Avec Toute Ma Force

Par Gabriella van Rij

Au travers d’une série d’entretiens réalisés au cours des Jeux Olympiques d’Hiver de 2010 avec Vancouver en toile de fond, Gabriella partage avec le journaliste Mark Grijsbach le récit d’un vécu honnête et captivant de ce qu’était la vie d’une des premières enfants adoptées transculturelles dans les années 60.

La jeune Gabriella se bat contre l’intolérance, le harcèlement, le racisme et le sentiment d’isolation qui l’ont poursuivie durant une bonne partie de son histoire. Son récit résonne de courage et de sagesse et les lecteurs se sentiront davantage responsabilisés en appréciant son évolution vers la femme qu’elle est devenue.

Que vous soyez un père, une mère, un enfant, une relation familiale ou adopté, vous serez captivés par ce récit. Des commentaires provoquant la réflexion sur ce qu’est réellement l’adoption ainsi que des conseils pour ceux souhaitant adopter et des idées sur les contradictions de la vie, il y a des messages pour nous tous... Fondamentalement, le message de Gabriella souligne “qu’il est tout à fait acceptable d’ETRE soi-même”.

Cet ouvrage est incontournable pour les militants sociaux, ceux qui envisagent l’adoption et pour tous ceux qui recherchent un récit qui touche des idées universelles comme le sentiment d’appartenance et la famille

Maintenant dans sa troisième édition, l’ouvrage très apprécié des lecteurs “Avec Toute Ma Force” est devenu un classique et, fort justement, trouve toute sa place dans nos cœurs.

• Langue: Français
• Éditeur: Gabriella van Rij
• Date de sortie: 10 nov. 2014
• ISBN: 9780986653322

Gabriella van Rij

GABRIELLA VAN RIJ [pronounced "Ray"] is the Kindness Expert, a keynote speaker, and the founder of the #daretobekind Movement. With a brave and compassionate voice, she speaks at businesses, universities, corporate training events, school assemblies, community centers, places of worship, and on network shows, inspiring audiences and organizations to tap into the power of kindness--the most underutilized skill in today's world.In 2010, Gabriella wrote her first book With All My Might, her mesmerizing memoir of one of the first cross-cultural adoptions of the 1960s. In 2014, Gabriella published I Can Find My Might, part self-help and part practical resource for students, parents, and educators. Shortly after her second book was published, she directed and produced a documentary, Our Silence Is Complicity, released in the fall of 2014, to raise awareness on the devastating effects of bullying. Watch Your Delivery, Gabriella's third book, is based on one of her popular presentations of the same name, was published in 2016.Her latest book, Kindness Is A Choice, is a down-to-earth guide on why Kindness is underutilized today, how the lack of it affects every sphere of our lives, and what we stand to gain by choosing Kindness at every opportunity.She has been seen by millions on Dr. Phil, ABC, CBS, NBC, and FOX. She also writes for the NY Daily News.Visit her at: https://www.gabriella.global/

Aperçu du livre

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With All My Might

Gabriella van Rij

Copyright © Gabriella van Rij 2014

Published by We Open Doors, Inc. Publishing at Smashwords

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J’ose vivre

J’ose aimer

J’ose donner

J’ose être

Totalement passionnée

—Citation de Gabriella van Rij

Avec Toute Ma Force

Copyright 2014 – Auteure : Gabriella van Rij

Editeur : We Open Doors Inc.

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être copiée ou transmise sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.

ISBN: 978-0-9866533-2-2

Vous pouvez commander votre copie de ce livre via amazon.com

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Pour davantage d’information à propos de ce livre, ou pour commander plusieurs copies ou encore pour réserver l’auteure pour une conférence ou un exposé, contacter:

Bobbie Folsom: 1.844.888.KIND (546)

