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Comment garder un cowboy
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Livre électronique112 pages1 heure

Comment garder un cowboy

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À propos de ce livre électronique

Quand Alex Killarny découvre que la nouvelle vétérinaire n’est autre que son premier amour de la fac, tout part à vaut l’eau. Le fait de remuer le passé et de raviver les vieilles blessures que le père d’Alex avait infligé à la famille de Madison la rend défensive et Alex s’en prend plein la figure.


Elle est très claire. Elle ne veut plus de lui.


Mais Alex ne peut ignorer ses courbes si sexy. En plus, Alex-ainsi que ses chevaux, ont besoin d’être soignés.


Madison découvrira-t-elle Alex sous un autre jour, et peut-être lui donnera-t-elle une seconde chance ?

LangueFrançais
Date de sortie10 avr. 2019
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    Aperçu du livre

    Comment garder un cowboy - Jessa James

    l’auteur

    1

    ALEX


    Quand je sortis de ma maison ce matin-là, je respirais l’air frais qui soufflait depuis les collines, dans mon coin du Kentucky et je fermais les yeux, savourant le moment pour une seconde de plus. J’avais beaucoup à faire au ranch aujourd’hui, mais je voulais encore profiter pendant une minute de la tranquillité de cette partie du ranch, qui était aussi la plus isolée.

    Mon père savait ce qu’il faisait quand il m’avait donné ce coin de terre. Tout le monde savait que j’étais le plus « ermite » des frères Killarny. J’aimais juste faire les choses à ma manière et décider de comment mener ma vie. Même si j’étais proche de mes frères, à différents degrés, j’étais celui qui préférait passer une soirée tranquille chez lui et s’éloigner du tohu-bohu qui semblait suivre mes frères. Il semblerait que dès qu’il y avait deux frères quelque part, la conversation dégénérait soit en discussion houleuse soit en un match de lutte.

    C’est juste qu’on aimait se moquer les uns des autres. Ma mère avait été très patiente avec nous, mais je savais que, de son vivant, on lui avait causé beaucoup de chagrin.

    Elle avait essayé sans relâche de nous éviter les ennuis, et à part quelques nuits où, bourrés, on avait fini au poste de police, nous n’avions jamais été incarcéré pour quoi que ce soit de plus grave. On lui avait causé du souci, et je savais qu’elle voulait notre bonheur à tous et qu’elle avait plusieurs fois prié pour que cela arrive.

    Depuis que ma mère nous avait quitté, les choses au ranch n’avaient plus été les mêmes. On continuait tous nos vies, d’une façon ou d’une autre. Les choses avaient encore plus changées quand mon père avait décidé de tout quitter pour aller vivre au Costa Rica. Ça ne m’avait pas vraiment surpris. Je savais que mon père avait du mal à faire son deuil et le meilleur moyen d’y arriver était de s’éloigner de ce qui lui rappelait le plus ma mère : le ranch qu’ils avaient construit tous les deux, à la mort de mon grand-père.

    Le Domaine Killarny était fait de vastes étendues vertes et de collines. C’était parfait pour élever des chevaux et ma famille avait fait sa place dans leur élevage depuis plus de cent ans et continuait d’élever des pur-sang qui figuraient parmi les plus rapides et les plus recherchés du pays- et dans le monde. On ne savait jamais qui allait appeler pour faire l’achat d’un cheval de l’élevage Killarny. On avait vu des princes et des cheiks visiter notre élevage au fil des ans quand nos juments les plus réputées poulinaient.

    L’élevage était la passion de mon père et, pendant que notre mère se battait contre le cancer, n’avait plus été sa priorité. Maintenant, tout était revenu à la normale, tout au moins, aussi normal que les choses puissent l’être, sans mon père et ma mère pour mener la barque. On attendait d’autres poulains et on approchait du moment de l’année où on allait devoir vérifier si nos juments étaient pleines. Et cela figurait tout en haut de ma liste des tâches de la journée.

    Je fermais la porte derrière moi et remontais la route. Il y avait environ huit cents mètres de la grange à chez moi, et j’appréciais cette petite marche. Même si je préférais être à cheval, je ne voyais pas l’utilité de bâtir ma propre écurie devant chez moi, comme l’avait fait certains de mes frères. J’appréciais le fait d’être un peu coupé du reste du monde. Ma maison était entourée de nombreuses pâtures où quelques chevaux des Dakotas paissaient et, juste derrière la maison, commençait la forêt, qui devenait plus sombre et plus dense au fur et à mesure que l’on s’y enfonçait.

    Cette forêt appartenait aussi aux Killarny et une partie n’en serait jamais déboisée, pas par nous en tous cas, car elle faisait office de tampon entre notre domaine et notre voisin le plus proche.

