Couvrant ses six

Par Frantz Cartel

Elle était à moi de la protéger et je l'ai laissé tomber.

C'est l'amour de ma vie mais elle a été blessée sous ma surveillance

Assis dans cette pièce stérile

La regarder...sous sédatif...couverte de bleus

Je ne peux pas le supporter, je ne peux pas respirer

Je dois chasser... le faire payer pour ce qu'il a fait à ma Luna

Je l'ai laissé tomber... Je vais lui faire payer

• Langue: Français
• Éditeur: Louis Djimmy
• Date de sortie: 4 août 2024
• ISBN: 9798227944535

Aperçu du livre

Elle était à moi de la protéger et je l'ai laissé tomber.

C'est l'amour de ma vie mais elle a été blessée sous ma surveillance

Assis dans cette pièce stérile

La regarder...sous sédatif...couverte de bleus

Je ne peux pas le supporter, je ne peux pas respirer

Je dois chasser... le faire payer pour ce qu'il a fait à ma Luna

Je l'ai laissé tomber... Je vais lui faire payer

Chapitre 1

:Passe-lui la bague

Luna

Je tourne ma main dans tous les sens, m'émerveillant de la façon dont le clair de lune entrant par la fenêtre de notre chambre danse sur ma bague. Je sens Aiden remuer à côté de moi et se retourner. Il embrasse mon épaule et rit. « Tu continues à la regarder comme si elle allait disparaître. »

Nous nous sommes couchés il y a seulement deux heures, après notre fête de fiançailles « surprise » au bar. Aiden était tellement sûr que je dirais oui qu'il a demandé à Liv de planifier à l'avance. Mon homme prétentieux. Je ris et tourne la tête, cherchant sa bouche. Il me fait plaisir avec un baiser profond et brûlant qui fait recourber mes orteils. Lorsque je me retire, je me retourne pour lui faire face et pose ma main sur sa joue. « J'ai l'impression que c'est possible », répondis-je doucement, le regardant sous mes cils. « J'ai l'impression d'être dans un rêve », admettais-je. Il enroule un bras autour de ma taille et me rapproche. « Sommes-nous vraiment fiancés ? »

Il sourit et touche mon nez, traçant son doigt sur mes lèvres. « Tu as dit oui, alors on doit l'être. »

Je laisse échapper un soupir de contentement. Mes joues me font mal à force de sourire toute la nuit. « J'ai dit oui », je souffle, en faisant glisser ma main sur son bras nu jusqu'à sa nuque. Il se penche plus près et incline sa bouche sur la mienne, nous faisant rouler jusqu'à ce qu'il me couvre. Mes jambes entourent sa taille, et j'utilise mes orteils pour faire glisser son caleçon le long de ses jambes. Je porte un de ses t-shirts sans rien en dessous, et il le soulève par-dessus ma tête, écartant mes cheveux de mon visage.

Ses yeux verts sont irisés et remplis d'un bonheur et d'une excitation tangibles qui pulsent à travers nous, autour de nous. Il est également très excité et cela fait vibrer tous mes points sensibles. « Dis-moi ce que tu veux, Luna. » Sa voix est profonde et rauque. Je trace la ligne de ses cheveux du bout des doigts et lui donne la réponse la plus simple et la plus évidente. « Toi », je murmure. Il penche sa bouche sur la mienne et j'ajuste mon corps pour l'accueillir, enfonçant mes genoux dans ses flancs alors qu'il me pénètre lentement, s'enfonçant jusqu'à la garde d'un seul coup. Je savoure la sensation de notre contact peau contre peau, la façon exquise dont il m'étire. Je suis désespérément amoureuse de cet homme, et de la façon dont il m'aime, j'ai l'impression que mon cœur est prêt à creuser son chemin hors de ma poitrine pour entrer dans la sienne.