Titre original : With All My Might

Traducteur : Claude Talmant

Correcteur : Franck Salanson

Concept de la page de couverture: Norman Thorton

Design de la page de couverture : Gabriel Monty & Rajat Sharma

Design de la couverture arrière: Yoko Matsuoka

1re Edition

Musulmane de naissance, j’ai reçu une éducation catholique…

D’un orphelinat, je suis passée à une famille de diplomates…

De repas simples, je suis passée aux dîners trois étoiles…

Née au Pakistan, j’ai grandi en Europe…

Chaque jour à devoir me défendre dans la cour de récréation : « Cette belle femme, grande et blonde, qui vient te chercher, c’est vraiment ta mère ? »

Nous avons tous été conditionnés ou poussés à nous conformer par les personnes qui nous sont les plus proches. Des problèmes naissent souvent du conformisme. Il est possible de surmonter les deux, de se libérer des contraintes, et de devenir fier de sa propre identité.

Ce livre parle du conformisme, des difficultés et de la diversité.

Soyez fidèle à vous-même !

Soyez vous-même et,

je vous en supplie,

ne vous en excusez point !

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Une dédicace toute particulière

Je souhaiterais dédier mon premier livre à ma fille Alexandra.

Du moment où tu as été conçue, je t’ai attendue avec impatience. J’ai chéri chaque minute de ma grossesse ; ce fut une aventure incroyable.

Tu as été un bébé et une enfant choyée, mais c’est surtout l’adulte que tu es devenue que j’ai appris à admirer et respecter.

Tu es fidèle et aimante, une fois que tu laisses quelqu’un entrer dans ton monde. Alors l’amour et le rire présents en toi coulent à flots.

Tu es mon amie et ma confidente, et je te remercie de faire partie de ma vie ; je ne le prends jamais pour acquis, pas le moindre instant.

Ta « Mama »

Une autre dédicace importante

Je souhaite également dédier ce livre à six femmes remarquables sans qui mon existence et ce que je suis devenue aujourd’hui n’auraient pas été possibles. Ces six femmes m’ont influencée, chacune à sa façon, et elles se sont toujours souciées de mon sort.

A Reshan, ma mère biologique, qui m’a donné la vie et le sein dans les premiers jours de mon existence, et qui a eu la clairvoyance de me remettre à un orphelinat catholique. Merci pour l’amour que j’ai toujours ressenti. Sans que je me l’explique, il semble que ces dix premiers jours aient fait toute la différence.

A Helen, qui s’est souciée du sort d’une orpheline au point d’éplucher l’énorme paperasserie qui me permettrait de quitter le pays et de me retrouver dans les bras de parents adoptifs impatients.

A Maaike, ma tante, qui a fait ce long voyage vers le Pakistan avec son mari pour venir chercher sa future nièce. Ce simple fait mérite un moment de réflexion : voyager autour du globe en 1966 n’était pas mince affaire. Elle n’est plus là pour lire ceci ; c’est pourquoi je remercie ses deux filles d’avoir une mère si merveilleuse qui n’hésita pas à venir me chercher comme si j’étais à côté !

A Marijke, ma mère adoptive, je te remercie d’avoir souhaité accueillir une étrangère dans ta famille. Tu as surmonté la paperasserie et n’as jamais abandonné. Durant les 40 dernières années, j’ai regardé avec émerveillement ton incroyable passion pour certaines choses. Merci d’avoir voulu aider une orpheline, merci d’avoir voulu m’aider…

Nous avons fini par nous rapprocher ; je chéris ces dernières années durant lesquelles nous avons reconnu la personne aimante que chacune d’entre nous était, à sa façon. Merci de m’avoir donné un foyer, Moeke¹.

A Mans, ma tante, qui déborde d’humour, de rires et d’amour. Merci pour l’amour que tu m’as donné alors que j’étais enfant. Tu m’as raconté la vérité, sans rien omettre, et tu as joué la médiatrice à plusieurs reprises entre ma mère et moi, ce qui n’a pas dû être simple puisqu’elle est ta sœur. Merci de m’avoir soutenue toutes ces années, de ne m’avoir jamais oubliée et de ne pas avoir laissé notre relation s’étioler. Tu n’ignorais jamais quand j’étais seule ou que j’avais grand besoin d’un mot affectueux ou d’encouragement. Tu me manques profondément…

A ses quatre enfants, je n’ai pas assez de mots pour vous dire ce que votre mère représente pour moi. Elle fut et restera un rayon de soleil dans ma vie.

