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Sang et Fourrure: Magic, Nouveau-Mexique, #2
Sang et Fourrure: Magic, Nouveau-Mexique, #2
Sang et Fourrure: Magic, Nouveau-Mexique, #2
Livre électronique117 pages1 heure

Sang et Fourrure: Magic, Nouveau-Mexique, #2

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À propos de ce livre électronique

Vous pouvez vivre éternellement et continuer à trouver des mystères dont les réponses ébranleront votre monde…

Bien que la ville de Magic, au Nouveau-Mexique, soit… insolite, c'est le moins que l'on puisse dire, Tory n'en est jamais partie et elle meurt d'envie d'aller explorer le monde. Lorsqu'elle a enfin la chance de partir pour trois semaines, elle serait folle de refuser.

Simon n'a cessé de se réinventer au fil des siècles. Il a l'habitude d'obtenir ce qu'il veut, et il veut la magnifique jeune femme qui a capturé son imagination au premier regard. Il est choqué et fasciné de découvrir qu'elle est insensible à ses charmes. Elle n'est impressionnée ni par sa richesse ni par son apparence. Elle ne cille même pas quand il montre les dents !

Découvrez ce qui arrive lorsqu'un loup-garou âgé de plusieurs siècles découvre qu'il n'est pas la seule créature qui aime mordre…

L'auteur de renommée internationale S.E. Smith a reçu 14 fois le prix meilleure vente USA Today ! Elle revient avec un nouveau monde de science-fiction qui prendra vie dans vos mains. Plus de DEUX MILLIONS de livres vendus !

LangueFrançais
ÉditeurS.E. Smith
Date de sortie1 juin 2023
ISBN9781959584247
Sang et Fourrure: Magic, Nouveau-Mexique, #2
Auteur

S. E. Smith

S.E. Smith, a renowned author, has earned accolades for her works spanning New York Times, USA TODAY, and international bestsellers lists. From science fiction and fantasy to paranormal and contemporary genres, she skillfully crafts captivating stories for readers of all ages. With a passion for creating diverse worlds that transport readers, her website at sesmithfl.com invites exploration into her extensive literary universe.

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    Aperçu du livre

    Sang et Fourrure - S. E. Smith

    Un

    Simon regardait par les larges fenêtres cintrées de son bureau magnifiquement meublé. La vue imprenable sur le port de Charleston, le long de la côte pittoresque de la Caroline du Sud, n’apaisait guère la bête qui sommeillait en lui. Il sentait la créature qu’il était devenu des siècles auparavant remuer sous sa peau, tenter de se libérer.

    On l’avait traité de beaucoup de choses au fils des ans. « Bâtard » n’était que l’un des mots utilisés pour le décrire. Bien que ce soit correct, ce n’était pas le seul terme qui pouvait lui être associé.

    Il était né en 1709 d’une servante célibataire qui travaillait pour un comte à Worcester, en Angleterre. À l’âge de huit ans, il avait appris de la main de son père ce que cela signifiait vraiment que d’être le bâtard d’un seigneur. Mais ce n’était rien comparé à l’autre mot qui pouvait décrire ce qu’il était devenu plus tard… Loup-garou.

    Ses lèvres se courbèrent tandis qu’il regardait un yacht passer. Seule une poignée de personnes de confiance savait à quoi il ressemblait réellement sous la façade lisse et sophistiquée qu’il montrait au reste du monde. Il se demandait souvent ce que les hommes et les femmes qu’il avait côtoyés au cours des siècles auraient pensé s’ils avaient su la vérité à propos de son identité.

    Simon ne prit pas la peine de se retourner en entendant la porte de son bureau s’ouvrir après qu’un petit coup fut frappé. Il vit Youssef s’incliner brièvement dans le reflet du verre teinté avant qu’il n’entre dans la pièce. Malgré leurs nombreux points communs, ils n’auraient pas pu être plus différents.

    Tous deux étaient grands, musclés et mortellement dangereux, mais alors que Youssef était toujours humain, Simon, lui, ne l’était plus. Ce dernier avait le teint clair de son ascendance anglaise. Il était élégant, riche et beau avec ses cheveux blonds qui lui arrivaient aux épaules et étaient noués sur sa nuque, ses yeux bleu foncé et ses traits aristocratiques. Youssef, quant à lui, avait la carnation sombre caractéristique de son pays natal, le Maroc. Sa famille servait Simon depuis trois cents ans, transmettant son secret de génération en génération.

    Il pivota lorsque quelqu’un d’autre frappa à la porte. Cette fois, c’était la nouvelle employée que son assistant personnel avait engagée. Un sourire séducteur aux lèvres, elle entra dans la pièce et lui tendit les papiers qu’il avait demandés une heure plus tôt. Un bref coup d’œil lui confirma qu’elle ne tiendrait pas longtemps ; son expression calculatrice la désignait comme un élément perturbateur.

    Il allait de nouveau devoir dire deux mots à Colin, son assistant personnel. La dernière chose dont il avait besoin, c’était des complications. Ce n’était pas comme s’il avait du mal à se trouver des partenaires féminines s’il le voulait. Malheureusement, Colin pensait que la présence de belles plantes, comme il les appelait, rendait le bureau plus intéressant. Simon préférait se distraire dans la chambre, pas au bureau.

