Relation illusoire

Par Lexy Timms

Lexy Timms, auteur best-seller USA Today, vous propose une romance sexy et tendre qui vous fera craquer pour le perdant tout au long de l'histoire !

Il grogna. Il vivait un véritable calvaire. N'importe quel homme rêvait de se retrouver dans une chambre à coucher avec une belle femme, mais il devait se rappeler qu'il s'agissait d'une relation illusoire.

Allyson Smith a le béguin pour son patron depuis des années, mais n'a jamais osé faire le premier pas. Quand elle se retrouve sans cavalier pour le mariage de son frère, Allyson raconte à sa famille un mensonge innocent : elle sort avec son patron. Malheureusement, il découvre son mensonge, puis insiste pour se faire passer pour son petit ami et l'accompagner au mariage.

Play-boy milliardaire, Dane Prescott s'affiche toujours avec une nouvelle héritière fortunée à son bras, mais il n'arrive pas à se sortir son assistante, Allyson, de la tête. Il a lutté contre son attirance pour elle, jusqu'à ce qu'il se prenne au jeu de leur relation illusoire.

Un week-end passionné avec son patron pousse Allyson à remettre en question tout ce en quoi elle croit. Tomber amoureuse d'un play-boy aussi fortuné que Dane est contraire aux règles, mais si elle fait juste semblant, où est le mal ?

La série "Le milliardaire imposteur" :
Relation illusoire
CEO intérimaire
Pris sur le fait
Il ne faut jamais mentir

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 14 oct. 2020
• ISBN: 9781071568996

Lexy Timms

"Love should be something that lasts forever, not is lost forever."  Visit USA TODAY BESTSELLING AUTHOR, LEXY TIMMS https://www.facebook.com/SavingForever *Please feel free to connect with me and share your comments. I love connecting with my readers.* Sign up for news and updates and freebies - I like spoiling my readers! http://eepurl.com/9i0vD website: www.lexytimms.com Dealing in Antique Jewelry and hanging out with her awesome hubby and three kids, Lexy Timms loves writing in her free time.  MANAGING THE BOSSES is a bestselling 10-part series dipping into the lives of Alex Reid and Jamie Connors. Can a secretary really fall for her billionaire boss?

Aperçu du livre

BK1 Faking It Title

Copyright 2017 Lexy Timms

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Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée ou intégrée à un système de recherche documentaire, ni transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre), sans l'autorisation écrite préalable du détenteur des droits d'auteur et de l'éditeur susmentionné de ce livre.

Il s'agit d'une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux, marques, médias et incidents sont soit le produit de l'imagination de l'auteur soit utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec une personne réelle, vivante ou morte, des événements ou des lieux est entièrement fortuite. L'auteur reconnaît le statut de marque déposée et les propriétaires de marques des différents produits mentionnés dans cette œuvre de fiction, qui ont été utilisés sans autorisation. La publication/utilisation de ces marques n'est pas autorisée, associée ou parrainée par les propriétaires des marques.

Tous droits réservés.

Relation illusoire

Série Le milliardaire imposteur # 1

Copyright 2017 par Lexy Timms

Couverture par : Book Cover by Design

BK1 Faking It Facebook Cover Art

Résumé du livre Relation illusoire

Il grogna. Il vivait un véritable calvaire. N'importe quel homme rêvait de se retrouver dans une chambre à coucher avec une belle femme, mais il devait se rappeler qu'il s'agissait d'une relation illusoire.

Allyson Smith a le béguin pour son patron depuis des années, mais n'a jamais osé faire le premier pas. Quand elle se retrouve sans cavalier pour le mariage de son frère, Allyson raconte à sa famille un mensonge innocent : elle sort avec son patron. Malheureusement, il découvre son mensonge, puis insiste pour se faire passer pour son petit ami et l'accompagner au mariage.

Play-boy milliardaire, Dane Prescott s'affiche toujours avec une nouvelle héritière fortunée à son bras, mais il n'arrive pas à se sortir son assistante, Allyson, de la tête. Il a lutté contre son attirance pour elle, jusqu'à ce qu'il se prenne au jeu de leur relation illusoire.

Un week-end passionné avec son patron pousse Allyson à remettre en question tout ce en quoi elle croit. Tomber amoureuse d'un play-boy aussi fortuné que Dane est contraire aux règles, mais si elle fait juste semblant, où est le mal ?