A Hans, ma tante, qui fut si douce et généreuse avec moi tout au long des années. Elle me faisait toujours une place chez elle, bien qu’elle eût déjà six enfants. Elle trouvait toujours le temps de m’écouter, me conseiller et m’encourager.

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Un grand nombre de personnes ont croisé mon chemin durant mes pérégrinations. Je souhaiterais remercier certaines d’entre elles personnellement, pour avoir exercé une influence positive sur ma vie. La liste est trop longue, j’ajouterai donc ces dédicaces et remerciements à la fin du livre.

Table des Matières

Préface

Introduction

Novembre 1966

Mars 1988

Novembre 2007

Osez vivre

Maintenant : janvier 2010

L’interview

L’orphelinat

L’adoption

L’arrivée à Amsterdam

L’échec

Février 2010

Deuxième interview avec Mark

Diversité

Racisme

Peur

Une journée à l’Oval

Troisième interview avec Mark

Religion

Divorce

Une autre expérience pénible

La cérémonie d’ouverture

Quatrième interview avec Mark

Les étés à Ottawa

La Rencontre avec Helen et Harvey

Sans espoir

Lâcher prise et tout recommencer seule…

Le refus d’entrer en compétition

De l’or pour le Canada

La cinquième interview avec Mark

La naissance de ma fille

La maternité

Mes beaux-parents

Médailles pour les Pays-Bas

Silence total

Sixième interview avec Mark

La mort de ma mère

Les funérailles

Pas d’amour sans larmes

Parents

L’histoire d’une fugue :

Frères et sœurs

Enfants

Aubade à ma fille

Maris et partenaires

Amis

Seniors

Compagnons à quatre pattes

Vancouver, tu resplendis

Un dernier au revoir à Mark

Vancouver s’est vidée

Yin & Yang : les contradictions de la vie

La perte et la vie

L’amour et la haine

Egoïsme et altruisme

La trêve et la guerre

S’ouvrir et se refermer

Le bonheur et la tristesse

D’un bout à l’autre de l’échelle

Epilogue

Remerciements sincères

La famille

Les trois autres frères

La famille que j’ai choisie

Le centre pour personnes âgées

Notes

Préface

Pourquoi j’écris ce livre ? D’abord, parce que mon histoire est différente dans tous les sens du mot. Diversité, adversité, conformisme et racisme ont joué un rôle important dès le début de ma vie. Je voudrais montrer au lecteur de quelle façon j’ai surmonté ces éléments, comment je suis restée équilibrée et particulièrement comment je suis restée fidèle à mes valeurs et à mes croyances.

Soyez vous-même… contre les souhaits de ceux qui voudraient que vous soyez une autre personne !

J’ai des messages particulièrement forts à propos de la passion et la volonté d’entreprendre. Je suis devenue une experte tout au long de ces années ; il faut une énorme dose de courage et une grande force intérieure pour surmonter ces épreuves.

A chaque fois que vous passez par un moment difficile dans votre vie, vous devez vous ressaisir et continuer à avancer. Je me sens comme « une mauvaise herbe qui repousse sans relâche », un peu comme une balle qui rebondit sans cesse parce qu’elle ne pourrait s’en empêcher !

Enfin, et ce n’est pas des moindres, j’adore pousser ceux qui m’écoutent ou me lisent à penser différemment, « en dehors de la boite » comme disent les anglophones. La vie est comme un magnifique collier de perles. Chaque perle est un chapitre dans la mienne. Les innombrables difficultés que j’ai connues dans les chapitres de ma vie en ont fait un superbe collier.

J’ai été capable de conserver mon innocence et ma naïveté ainsi que ma capacité d’émerveillement pour toutes les petites choses de la vie, capacité que je chéris réellement et que j’espère ne jamais perdre.

Pensez autrement, changez votre approche, modifiez vos schémas les plus ancrés et regardez au-delà de vos habitudes les plus confortables et les plus enracinées…

Donnez à votre vie la chance qu’elle mérite !