Mes hanches se soulèvent à chaque poussée vers le haut, mon corps souffre de lui d'une manière différente. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai soudain l'impression qu'il est essentiel à mon existence même. Et cela me fait peur, d'être si ouverte et vulnérable. J'ai besoin de quelqu'un à nouveau. Mais je fais confiance à Aiden. Et je fais confiance à ses intentions. Je n'aurais pas accepté d'être sa femme si je ne l'avais pas fait. Il me mord la lèvre, ravalant mon gémissement, et j'enroule mes bras autour de ses larges épaules, m'ancrant à lui. Il pose une main sur le bas de mon dos et passe l'autre sous ma cuisse, l'enfonçant plus profondément. J'interromps notre baiser pour reprendre mon souffle, mais je suis haletante à chacun de ses mouvements.

Il est calme et paresseux, ses hanches bougent à un rythme lent et punitif, me remplissant encore et encore. Me poussant au bord de la folie. Je sens ses lèvres sur mon cou, sa langue glisser sur ma peau fiévreuse, et je cambre mon cou. Il mordille ma peau, me donnant la chair de poule. Il y a quelque chose de décadent dans la façon dont il me touche, de respectueux même. Cela aiguise mes sens jusqu'à ce que je sois totalement consciente et consumée par chaque endroit que nous touchons. Son souffle chaud effleure ma peau, faisant monter la température de mon corps en flèche ainsi que mon propre désir irrévocable de l'avoir sur moi, en moi, de toutes les manières possibles. « Dieu », je gémis, essayant de me retenir pour que ça dure. « S'il te plaît », je souffle. « Aiden. »

« Chut... » Il lèche le creux de mon oreille. « Je te tiens. » Sa main se resserre autour de ma cuisse, son autre main soulève mes fesses du lit, carrelant mon corps juste comme il faut. « Oui, » je murmure en me mordant la lèvre. « Comme ça. » La chaleur monte dans mon ventre et mes sens s’animent, mes synapses s’activent dans tous les sens alors qu’Aiden m’arrache mon orgasme. Ma bouche s’ouvre en un cri silencieux, mon corps se referme autour de lui, le serrant. Il s’immobilise et nos orgasmes entrent en collision dans une explosion de lumière, de chaleur et une délicieuse symphonie de sentiments.

Je m’accroche à lui comme si j’étais ma vie, ressentant tout ce qui est imaginable pendant qu’il jouit en moi, son corps rigide, ses muscles tendus. Sa peau est humide, son odeur enivrante et je suis étourdie par le désir, une douleur physique qui, j’en ai peur, ne sera jamais apaisée que par lui. Il laisse échapper un souffle lourd, sa poitrine bougeant dedans et dehors alors qu’il s’efforce de reprendre son souffle. Il parsème mon cou de baisers lents et enivrants, puis lève la tête. Là où je m’attends à voir de l’extase, je vois un léger sillon sur son front.

« Quoi ? » Je demande doucement, reprenant encore mon souffle, redescendant encore d’une extase inimaginable.

« Nous n’avons pas utilisé de préservatif », dit-il, sa voix tout aussi calme. Oh. Je n’y avais même pas pensé. Nous l’avions déjà oublié avant, dans notre hâte de nous déshabiller, et même si nous avons peut-être parlé brièvement d’une famille – nous en voulons une un jour – ce n’est pas comme si nous étions pressés.

« Je prends la pilule », lui rappelle-je en déplaçant mon bras pour pouvoir effacer son froncement de sourcils. Je lui souris et j’avoue : « Je crois que j’aime ça de toute façon. »

Rien n’est comparable à la sensation de lui nu, et j’ai peur d’en être déjà accro maintenant.

Aiden déglutit et expire. « Nous avons parlé d’enfants, mais... » Il secoue la tête. « Si tu tombes enceinte plus tôt ? »

« Alors qu’il en soit ainsi. » J’embrasse son nez. « Ce serait la fin du monde si cela se produisait naturellement, Aiden ? » L'inquiétude commence à me tarauder, je me dis qu'il n'est peut-être pas encore prêt à avoir des enfants, mais il s'en débarrasse rapidement en glissant une mèche de cheveux humides derrière mon oreille et en répondant : « Ça ne me dérangerait pas, non. »