Série « Le milliardaire imposteur »

Faking Billionaire Series Poster

Relation illusoire

Livre 1

CEO en intérim

Livre 2

Pris sur le fait

Livre 3

Il ne faut jamais mentir

Livre 4

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Sommaire

Résumé du livre Relation illusoire

Série « Le milliardaire imposteur »

Suivez Lexy Timms

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Présentation du livre CEO en intérim

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EN BONUS, UN EXTRAIT DE INCONNU par Lexy Timms

Résumé

Inconnu - Chapitre 1

Inconnu Chapitre 2

Inconnu Chapitre 3

Inconnu Chapitre 4

Autres livres par Lexy Timms

Série Le milliardaire imposteur

Chapitre 1

Allyson Smith frappa avec la batte de base-ball de toutes ses forces. Elle le regretta aussitôt que la batte toucha la balle. La balle partit dans les airs en direction de la tête de son patron.

Ses yeux s'écarquillèrent. Elle cria son nom, mais c'était peine perdue. Tout semblait se dérouler au ralenti sous les projecteurs du stade. La balle se rapprochait petit à petit du magnifique visage de Dane Prescott. Ce visage parfait qui avait fait la couverture de tous les tabloïds de New York. Un visage qui devait rester intact si elle voulait avoir la moindre chance de survivre à l'enfer du week-end à venir.

Le mariage de son frère avait lieu ce week-end. Et si elle voulait pouvoir tenir sa famille trop curieuse loin de ses affaires personnelles, elle allait devoir produire une photo suffisamment convaincante de Dane et elle ensemble. Ce serait un peu compliqué de paraître intime sur une photo si ton faux petit-ami avait un œil au beurre noir ou saignait du nez.

« Monsieur Prescott, attention ! » Elle se précipita vers lui, ses talons aiguilles s'enfonçant dans l'herbe humide.

Sans savoir comment, elle avait laissé échapper qu'elle sortait avec le riche et sexy Dane Prescott dans sa tentative désespérée de garder sa famille éloignée de ses affaires. Bien entendu, il n'en était rien. Dane sortait avec de riches héritières ou aristocrates, pas des assistantes aussi ordinaires qu'elle. Sa famille ne le savait pas, donc une photo devrait lui permettre d'avoir la paix pour une fois. Mais avant, elle devait sauver son visage.

Dane se baissa rapidement. La balle passa à toute allure au-dessus de sa tête et il se tourna pour la regarder s'éloigner et se perdre quelque part dans le champ extérieur du stade.

Déséquilibrée, Allyson vacilla, trébucha et le heurta. Elle fut saisie de panique à l'idée de tâcher son costume hors de prix avec de la boue.

Il l'attrapa, ses grandes mains la saisissant à la taille et l'empêchant de le traîner au sol. « Je vous tiens. » dit-il.

Ses paroles lui firent ressentir le plus étrange des frissons.

La sensation de ses grandes mains la tenant fermement lui donnait le tournis. Ils ne s'étaient encore jamais touchés de la sorte. Les seuls moments d'intimité qu'ils avaient partagés avaient été les rares fois où elle l'avait aidé à enlever sa veste pour la faire repasser.

Dane cilla et la regarda, ses yeux bleu, hypnotisants et séduisants, lui firent oublier qu'ils avaient un travail à faire. Cela lui arrivait trop souvent. « Vous savez, la première base est par là. » dit-il en faisant un geste vers la plaque. Il lui sourit de son sourire dévastateur, ce qui lui fit presque perdre l’équilibre.

Elle sentait la chaleur de la main encore sur sa taille à travers le fin tissu de son chemisier. Chaque fois qu'il était proche, Allyson en avait pleinement conscience. Elle ne pouvait ignorer sa présence imposante et ce corps musclé, façonné par sa carrière universitaire en hockey sur glace et entretenu par de longues heures passées dans des salles de sport. Le PDG d'une entreprise d'articles de sport se devait d'être au mieux de sa forme, et Dane ne faisait pas exception à la règle.

Pas un jour ne passait sans qu'il ne la laisse le souffle court. Et ce soir, dans le stade, elle osait à peine respirer.

Au son d'applaudissements à quelques mètres d'eux, il la libéra pour se joindre aux applaudissements. Il l'applaudissait, elle. Les dirigeants britanniques qui s'étaient regroupés plus loin sur l'herbe pour assister à leur petite manifestation semblaient apprécier leur démonstration de base-ball.