Introduction

Je suis assise à cette table de marbre que m’a laissée ma mère et je regarde le soleil couchant sur English Bay à Vancouver, en Colombie-Britannique – Canada. D’incroyables couleurs rose et orange remplissent l’horizon, la mer est calme et la brume atténue légèrement les contours des montagnes. Une paix et une quiétude criantes m’imprègnent pendant que je contemple le spectacle de ce coucher de soleil. Il a fait un temps exceptionnellement doux aujourd’hui.

Les dates : on n’y pense pas quand la vie est continuellement agitée et changeante. Elles peuvent paraitre insignifiantes. Mais, quand plus tard elles nous reviennent en mémoire, elles peuvent avoir un réel impact, elles deviennent tellement saisissantes, comme si le passé défilait devant nos yeux.

Novembre 1966 : je ne me souviens pas clairement de cette date, bien qu’elle ait changé le cours de ma vie à jamais.

Mars 1988 : c’est à cette date que ma fille unique est née.

Novembre 2007 : ma mère est décédée ce mois-là.

Bien des moments de ma vie ont été importants, mais ces trois-là en ont bouleversé le cours même.

Novembre 1966

A l’âge de trois ans, j’ai vécu une puissante manifestation. Je me suis créé une famille, bien que je ne me souvienne que très peu des détails. Comme dans une image, certains éléments sont confus et d’autres, en revanche, très clairs. On m’a raconté bien des histoires et je suis sûre que certaines furent embellies dans le but de mieux me les faire accepter.

J’ai voyagé autour du globe, de Rawalpindi, une petite ville au nord de ce qui était alors le Pakistan Occidental, pour aboutir à Amsterdam aux Pays Bas afin de rencontrer ma nouvelle famille, celle qui m’a adoptée et que j’ai adoptée.

Mars 1988

Cette date est beaucoup plus claire, aucune hésitation. Je peux ressentir les odeurs et les goûts associés à cette expérience comme si c’était hier. Je ne sais pas bien ce que ressentent les autres femmes enceintes, je peux seulement dire que, du premier jour de ma grossesse, je me suis sentie « émerveillée » jusqu’à la naissance de ma très belle fille. Un émerveillement qui a surpassé tout ce que ce que j’ai ressenti jusqu’à ce jour. Une sérénité, une paix et une joie immense. J’étais gratifiée d’un fantastique cadeau. Je ne savais pas que Dieu m’avait écoutée autant au travers de tout de que j’ai pu lui crier de manière confuse, mais je peux dire qu’il m’avait entendue !

A sa naissance, Alexandra est tout de suite devenue ma seule famille. Une tâche immense pour un si petit bébé ; j’étais submergée par l’émotion d’avoir soudainement une famille. Une expérience tellement émouvante qu’il m’est difficile de la décrire avec de simples mots.

Je me suis sentie seule une grande partie de ma vie et je n’ai jamais pu me comparer à quiconque autour de moi. Les mères et les filles, les pères et les fils se ressemblent physiquement et je n’ai jamais eu des points de comparaison avec une famille que je n’ai jamais connue qui auraient pu me parler de ressemblance. Les gens qui ont une famille me disent qu’il n’est pas important de ressembler à un oncle, une tante ou une grand-mère. Mais pour un enfant adopté, c’est quelque chose qu’on recherche intensément, une ressemblance avec un membre de la famille simplement pour nous donner un sentiment de normalité, d’appartenir à quelqu’un.

Et, soudainement, je reçois en cadeau le sentiment d’appartenance et d’être enfin comme tout le monde…

Maintenant, vous devez comprendre (tous ceux qui me connaissent vont sourire en lisant cela), je ne fais jamais les choses comme tout le monde ; j’agis à ma façon et seulement à ma façon…

En tant que Pakistanaise de naissance, regarder dans les yeux de mon enfant et voir des yeux bleus me regarder en retour était proprement stupéfiant… Sa tête était couverte de cheveux, avec une peau laiteuse et des yeux de la couleur de la Mer du Nord en Hollande… j’imaginais que cela changerait avec les années, mais rien n’a bougé. Elle a toujours les mêmes yeux profonds et magnifiques.

