“CEUX qui savent SAVENT”
Dans Nom, vous faites une proposition politique radicale: celle d’abolir l’enfance et la famille. Pourquoi?
Cette proposition politique s’inscrit dans la littérature, elle n’est pas à prendre au premier degré. Elle s’inscrit dans un livre qui parle d’enfance et de famille, mais qui met en scène une narratrice qui croit en la nécessité d’un geste: celui de se désengager, de se désencombrer, pour tenter d’être moins objet des événements, plus sujet du rapport entre “je” et le monde.
Dans vous laissiez votre robe d’avocate et votre vie familiale pour devenir écrivaine et aimer des femmes. Dans vous parliez de la c’est votre ascendance que vous mettez à distance. Pourtant, on ne peut s’empêcher d’y lire un amour très fort pour vos parents. Assumez-vous ce paradoxe?