Dane souriait encore lorsqu'il posa sa main sur le bas de son dos pour la guider vers eux.

« C'était très impressionnant, Mademoiselle Smith. » lui dit John Handel, vice-président de Handel et Compagnie, à leur approche.

« Merci. » dit-elle.

« Allyson jouait au softball au lycée. » expliqua Dane. « C'est la raison pour laquelle elle batte si bien. »

Elle sourit. C'était gentil de la part de son patron de louer ses mérites, surtout que cela n'arrivait pas très souvent. Non pas parce qu'il ne la remarquait pas, mais parce que leur travail leur laissait peu de temps libre. La plupart des jours, ils avaient à peine le temps de souffler, et encore moins celui de faire des éloges.

Dane guida ses invités vers les serveurs qui attendaient avec des rafraîchissements près des stands vides. Alors que le groupe de dirigeants se précipitait vers les serveurs, Dane la prit doucement par le coude et baissa la tête, comme il le faisait à chaque fois qu'il voulait s'entretenir avec elle en aparté. C'était le moment ou jamais.

Après trois ans au poste d'assistante de direction aux côtés de Dane, Allyson connaissait mieux les habitudes de ce dernier que les siennes. Elle se pencha vers lui, l'odeur de son après-rasage, propre et frais, l'enveloppant.

« Je pense que ça s'est bien passé, non ? » Il plaça ses mains dans les poches de son pantalon gris parfaitement taillé. Son costume gris était immaculé, fait main par un grand couturier italien et il coûtait plus qu'un salaire moyen. Pour Dane Prescott, 33 ans, milliardaire, PDG de Prescott Global, cela représentait de la petite monnaie.

« Ils semblent satisfaits. » dit-elle, sa voix si faible qu'elle était à peine audible. Il la rendait si nerveuse.

Il approcha sa main pour repousser une mèche de cheveux qui lui tombait dans les yeux. Un léger tremblement lui parcourut le corps à ce simple contact. Dane était toujours à l'affût du moindre détail. Rien ne lui échappait.

« Et je vous dois tout. » dit-il avec un sourire qui la fit rougir.

Elle baissa la tête, espérant qu'il ne verrait pas ses joues rougir sous les projecteurs. « Je suis sûre que vous auriez trouvé quelque chose, M. Prescott. »

« J'en doute fort. Toutes les bonnes idées viennent de vous. »

Son idée de faire venir les dirigeants britanniques dans le célèbre parc Prescott était probablement bonne, même si elle avait du mal à l'admettre. La plupart du temps, lorsqu'ils avaient un contrat à conclure avec des visiteurs importants, Prescott Global les envoyait visiter une de leurs usines en dehors de l'état, ou jouer au golf, ou encore manger dans un restaurant gastronomique. Cependant, le groupe de Britanniques avaient la possibilité de jouer au golf n'importe où et n'importe quand ; mais quand auraient-ils eu l'occasion de découvrir la splendeur du stade de base-ball emblématique de New York, le Prescott Park, qui appartenait à la famille Prescott depuis des générations ? Ainsi, après avoir visité la ville, ils terminaient leur journée avec cette dernière étape.

« Peut-être pourrions-nous prendre une photo ? » suggéra-t-elle innocemment.

« Excellente idée, nous allons faire des photos de groupe avec nos visiteurs. »

Elle gémit intérieurement. Une photo de groupe était la dernière chose dont elle avait besoin. Après avoir convaincu sa famille indiscrète que Dane n'était pas seulement son patron, mais était également son petit ami, sa famille avait naturellement exigé qu'il l'accompagne au mariage. Il y avait peu de chances de voir cela arriver. En effet, elle ne se voyait pas entrer dans le bureau de son patron et lui demander d'être son faux petit ami pour le week-end. Non seulement elle serait licenciée, mais également profondément gênée.

Sa meilleure chance était donc d'envoyer une photo d'eux paraissant parfaitement heureux ensemble. Malheureusement, avec sa réponse, il venait juste de réduire ses espoirs à néant. Ils se dirigèrent ensemble vers leurs visiteurs britanniques, et tout le monde commença à poser pour les photos. Seulement, à chaque fois qu'Allyson ouvrait la bouche pour suggérer que Dane et elle prennent une photo ensemble, un des dirigeants la devançait.

Allyson posa pendant quinze minutes, aussi infernales les unes que les autres, perchée sur ses talons dangereusement hauts, un faux sourire planté sur ses lèvres.

