Torn: Partie Deux

Par Sky Corgan

Le deuxième épisode d'une série romantique sombre par une auteure en tête des meilleures ventes d'USA Today.

Piper Gravatt menait une vie parfaite. Elle venait d'obtenir son diplôme et elle était sur le point d'épouser l'homme de ses rêves. Rien ne s'est passé comme prévu.

Un évènement douloureux a éveillé des désirs sombres et il n'y a qu'une seule manière de noyer son chagrin. Sa nouvelle devise : ne jamais tomber amoureuse. Ne jamais s'abandonner complètement.

La vie est sans espoir, si ce n'est le plaisir. Il n'y a qu'un seul endroit où Piper peut se réfugier pour obtenir ce dont elle a besoin pour survivre. Club Fet, où les hommes sont sexy et les actes de luxure sont audacieux.

La discrétion n'est cependant pas toujours de mise, surtout quand des chemins ne se croisent pas au bon endroit. Des hommes puissants rôdent dans l'ombre et l'un d'eux, en particulier, est décidé à détruire Piper.

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 6 avr. 2019
• ISBN: 9781547576524

Sky Corgan

Sky Corgan è un'autrice best seller per USA Today. Vive in texas dove il sole è caldo e gli uomini ancora più caldi. Quando non è impegnata a scrivere il suo successivo romanzo d'amore passionale, le piace pianificare le future vacanze. 

Aperçu du livre

CHAPITRE UN

PIPER

––––––––

Sur la piste, je résiste. Dans la zone de jeu, c'est une toute autre histoire. Il y a des règles à suivre. Si le dominateur est bon, je me soumets sans hésiter. Parfois, se laisser aller est la meilleure des libérations, mais il faut que ce soit pour les bonnes raisons, pour la bonne personne.

« Comment tu veux qu'on s'amuse ? » L'air calme et posé, Sir Jeremy est appuyé contre le mur de la zone de jeu privée où il m'a emmenée.

Il m'a dit son nom au bar.

J'avance nonchalamment vers lui comme un chat sur le point de bondir sur sa proie, mes doigts glissant sous la doublure de sa chemise ouverte. « Vous avez dit que vous alliez me briser... »

« Hé bien, quel genre de dominateur serais-je si je ne prenais pas en compte ce que toi tu veux ? » Il me toise, d'un air amusé, mais ses yeux trahissent son désir.

« Allez-y aussi fort que vous pouvez. Et ne vous arrêtez pas avant que je ne vous le demande. » Je retire mes mains pour donner un petit coup de poing taquin sur son épaule, puis je me tourne et je marche vers le centre de la pièce.

« Il faut un mot de sûreté. » Il repousse le mur avec son épaule pour s'avancer.

« J'en ai pas besoin. » Je jette un coup d’œil en arrière vers lui et la commissure de ses lèvres se plie pour former un sourire narquois.

Il avance lentement vers une chaise pliante en métal située dans un coin de la pièce. Pendant un instant, je crois qu’il va s’asseoir et m’ordonner de me déshabiller. C’est comme cela que beaucoup de dominateurs commencent. Ils aiment regarder une femme se déshabiller. Je sais faire un petit strip tease très sexy s’il le faut, mais je préfèrerais largement que ce soit lui qui me déshabille. Du moment qu’on finit par en arriver à la douleur et la baise, c’est tout ce qui compte en fait.

Il tire la chaise et la pousse vers moi. « Remonte ta jupe et assieds-toi à califourchon sur la chaise. Face à moi. »

C’est une demande intéressante qui pique instantanément ma curiosité. Je m’exécute, mais j’ai un peu de mal à faire passer la jupe en cuir serrée par dessus mes hanches. Elle est conçue pour être descendue, pas remontée. J’espère qu’elle ne va pas s’étirer et s’abîmer. Je ne discute pas les ordres d’un dominateur aussi beau, sauf s’il est con.

Je m’abaisse sur la chaise comme je m’abaisserais sur une verge, les jambes écartées, le dos légèrement cambré. Sir Jeremy me mate sans vergogne. Son regard suit la courbe de mes fesses complètement exposées. Seule la ficelle de mon string couvre ma raie. Puis, ses yeux descendent encore vers la dentelle de mes bas. Il a l’air plutôt content, son visage prend une expression de prédateur.

« Vous aimez ce que vous voyez ? » Je tends la main pour me claquer les fesses.

« Ne te touche pas. » Il secoue la tête. « Il n’y a que moi qui ai le droit de te toucher pendant tout le reste de la nuit. »

J’aime cet ordre, j’imagine ses mains sur moi. Mon corps a soif de son contact, de sa colère. Je sens déjà l’humidité qui se concentre entre mes jambes et nous n’avons même pas encore commencé. Ce n’est que le début de la soirée et je suis déjà prête pour une scène.

« Tout ce que vous voudrez, Sir. » Je souris.

Ma tête est brusquement tirée en arrière. J’en ai le souffle coupé. Il s’est déplacé tellement vite que j’ai à peine eu le temps de m’y préparer. En quelques secondes, il est derrière moi, son poing dans mes cheveux, son haleine chaude caressant ma nuque, ses douces lèvres chuchotant par-dessus mon épaule.

« Il y a quelque chose de drôle, Piper ? »

« Non, Sir », je ne reconnais pas ma voix.

« Bien. Il n’y aura rien de drôle dans la façon dont je vais t’utiliser et te baiser. » Sa main se resserre encore dans mes cheveux, j’ai presque mal au cou. « Je vais faire tout ce que je veux de toi ce soir. »

Mon corps se réveille à ces mots. Mes tétons durcissent dans mon corset. Oh oui, s’il te plait. Baise-moi. Sois intraitable. Je n’ose pas prononcer ces mots, je sais qu’il ne veut pas que je parle. Il veut que je crie. Que je gémisse.

Sa main libre m’entoure et attrape un de mes seins. Je le sens à peine à travers le tissu épais de mon corset. Il ne me tient pas fort pour m’exciter et ça marche. Il sait que j’ai envie qu’il déchire l’avant de mon corset comme dans une romance d’époque pour faire jaillir mes seins par dessus mon haut avant de me