Le Retour De L’intellours: Agence de Rencontres Paranormales, #2

Par Milly Taiden

Nita Islas veut trouver l'amour. Elle est fatiguée des relations superficielles et elle est prête à essayer une vraie romance. Elle utilise les services de l'agence de rencontres paranormale et espère qu'on pourra l'aider là où tous les autres ont échoué. Elle ne s'attendait pas à trouver son rencart allongé par terre inconscient avec seulement une serviette autour des reins.

 

Ky Stone est amoureux de la ronde et drôle Nita depuis le lycée. Quand elle a déménagé elle a emporté son cœur avec elle. Puis, un jour, Ky se réveille pour la trouver penchée sur lui. Il est sûr d'être mort et au paradis. Il n'a aucune idée de ce qu'elle fait là, mais il est bien certain de ne plus vouloir la laisser partir. Le destin, une famille intrusive et l'ARP (Agence de Rencontres Paranormales) les réunissent à nouveau.

 

La chimie entre eux est explosive. Mais des problèmes surviennent avec le clan voisin de Ky et de plus, celui-ci garde ses secrets pour lui, en ce qui concerne Nita. Il doit trouver le moyen de s'ouvrir à elle ou bien les mensonges et les dangers inattendus pourraient les séparer… à tout jamais. 

• Langue: Français
• Éditeur: Latin Goddess Press Inc
• Date de sortie: 9 févr. 2022
• ISBN: 9798201634414

Milly Taiden

Milly Taiden is the New York Times and USA Today bestselling author of numerous series, including the Paranormal Dating Agency, the Sassy Mates books, and the Federal Paranormal Unit novels. Milly loves writing sexy stories so hot they sizzle your e-reader. When her curvy humans meet their furry alphas, inhibitions give way to animal instincts—and carnal desire. Milly lives in Florida with her husband, children, and spunky dogs, Needy Speedy and Stormy. She is addicted to shoes, Dunkin’ Donuts, and chocolate and is aware she’s bossy. Visit her online at www.millytaiden.com.

Aperçu du livre

PROLOGUE

- A lors, dis-moi ce que tu recherches, demanda Mme Wilder.

Elle posa une grande assiette de biscuits et de cookies ainsi que du café devant Nita Islas. Les mains de Nita tremblaient un peu et elle passa ses paumes moites sur son pantalon. Il n’y avait pas de raison d’être nerveuse mais elle ne pouvait pas arrêter le léger tremblement de sa jambe.

- Et bien...

Elle hésita. Comment expliquer ? Elle avait eu une relation tellement étrange avec le sexe opposé jusqu’à présent qu’il n’y avait pas grand-chose à en tirer. Qu'est-ce qu'elle cherchait ? Plus que ce qu’elle avait connu en tout cas. Quelque chose qu’elle ne connaîtrait probablement jamais, mais elle allait quand même essayer.

- Allez, ma fille !

Mme Wilder claqua la langue, lui faisant un signe de la main pour qu’elle se lance.

On n’était pas dans l’analyse transactionnelle et si c’était le cas, il leur fallait plus que quelques heures et plus qu’un plateau de cookies. Une bouteille de vodka de cinq litres serait un bon début. Non pas qu’elle ait été marquée par une mauvaise précédente expérience, cela, au moins, aurait été une explication saine de son problème mais tout de même. Il y avait du boulot. Elle n’avait pas de problème avec le contact physique, mais les émotions étaient une autre affaire.

Mme Wilder prit place en face d’elle avec un bloc-notes, en glissant ses pieds sous sa longue jupe paysanne à fleurs.

- Je t'ai dit que j'avais quelqu'un en tête pour toi, mais je t’ai demandé de venir pour que tu me donnes plus de détails sur ce que tu recherches.

Une douleur lancinante se développa à l'arrière de sa tête. Super. Elle n'avait pas besoin d’une migraine. Tout ça parce qu’elle voulait trouver un homme maintenant que sa cousine Tally était tombée amoureuse. Nita se sentait seule la plupart du temps quand elle se retrouvait avec sa cousine et les deux hommes avec qui Tally partageait sa vie.

- Ce n’est pas si simple.

Non vraiment, pas simple du tout. Elle avait été tellement timide pendant toutes ses jeunes années que lorsqu’elle avait commencé à accepter le fait qu’elle ne serait jamais une fille mince, elle avait déjà atteint l’âge adulte. Entre temps, elle avait décidé d’oublier les histoires de cœur et s’était juste contentée de faire l’apprentissage de sa sexualité. Tout cela avait été super, mais elle n’avait jamais eu de relations sérieuses avec d'autres hommes à part son meilleur ami au lycée. Et il ne comptait pas.

- Passons aux choses sérieuses. Que recherches-tu ? Un coup d’un soir ? Un plan à trois ? Le mariage, des bébés et un jardin ? Est-ce que tu recherches un homme pour te faire des trucs coquins pendant que tu es attachée ?