« Voulez-vous que je vous prenne en photo ? Juste vous deux ? » leur demanda Handel. Si Allyson avait pu embrasser le vieil homme, elle l'aurait fait. Au lieu de cela, elle sortit son téléphone portable de la poche de sa jupe et le tendit à Handel.

« Si cela ne vous dérange pas. » dit-elle en espérant ne pas paraître trop enthousiaste.

Dane apparut à ses côtés. Son cœur se mis à battre la chamade. Le plan fou qu'elle avait concocté allait finalement se réaliser, mais elle doutait de pouvoir le mener jusqu'au bout. Un soudain sentiment d'anxiété la saisit. Ils étaient rarement aussi proches l'un de l'autre. Si elle se mettait à enlacer Dane comme une idiote, cela lui mettrait la puce à l'oreille. Mais si elle restait plantée là comme une cruche, ça ne suffirait pas à convaincre sa famille.

Les mains tremblantes, elle essaya de se rapprocher de lui le plus possible. Au final, c'est lui qui passa son bras autour de ses épaules et l’attira à lui. Le poids de son bras musclé lui fit avoir des papillons dans le ventre. Terriblement nerveuse, elle s'efforça de sourire.

Handel prit quelques photos et lui rendit son téléphone portable. Elle le remercia et se mit immédiatement à taper un message auquel elle joignit une des photos. Elle s'assura de l'envoyer à son frère et à ses parents. Elle transféra même le tout à sa sœur aînée pour faire bonne mesure. Voilà ! Ils allaient enfin la laisser en paix et elle pourrait se rendre seule au mariage en toute tranquillité.

« Vous avez l'air extrêmement satisfaite de vous-même. » murmura Dane.

Sa voix la fit pratiquement sortir de sa peau. « Oh merde, Dane, vous m'avez fait peur ! »

Il inclina la tête avec une expression amusée sur son visage.

Allyson laissa échapper un cri de surprise. « Je suis vraiment désolée ! Je voulais dire M. Prescott. » Flûte, qu'avait-elle dit ?

Il rit doucement. « Pas de problème. Je sais qu'on travaille encore, mais vous pouvez vous lâcher un peu, Allyson. »

« Merci. C'est juste que... »

« Vous avez beaucoup de choses en tête ? » termina-t-il doucement, son regard bleu intense fixé sur le sien. Elle vit une lueur taquine dans ses yeux, comme s'il savait ce qu'elle venait de faire. Comme s'il avait découvert son secret. Son regard lui donnait l'impression d'avoir agi comme une enfant indisciplinée. « Pourquoi êtes-vous si nerveuse aujourd'hui ? Cela ne vous ressemble pas du tout. »

Rien ne lui échappait. Dans le monde des affaires, son souci du détail avait causé la perte de beaucoup de ceux qui pensaient pouvoir le contrarier. Il appréciait les personnes qui travaillaient dur et faisaient preuve de transparence, mais avait une sainte horreur de ceux capables de poignarder quelqu'un dans le dos ou ayant pour habitude de brûler les étapes. Et ce soir, elle avait abusé de sa confiance. Elle s'était servie de lui pour un mensonge. La culpabilité la rongeait.

Elle se mordit la lèvre, essayant de trouver un nouveau mensonge. « Ce n'est rien. »

« Il fait froid. » Il commença à ôter sa veste pour la lui donner. « Vous devez être gelée. Comment ai-je pu manquer cela ? »

Il avait raison. Le fond de l'air était frais en cette fin du printemps. Mais elle était si désespérée de mener son petit projet à bien qu'elle s'en était à peine rendu compte.

« Merci. » Elle enfila sa veste. Elle était si grande qu'elle avait l'impression d'y être engloutie. Elle plaça son téléphone portable dans une des poches. Il y avait quelque chose de dramatiquement intime à porter ses vêtements. Quelque chose de trop familier entre employeur et employée.