    En remontant la route pour aller jusqu’à la grange, je pus voir Emma, ma nièce, sur sa jument Saoirse. Elle ne m’avait pas vu, vu ce qu’elle s’apprêtait à faire. Elle se pencha en avant, talonna sa jument et, ensemble, elles sautèrent par-dessus une barrière, qui n’était absolument pas faite pour le saut d’obstacle. Je n’allais pas crier par crainte de faire peur à la jument. En un instant, elles étaient déjà de l’autre côté, et Emma caressait sa jument, lui disant qu’elle avait fait du beau travail. J’étais derrière elles avant qu’elles ne puissent s’en rendre compte.

    « Alors, Emma, est-ce que ton père sait que tu t’entraines à l’obstacle ici ? »

    Surprise, ma nièce se retourna pour me faire face, les joues rouges et les yeux écarquillés.

    « Oncle Alex ! Oh, s’il te plait, ne dis rien à papa. Il me priverait de sorties s’il savait que je saute ici. »

    La petite avait vraiment peur de ne pas pouvoir monter à cheval pendant une semaine, moi aussi, à son âge. Monter à cheval, c’était comme respirer, pour moi, et pour Emma, et j’avais fait des choses bien plus folles que sauter une barrière. En particulier, je me souvenais d’avoir traversé un ravin…

    « Promets-moi que tu ne le feras plus ? » demandais-je essayant de prendre mon ton le plus sérieux, mais je n’avais pas le ton sévère qu’arrivait à prendre son père, mon frère Pete.

    « Promis, j’attendrais ma leçon. » me répondit-elle, très sérieuse.

    J’acquiesçai. « Bien. Si je t’y prends encore une fois, je devrais le dire à ton père. » J’espérais qu’elle ne prendrait pas cette phrase comme moi je l’aurais prise à son âge : « ne te fais pas prendre. »

    Elle sourit et acquiesça. « Entendu. » Emma fit le tour et mena sa jument à travers le champ, et je me dirigeais vers la grange, faisant mentalement une liste de tout ce que je devais faire ce jour-là.

    Je devais appeler le vétérinaire afin qu’il vérifie si les juments étaient pleines. Doc Holloran s’était toujours occupé de nos chevaux et du troupeau de chevaux sauvages, mais il avait récemment pris sa retraite et un nouveau vétérinaire avait pris sa place. Il avait affirmé à tout le monde que le nouveau véto allait s’occuper de nos chevaux tout aussi bien que lui, et je lui faisais confiance. L’homme s’occupait des chevaux de course depuis avant ma naissance et peut-être avant que mon père ne commence à en élever. Il avait environ quatre-vingts ans et avait largement dépassé l’âge de raccrocher son tablier. Je lui faisais confiance, il savait qui prenait sa relève et cette personne continuerait à travailler avec nous, mais je savais que certains « anciens » auraient du mal avec le nouveau. Ils n’aimaient pas trop le changement.

    La porte de la grange grinça quand je l’ouvris, et je me dis qu’il fallait que je pense à acheter du lubrifiant la prochaine fois que j’irai en ville. Sinon, ce ne serait jamais fait. C’était le genre de choses que je pouvais demander à un de nos employés, mais si j’attendais qu’un de mes frères le remarque, ça prendrait une éternité. Pete était trop occupé à gérer nos affaires et je ne pouvais pas lui en vouloir. S’occuper de sa fille et de sa nouvelle relation était bien assez pour un seul homme. J’étais plus intransigeant envers mes jeunes frères, mais tout le monde savait que Jack faisait les choses dans son coin et les jumeaux partaient se divertir dès leur travail fini. Stephen et Sam étaient un bon exemple de frères benjamins ; même si je savais que je pouvais compter sur eux, ils préféraient de loin courir après les filles plutôt que de me rendre service.

    J’étais toujours celui qui remarquait les moindres détails et qui faisait attention au moindre changement dans le ranch. Je ne savais pas si c’était une bonne chose ou si je développais des TOC comme mon père, comme il n’était plus là pour surveiller les activités quotidiennes du ranch.

    Je pris le petit calepin dans la poche de poitrine de ma chemise et commençai à lister les juments qu’on allait devoir vérifier. Elles étaient réparties dans trois écuries et cela allait me prendre du temps de répertorier toutes celles qui avaient été amenées à l’étalon pendant les dernières semaines. On gardait un historique méticuleux de quelles juments avaient été avec quels étalons, mais il y avait eu un incident il y a environ un mois de ça avec un de nos étalons les plus difficiles : Nevada Rebel. Il avait sauté une des clôtures pour aller dans le troupeau de

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