RENCONTRE
Autant l’avouer, il s’agit peut-être de notre 372e déjeuner. Mais cette fois, c’est purement professionnel.
Nous nous connaissons depuis 2008, et ce minuscule restaurant vietnamien, coincé dans une ruelle derrière le BHV parisien, fait partie de ses adresses où l’on se retrouve. Minh Chau, ça s’appelle. Je n’avais jamais demandé à Sophie Fontanel pourquoi elle aimait autant ce lieu. « On pourrait être au Vietnam ou n’importe où dans le monde. C’est ça qui me plaît. » Pas faux. C’est le genre de cantine où l’on peut déjeuner seule, rapidement, avec des plats faits maison et délicieux pour une quinzaine d’euros. Sophie Fontanel commande toujours la même chose : une petite salade de carottes, deux nems, un thé. Elle en a même fait du lieu le décor d’une conversation dans un de ses romans. « Je