Allyson regarda dans ses yeux bleu. Elle s'y perdit ; encore une fois. Au début, elle s'était dit que les sensations qu'il lui faisait ressentir n'étaient que la réaction d'une fille célibataire pour son séduisant nouveau patron. Ses cheveux blonds ondulés contrastant avec sa peau hâlée et ses yeux bleu azur ne passaient pas inaperçus. Tout en lui rappelait une journée à la plage et le sable chaud, doré et tellement tentant. Sa présence était saisissante. « N'avez-vous pas froid, M. Prescott ? »

Dane lui dit en levant ses mains « Allyson, ça suffit. Vous n'avez pas besoin de penser à mon bien être non-stop. » Il remit ses mains dans ses poches. « Vous avez des projets pour le week-end ? »

Elle déglutit avec difficulté. Elle trouvait cela tellement angoissant de parler de tout et de rien avec son patron. Il lui semblait beaucoup plus facile de ne parler que de travail. « Je suis demoiselle d'honneur au mariage de mon frère. »

« C'est formidable. Félicitez-le pour moi. C'est l'avocat, non ? »

Elle fit un signe de la tête. « Oui. Maman et papa sont si fiers de lui. » Elle grimaça en attendant la trace d'amertume dans sa voix. Ses parents lui rappelaient tout le temps combien son frère et sa sœur avaient réussi dans la vie. James était avocat et sur le point de se marier avec un neurochirurgien.

Alors qu'elle n'était rien de plus qu'une simple assistante. Bien qu'elle ait réussi à se trouver un appartement chic à New York, elle était toujours désespérément célibataire. Une chose que sa famille lui rappelait continuellement.

« Mais vous ne l'êtes pas ? » Les mots de Dane l'arrachèrent à ses pensées.

« Non, ce n'est pas ça. Je voulais dire... »

« Parfois, les parents peuvent être insupportables. » dit-il. « Les miens le sont. Je comprends tout à fait que vous soyez un peu réticente à l'idée d'aller à ce mariage. »

Avant qu'elle ne puisse répondre, un des dirigeants appela Dane.

« Il est temps de rentrer. » dit-il. « On peut s'arrêter au bureau pour prendre nos affaires et ensuite je peux vous déposer chez vous. »

« Merci beaucoup. » Il se comportait toujours de manière irréprochable avec elle. Le travail était exigeant, mais Dane respectait ses employés. Après avoir dit au revoir à leurs visiteurs, Dane et elle se dirigèrent vers sa voiture de fonction. Elle avait l'estomac noué. L'idée de l'avoir dupé la rendait malade.

Il l'aida à prendre place dans le siège passager et quitta Prescott Park pour retourner au siège de l'entreprise. Le bureau était fermé pour la journée, mais comme toujours, quelques employés travaillaient encore.

Quand Allyson arriva à son bureau juste devant celui de Dane, elle retira sa veste et la lui rendit. Elle se concentra sur son travail et s'assura de classer les documents importants, puis elle saisit son sac à main, attrapa les clés de son appartement et se mit à chercher anxieusement son téléphone portable.

« Vous cherchez ça ? »

Elle se retourna et trouva Dane appuyé contre la porte de son bureau, brandissant son téléphone portable, ses sourcils froncés et le reste de son visage fermé.

Son cœur se serra. Oh, non.

« C'est quoi cette histoire de petit ami ? » En entendant sa question, elle pria pour que le sol s'ouvre sous ses pieds et la fasse disparaître.

Chapitre 2

Allyson n'était jamais à court de mots.

Il n'arrivait pas à se souvenir d'un moment où elle n’ait jamais manqué de répartie. Mais alors que Dane la regardait sombrement, sa bouche s'ouvrit et aucun son n'en sortit. Il lui était impossible de savoir si elle essayait de lui mentir, mais elle devait avoir assez de bon sens pour savoir qu'il n'allait croire à aucune histoire loufoque.

« Alors ? » demanda-t-il. De quel droit s'est-elle permise ce mensonge ? Il ignora la voix intérieure lui demandant qui lui avait permis, lui, de regarder son téléphone.

Elle déglutit. « L-Laissez-moi vous expliquer. »

« J'attends. » dit-il d'une voix forte.

« J'ai menti à ma famille à votre sujet. »

Il la regarda, surpris. Elle n'allait donc pas inventer une histoire à dormir debout. Cela au moins, c'était appréciable. « Sur quoi avez-vous menti ? »

Elle essuya le tissu de sa jupe avec des mains tremblantes. Cela devait être moralement épuisant de faire face à ses actions, mais il n'allait pas lui faciliter la tâche. Elle venait de briser sa confiance, et il méritait de savoir pourquoi.

Allyson s'éclaircit la gorge. « J'ai dit à ma famille qu'on sortait ensemble. Je suis désolée. Vraiment, je le suis. J'ai