Vous évoquez vos origines sans le détour de la fiction : que vous a apporté le fait de ne pas passer par le filtre du roman ?
Je m’étais fait la promesse de la vérité certes, d’écrire le doute, le questionnement; de regarder en face tout le temps. Mais cette vérité est la mienneintime de naître empêché, sur une plantation de champs de cannes, par la colonisation, par des traditions, par les enjeux de classes sociales, par les tabous, par l’analphabétisme.