    Il avait l’habitude que les femmes se pâment quand il leur accordait de l’attention, tandis que les hommes se recroquevillaient et cherchaient à se fondre dans l’obscurité. Les deux pouvaient sentir ce qu’il attendait d’eux : que les femmes assouvissent ses désirs charnels, et les hommes son besoin de chasser. Il veillait à ne pas mêler ces deux activités à sa vie professionnelle.

    — Vous avez besoin d’autre chose, monsieur Drayton ? demanda Amy Ashton.

    Elle s’arrêta devant lui et leva les yeux. Puis, elle fit un pas de plus et murmura :

    — Je ferais tout ce que vous voulez.

    Simon lui prit le dossier des mains.

    — Non, vous pouvez partir, répondit-il abruptement en jetant un coup d’œil à Youssef.

    Une petite moue se forma sur ses lèvres rouges parfaitement dessinées, mais elle n’ajouta rien. Elle pivota sur ses talons hauts et rejoignit lentement la porte. Il sut qu’elle marqua une pause avant de l’ouvrir afin de voir s’il la regardait. Simon attendit qu’elle ferme doucement la porte derrière elle avant de lever les yeux du contrat qu’il lisait.

    — Débarrasse-toi d’elle, ordonna-t-il.

    Les lèvres de Youssef tressaillirent d’amusement.

    — Colin va être déçu. Celle-là n’a même pas tenu une journée entière, dit-il, croisant les bras.

    — Je toucherai deux mots à Colin, répondit Simon, se tournant pour regarder de nouveau par la fenêtre.

    Il commençait à se faire tard et les ombres du début de soirée dansaient sur le trottoir. La bête à l’intérieur de lui s’agitait nerveusement, prise du besoin de courir. Une fois encore, Simon maudit le loup-garou qui l’avait transformé.

    À dix-huit ans, il était enfin parvenu à échapper à la cruauté et au contrôle de son père, seulement pour le voir remplacé par son maître. Les vingt premières années, Sir Winston Boatwright avait été son alpha. Simon était à peine un homme quand il avait été transformé et il avait découvert que si les loups-garous vieillissaient, le temps passait bien plus lentement pour eux que pour les humains.

    Par chance pour Simon, Boatwright ne s’était pas pleinement préparé aux conséquences de l’apprentissage aussi rapide de son élève, qui était devenu encore plus dangereux. Simon n’éprouvait aucun regret à l’idée d’avoir tué son ancien maître. Boatwright avait pris trop de plaisir aux années de tourment et de torture pour qu’il ressente quoi que ce soit pour le vieux loup-garou.

    Boatwright n’avait qu’un but dans la vie : créer d’autres monstres à son image. Il avait forcé ses créations à s’affronter dans un trou à rats où il invitait des aristocrates peu méfiants à venir parier. Cela avait fait du seigneur un homme très riche et puissant, tout en lui apportant d’autres victimes pour ses jeux sadiques.

    Simon frotta les cicatrices à peine visibles autour de son poignet gauche. Il avait été gardé enchaîné jusqu’à la nuit fatidique de son évasion. Cette nuit-là, quelques femmes riches participaient à la luxure de la bête sauvage à l’invitation de Boatwright. Ce dernier prenait plaisir à voir les femmes profiter du désir furieux qui rendait presque Simon fou. Le désir sexuel d’un loup-garou était une chose puissante et dangereuse.

    Lady Mary Quincy n’avait pas écouté les recommandations qui lui avaient été données avant qu’elle n’entre dans sa chambre. La grosse épingle qui retenait ses épais cheveux était le parfait outil pour crocheter la serrure des chaînes qui le retenaient. Alors qu’elle le chevauchait, il avait attrapé l’épingle avec ses dents. Il l’avait gardée dans sa bouche, pressée contre sa joue, jusqu’à ce que Boatwright et elle aient fini d’utiliser son corps pour leur plaisir.

    Trois nuits plus tard, il avait tué ses gardes et s’était échappé. Boatwright l’avait pourchassé à travers les rues de Londres, mais Simon avait été forgé pour devenir une véritable machine de guerre. Il avait rapidement vaincu son ancien maître et avait laissé son corps dans une cabane en feu à la limite de la ville.

    Après avoir tué Boatwright, il était parti à la recherche du second homme responsable de sa captivité. Après trois semaines à remonter vers le nord, Simon était arrivé à la propriété de campagne de celui qui l’avait vendu à son maître en échange de richesse et de pouvoir. Il avait pris son temps pour tuer son demi-frère, Henry Manning. Pour cette mort aussi, il n’avait aucun regret.

    À presque trois cents ans, il avait vu le meilleur et le pire de l’humanité. Au début, il lui avait été difficile de contrôler la bête qui s’agitait en lui. Près d’un quart de siècle lui avait été nécessaire pour parvenir à la maîtriser. L’arrière-arrière-arrière-grand-père de Youssef lui avait été d’une grande aide.

    — Tu devrais laisser le passé au passé, mon ami, dit Youssef d’une voix calme, observant la silhouette qui se tenait dans un silence impatient. Tu as besoin de chasser.

    Simon s’arracha à sa rêverie et hocha la tête.

    — Ce soir. Mes quartiers sont prêts ?

    — Oui.

    — Bien…

    La voix de Simon mourut lorsqu’une silhouette dans la rue en bas de son bureau attira soudain son attention.

    Surpris, un grondement sourd lui échappa.

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