« Moi non plus », j’avoue dans un murmure. Est-ce que j’espère que cela arrivera à cause de ce soir ? Pas exactement. Serais-je dévastée si c’était le cas ? Absolument pas. Je veux une famille avec cet homme, quelque chose à laquelle je n’ai pas osé penser avant de tomber amoureuse de lui. Et il sait que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour ne pas tomber enceinte de mon ex. J’ai été ouverte et honnête avec lui lorsque nous avons eu cette conversation particulièrement inconfortable. C’était nécessaire avant que nous allions plus loin dans notre relation. Mais avec Aiden ? Je peux imaginer toutes sortes de choses que je n’avais jamais eu le luxe d’imaginer avant de le rencontrer. Avant qu’il ne me donne une vie pleine de belles possibilités. Une vie dont j’ai toujours rêvé. Après un dernier baiser, il se roule sur moi et saute rapidement du lit, se dirigeant vers la salle de bain. Il revient avec un linge humide et chaud et s’essuie entre mes jambes. C’est un acte tellement primitif, mais j’ai appris qu’Aiden n’a aucune honte à faire ce genre de choses. C'est encore nouveau pour moi, et j'essaie de ne pas me dérober à sa tendresse, à la façon dont il veut prendre soin de moi de toutes les manières possibles. Il me fait un clin d'œil et retourne dans la salle de bain pour jeter le tissu dans le panier à linge, me donnant une belle vue sur son délicieux cul. Un soupir s'échappe de ma bouche, il est beau et il est à moi. Quand il revient, il s'installe dans le matelas et je me blottis contre lui, ma main posée sur son ventre. « Nous devrons parler à mes parents demain », lui dis-je. « Es-tu prête pour ça ? »

Il tourne son visage vers moi, me regardant avec une affection réservée à ces moments calmes où nous sommes seuls. « J'ai déjà parlé à ton père. »

Mes sourcils se lèvent de surprise. « Quoi ? Quand ? »

Il me sourit. « La semaine où j'ai acheté ta bague. Je sais que je ne l'ai pas rencontré en personne, mais il me semblait juste de me présenter d'une manière ou d'une autre et de lui demander sa permission. J'étais soulagé qu'il sache pour moi », rit-il. Sa main parcourt mon dos de haut en bas, effleurant chaque os de ma colonne vertébrale. Je frissonne de joie et de plaisir.

« Bien sûr, mes parents sont au courant de ton existence », je ris. « Je ne pourrais pas te cacher d’eux, même si je le voulais. Ce que je ne fais pas. Maman a remarqué à quel point j’étais heureuse », je hausse les épaules, « et je lui ai dit que j’avais rencontré quelqu’un. » Je souris. « Papa t’a fait un discours ? »

« Tu veux dire que si tu fais du mal à ma fille, je te tuerai ? » taquine Aiden. « Non. Je pense qu’il savait qu’il n’en avait pas besoin. Je lui ai dit que je savais pour Brantley, et ce qu’il t’a fait, et nous nous sommes liés par toutes les façons dont nous voulions faire payer ce salaud pour t’avoir fait du mal. » Son ton taquin devient sérieux, et toute trace d’humour de mon côté se dissipe. Parler à Aiden de Brantley, et de tout ce qu’il m’a fait subir, a été l’une des conversations les plus difficiles que j’aie jamais eues. J’ai dû expliquer pourquoi le contrat de location qu’Aiden m’avait reproché la nuit où nous nous sommes rencontrés était au nom de mon père, pourquoi j’avais autant de sécurité sur une si petite propriété et pourquoi j’avais un coffre-fort rempli d’argent liquide et aucune carte de crédit à proprement parler.

Aiden était furieux quand j’ai eu fini, et si je ne lui avais pas assuré que Brantley serait arrêté s’il s’approchait de moi à nouveau, j’étais sûr qu’Aiden aurait emmené Jason et Devon avec lui pour trouver Brantley et lui donner une leçon.

Je déteste l’idée qu’il doive un jour rencontrer Brantley. Je ne peux pas accepter ce genre de Karma, justifié ou non.

Aiden sait que je ne veux plus rien d’autre pour continuer ma vie, et c’est ce que j’ai fait. J’ai trouvé des amis ici, un foyer, et je me