon pied avec les élèves, car j’adore la relation à l’autre et voir grandir les personnes à mes côtés. En 2007, après deux incidents de vie que je vous expliquerai dans la partie de ma vie amoureuse, j’ai pris la décision de quitter l’éducation nationale. Je me suis lancé dans une folle aventure de création d’un centre de formation pour adultes à Paris avec un associé capé qui m’a tout appris du métier de chef d’entreprise. Durant quatre ans, je développerai le centre de formation avec de belles enseignes comme clients. Je m’apercevrais, lors de la vente du centre de formation en 2011, que les clients qui collaboraient avec nous étaient surtout attachés au relationnel qu’ils entretenaient avec moi et qui les fera quitter la fidélité qu’ils avaient avec le repreneur. J’étais entré dans ma deuxième vie amoureuse, la mère de mes deux enfants Télio et Romane et elle était d’origine aixoise. Je rêvais de Soleil et de cigales. Alors c’était le début d’une nouvelle aventure entre Aix-en-Provence et Marseille. Je pris des fonctions de directeur général adjoint dans une structure associative destinée aux plus démunies des quartiers nord-marseillais et je revenais aux sources du social. En 2014, mon couple n’allait pas fort bien et mon épuisement professionnel était à son summum faute de mieux me connaître pour espérer la reconnaissance de mes compétences professionnelles. Alors un beau jour de juillet 2014, je me suis écroulé, cramé de l’intérieur et mes émotions sont venues frapper à ma porte pour me dire stop. Le burn-out était présent avec un arrêt aux urgences psychiatriques d’Aix-en-Provence pour me reconstruire pour la deuxième fois de ma vie.

    En 2015, après un retour éclair, je quittais cette association pour faire ma crise de la quarantaine quittant la mère de mes enfants, mon job, ma maison et prenant un virage à 180 degrés. Pour la première fois de ma vie, j’étais à pôle emploi et pourtant je savais que le meilleur m’attendait. J’ai acheté un fourgon, je suis remonté vers mes origines dans le Pas-de-Calais pour acheter des bières artisanales et des produits locaux. Une belle aventure humaine commençait pour moi dans le sud de la France sur les marchés communaux avec la fierté de vendre des produits du Nord. De nouveau, j’entrai dans une nouvelle famille, celle des forains. Deux années nourrissantes au plus près des personnes et j’ai

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1