KYLIAN MBAPPÉSUPER-HÉROS DES TEMPS MODERNES
« Il ne faut pas surestimer ce que je fais ; quand je rentre chez moi, je suis normal »
Le théâtre, la musique, les musées : sa mère aura tout essayé pour le détourner de son unique et dévorante obsession ! Un échec à l’époque… mais la graine est semée. Au fil des années, le buteur du PSG s’est affranchi des œillères de la célébrité. Ce solitaire porte un regard attentif sur la course du monde et parraine discrètement de nombreuses ONG. « J’ai envie d’aider », explique Kylian, qui a créé sa propre association, Inspired by KM, pour accompagner des enfants sur le chemin de leur réussite.
Paris Match. Quelques mois avant votre naissance, en 1998, les Bleus devenaient champions du monde. Est-ce au destin que vous devez votre carrière, ou à votre détermination ?
Kylian Mbappé. Je ne suis certainement pas le seul enfant né en 1998! Mais, très jeune, j’ai eu l’ambition de faire du foot. Cela vient de mon éducation, de l’environnement dans lequel j’ai grandi. De ma personnalité, aussi. J’étais déterminé, les certitudes sont venues plus tard, quand j’ai pris conscience que j’avais certaines prédispositions.
Est-ce vrai que vous avez prononcé le mot “ballon” avant de savoir dire “papa” ou “maman” ? Avec une mère handballeuse et un père entraîneur de foot, pouviez-vous échapper au sport ?
Les ballons sont les premiers cadeaux auxquels je me suis intéressé, et c’est par eux que la connexion s’est faite. Ce n’était pas difficile, on ne m’offrait quasiment que cela ! Je baignais dans le foot : mon père, mes oncles, mes tantes,
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