Entre Deux Milliardaires: Entre Deux Milliardaires

Par Sky Corgan

Sarah Palmer vit dans sa propre petite bulle. La vie consiste à travailler au café, à discuter en ligne avec des amis et à faire de son mieux pour respecter la morale qui lui a été enseignée à l'école Catholique.

Sa belle-sœur Ethel est tout le contraire.

Quand Ethel accuse Sarah de se faufiler dans une fête sous prétexte d'être des strip-teaseuses, le monde entier de Sarah se retourne. Tout ce qu'elle pensait savoir sur elle-même est en train de changer, et elle ne sait pas comment l'arrêter.

Ce qui devait être une nuit d'intrusion et de plaisir se transforme rapidement en une histoire d'amour inattendue avec un bel inconnu. Tristan Locke est parfait. Trop parfait.  Et Sarah est sur le point d'apprendre que si quelque chose semble trop beau pour être vrai, c'est généralement le cas.

Entre Deux Milliardaires est la première partie d'une série de romans en trois parties.

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 2 sept. 2021
• ISBN: 9781667412078

Sky Corgan

Sky Corgan è un'autrice best seller per USA Today. Vive in texas dove il sole è caldo e gli uomini ancora più caldi. Quando non è impegnata a scrivere il suo successivo romanzo d'amore passionale, le piace pianificare le future vacanze. 

Aperçu du livre

Chapitre Un

« Eureka ! Je l'ai trouvé ! » Ethel franchit la porte de ma chambre. Un large sourire s'étend sur son visage comme si elle avait les meilleures vues du monde.

Je gémis en tournant ma chaise d'ordinateur vers elle. « Ne sais-tu pas frapper ? »

Apparemment, elle ne le fait pas. Elle n’est pas propriétaire de l’endroit.

On pourrait penser qu'elle était propriétaire de l'endroit. Elle ne possède pas l'endroit. Nos parents le font. Mais, si je suis honnête, elle était là en premier. Ma mère et moi avons emménagé il y a quelques années lorsque nos parents se sont finalement mariés.

« Si. » Ethel s'installe sur mon lit, se mettant à l'aise. « Il y a ce gars riche qui organise une fête ce week-end. » Elle me regarde dans l'expectative, comme si elle pensait que je pouvais lire dans ses pensées.

« Et ? » Je ne peux pas cacher l'agacement de ma voix. Ce n'est pas comme si je faisais quelque chose d'important. Il suffit de discuter en ligne avec des amis. C'est le principal de l'affaire cependant. J'aurais pu être nue, et elle est entrée comme si de rien n'était.

« C'est là que je vais rencontrer mon riche mari. » Elle fait un étrange roulement de tête, comme si la réponse aurait dû être évidente.

Je ne peux m'empêcher de rire. « Tu fais ça. »

« Je le suis, et tu viens avec moi. »

« Oh ? » C'est une nouvelle pour moi. Je ne suis pas du tout intéressé, mais je sais que je n'ai pas d'autre choix que de l'entendre. C'est pour ça qu'elle est venue ici, pour dévoiler son plan sournois.

« Ouaip. Toi et Lisa. Peut-être que nous aurons tous de riches maris, » crie-t-elle comme si elle nous imaginait toutes avec un Prince Charmant au bras. Parfois, je me demande comment elle survit, en vivant dans des fantasmes aussi exagérés. Sa vie est un rouleau russe d'espoir irrationnel et de déception. Peut-être que si elle trouvait juste un emploi, elle n'aurait pas à s'inquiéter de trouver un mari riche pour la soutenir.

« Le truc du mari riche, c'est tout toi. » Je souris en tournant ma chaise pour lui faire face. Elle ne va nulle part dans un avenir proche ; je peux le dire.

« Chaque fille veut un mari riche, » soupire-t-elle rêveusement.

« Si vous le dites. » Ça ne sert à rien de se disputer avec elle.