En regardant ses yeux, je lui ai promis que je la protégerais avec toute ma force.

Novembre 2007

En me souvenant de cette date, je ne peux retenir mes larmes et j’ai le sentiment d’un terrible abandon au fond de moi-même, car il s’agit de la date de la mort de ma mère. Je ne pensais pas, après une vie pleine de joies et de peines, que la mort de ma mère m’affecterait autant, mais ce fut le cas.

Je vivais au Canada quand j’ai appris sa mort ; un appel téléphonique tant redouté, au beau milieu de la nuit, qui a déclenché un sentiment de perte soudain et un besoin irrépressible de réserver un vol sur le champ pour me rendre en Europe. Debout, dans le funérarium, près de son cercueil, je voyais ma mère pour la dernière fois, sachant qu’elle ne dirait jamais plus : « Gabriella, quand vas-tu enfin te tenir correctement ? ». Je ne verrais plus jamais ce sourire qu’elle ne réservait qu’à moi. Cette femme que j’ai appris à admirer et respecter toute ma vie durant, belle, élancée, était partie à jamais…

Au décès de ma mère, j’ai eu l’impression de faire un retour dans mon passé et je perdis tout sens de qui j’étais et où je me trouvais. Je me suis sentie comme une enfant perdant un être cher. Je perdais celle qui avait pris soin de moi, une protectrice qui m’abandonnait.

Ce sentiment fut terrible.

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Et maintenant reprenons notre récit.

Nous nous rendons tous la vie compliquée et confuse… Je me souviens avoir dit récemment que la vie était comme un aspirateur : elle vous aspire et vous maintient dans un coin en vous empêchant d’en sortir.

Accaparé par votre vie, vous ne vous apercevez pas tout de suite, malheureusement, des cicatrices qu’elle laisse derrière elle. Toutefois, si vous êtes comme moi, vous tirerez quelque chose de positif de toutes ces cicatrices. Nous avons tous eu à faire face à l’adversité, quels que soient notre culture, notre sexe, notre religion ou notre origine ethnique. Nous avons le devoir d’en tirer quelque chose de positif. Ne vous laissez pas abattre…

Mon secret est très simple : ne vous faites pas aspirer par la vie, mais vivez-la le plus complètement possible.

Nous avons tous des rêves et des ambitions. Dès notre plus tendre enfance, on nous pousse à les réaliser. Puis, à l’âge adulte, on nous dit qu’il faut cesser de rêver, que la vie est une chose sérieuse et qu’il est temps de grandir…

Vous souvenez-vous de vos parents lorsqu’ils vous disaient de croire en vos rêves alors que vous étiez enfant ? Puis, tout d’un coup, à votre adolescence, ils vous ont dit d’arrêter « vos bêtises » et de grandir, étonnant ce revirement soudain…

C’est à ce moment que la plupart d’entre nous avons perdu le contact avec nos rêves et nos ambitions. Vous devriez continuer à écouter votre intuition, ce que vous ressentez au fond de vous-même, même si ça vous parait fou. Gardez vos pensées pour vous-même, sinon, vous trouverez immanquablement quelqu’un qui vous fera changer d’idée. La capacité de changer d’idées est bien sûr très importante, mais seulement si elle vient du plus profond de vous-même.

Ne laissez personne vous dépouiller de vos rêves. Ce sont les vôtres et ils sont votre bien le plus précieux.

Osez vivre:

~ Sans mettre votre vie entre parenthèses

~ Sans excuses

~ Tout en encourageant vos rêves à se réaliser

~ Tout en étant courageux

~ Tout en étant aventureux

~ Dans le présent, en étant vous-même

~ Et, par-dessus tout, aimez et aimez encore jusqu’à ce que ça se réalise !

Maintenant : janvier 2010

Vancouver attend les Jeux Olympiques, c’est un moment tellement excitant pour