Ensuite, je devrais assister à une course expliquant que la façon d’épouser une riche est la meilleure solution. Les réponses sont évidentes, mais ce n'est pas ce que je veux pour moi-même. Je veux me débrouiller avec un travail acharné, en subvenant à mes besoins, en n’ayant jamais à compter sur un homme.

« De toute façon, tu es là, n'est-ce pas ? » Elle se réajuste sur le lit, me fixant attentivement. Ses yeux sombres sont si grands qu'il est difficile de ne pas se laisser emporter par son enthousiasme.

« Je ne suis pas vraiment intéressé, » j'ai dit, avec hésitation.

« Ma fille, tu n'as même pas encore entendu mon plan. » Elle me retourne la main, jetant sa tête en arrière dans un geste exagéré. Une telle diva.

« Éclaire-moi, alors. » Je croise mes bras sur ma poitrine, m'attendant complètement à quelque chose d'étrange.

« Apparemment, ce type organise des fêtes tous les quelques mois. La sécurité est vraiment laxiste. »

« Ça ne ressemble pas du tout à la façon dont un gars riche gérerait les choses. Es-tu sûr que tu ne parles pas d'une fête dans le ghetto ? » Je la taquine.

« Tais-toi et écoute-moi une demi-seconde. » Elle se met en colère.

Je sais qu'il vaut mieux ne pas en dire plus, alors je fais simplement un geste comme si je fermais les lèvres, souriant tout le temps. La frontière est mince entre jouer avec Ethel et se battre avec elle. J'ai appris cela il y a longtemps quand nous avons emménagé ensemble. Ces jours étaient horribles. Je peux la gérer maintenant.

« De toute façon. » Elle roule des yeux, soupirant son mécontentement.

Il disparaît aussi vite qu'il est arrivé. « Je me suis dit que si nous faisions semblant d'être des strip-teaseuses, nous pourrions entrer facilement. »

J'arque un sourcil, sachant que je suis sur la corde raide avec mon scepticisme.

« Je. Fais semblant d'être une strip-teaseuse. »

C'est un rire.

Je suis la quintessence de la santé.

Comme une écolière Catholique saine, dans un sens très littéral.

Avant que nos parents ne se rencontrent, je suis allée dans une école Catholique exclusivement féminine.

Ce n'est que lorsque le père d'Ethel a convaincu ma mère que je devais apprendre à survivre au sein de la population générale que ma mère m'a finalement transférée dans une école publique normale.

J'étais comme un tel poisson hors de l'eau à l'époque, et honnêtement, je ne pense pas que je me suis vraiment ajusté socialement.

C'est peut-être pour ça que je me sens si mal à l'aise tout le temps.

Eh, bien.

Ça ne peut pas être changé maintenant.

Tout ce que je sais, c'est que j'ai emporté beaucoup de valeurs de l'école Catholique avec moi.

Je n'ai embrassé qu'un seul garçon dans toute ma vie, et je ne rêverais même pas d'avoir des relations sexuelles en dehors du mariage.

L'idée de s'habiller comme une strip-teaseuse juste pour participer à une fête stupide est absurde pour moi.

« Allez, Sarah, ce sera amusant. » Ethel se rapproche de moi sur le lit. « N'as-tu jamais voulu avoir l'air charmant ? »

« Non. Jamais. » Je secoue la tête. Le charme donne aux hommes la mauvaise impression. Le charme, il peut vous causer des ennuis.

« Pouah. Tu es si nul. » La frustration prend le dessus sur la colère qu'elle affichait autrefois. Elle sait que c'est une bataille perdue d'avance. Je ne bougerai pas.

« Tu as Lisa. Vous, les filles, allez vous amuser ! Tu pourras me raconter tout ça après. » J'essaie de la calmer avec un sourire.

Elle se tient debout, le corps strié. « Vous savez quoi, vous ne ferez jamais l'expérience de tout ce que la vie a à offrir si vous continuez à rester dans cette petite coquille que vous avez créée pour vous-même. » Elle presse le bout de ses doigts l'un contre l'autre et les tire vers l'extérieur et autour, créant une coquille invisible avec ses mains.

Je suis parfaitement bien avec ma coquille, je veux dire,