- Madame Wilder ! rétorqua-t-elle.

Bon sang, elle ne s'y attendait pas. Toutes ces pensées maussades lui avaient fait oublier que Mme Wilder pourrait poser des questions saugrenues. Tally lui avait dit qu’elle n'était pas une femme âgée du genre habituel, mais bon, quand même.

- Je n'ai pas toute la journée, tu sais. J'ai besoin de mon sommeil réparateur, déclara Mme Wilder.

Avec sa coupe au carré et son maquillage parfait sur un visage sans rides, elle était encore canon quel que soit son âge. Mme Wilder ajouta un sourire à ses mots et prit sa tasse de café. « Tu m’as l’air d’une femme qui sait ce qu'elle veut. »

Nita réfléchit à cela, la panique monta dans sa poitrine. Elle savait ce qu'elle voulait en général, c’était vrai. La meilleure relation qu’elle avait eue avec le sexe opposé n’avait pas été sexuelle. Elle avait été sincère. Franche. Pleine de confiance. Est-ce que ça faisait d'elle un monstre ?

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- Je veux un homme qui veuille de moi telle que je suis.

Entendre les mots sortir de sa bouche la fit grimacer. Un nœud se resserra autour de son cœur. Sa confiance en elle habituelle, se trouva prise dans un étau.

- Je n’étais pas très populaire auprès des garçons, au lycée. Et la plupart des filles ne voulaient pas être copine avec la grosse. Quand quelqu'un prenait le temps de me parler, c’est qu’il voulait quelque chose et c’était pour se moquer de moi la plupart du temps.

Sauf Ky. Il n'avait jamais fait ça. OK, elle avait vraiment besoin d’une thérapie.

Le sourire de Mme Wilder s’évanouit. Ses yeux prirent une teinte bleu vif. Presque glacée. Ses traits se crispèrent et elle émit un bruit animal.

- Dis-moi que quelqu'un a arrêté tout ça.

Elle hocha la tête de haut en bas, comme ces petits chiens en plastique qu’on voit dans les voitures, inquiète de voir Mme Wilder si contrariée.

- Oui, ma mère était très active dans mon école. J'avais aussi d'excellents professeurs qui faisaient toujours attention à moi. Et même un vieil ami qui m'encourageait quotidiennement.

- OK.

Mme Wilder respira profondément et son visage reprit sa forme initiale.

- Alors vous voyez, je veux un homme qui s’intéresse à moi en tant que personne. Pas seulement pour le sexe. Pas pour l'argent, que je n'ai pas, de toute façon. Pas pour ce qu'il pourrait penser pouvoir obtenir de moi. Je veux être appréciée pour la femme que je suis vraiment à l'intérieur. Et je veux aussi être désirée sexuellement, cela va sans dire.

Mme Wilder pencha la tête sur le côté, fixant ses yeux mélancoliques.

- Chérie, il y a beaucoup de choses qui composent ta personne. Ta beauté, ton corps, ton sens de l’humour, tes capacités dans le domaine du travail. Sur quoi veux-tu qu’on se concentre en particulier ?

Elle s'appuya contre le dossier du canapé, le siège s’enfonçant sous ses fesses. Le cuir grinça sous le poids de son corps.

- Je veux autre chose que seulement du sexe. Mais ne vous méprenez pas, c’est génial le sexe.

Mme Wilder rit sous cape et ses yeux brillèrent d'amusement. Ses lèvres se recourbèrent en un petit sourire et une petite fossette apparut sur sa joue droite. Elle semblait encore plus jeune quand elle souriait.

- Le sexe est incroyable quand il est fait correctement. Surtout si ton partenaire sait comment être un vrai mâle alpha et faire trembler tes jambes quand tu jouis.

Oh, putain ! Elle s’étouffa sur le cookie dans lequel elle venait de croquer en envoyant des éclats de chocolat partout. Elle ramassa une serviette et essaya de se racler la gorge.

Mme Wilder était un monstre.

- Oui, c’est vrai. Je ne dis pas que je ne veux pas de sexe torride. Bon Dieu, j'adorerais ça, oui ! Ça fait bien longtemps que je n’ai pas eu de bon rapport sexuel, marmonna-t-elle, se sentant soudain mal à l’aise d’avoir dit cela à Mme Wilder.

Mme Wilder leva haut ses sourcils. Ses yeux bleus prirent une teinte saphir foncé et il y avait comme un soupçon de perplexité en eux.

- Je croyais que tu voulais autre chose que simplement du sexe ?

Génial. Non seulement elle était en train de se mélanger toute seule les pinceaux avec tout ça, mais la pauvre Mme Wilder semblait sur le point de s’arracher les cheveux.

- Je veux être capable de communiquer avec quelqu'un plus que physiquement. Je veux sentir le confort d'avoir ce...

- Ce… ? demanda Mme Wilder en la sondant du regard.

Comment l'expliquer ?

- Ce sentiment qu’on est fait l'un pour l'autre. Qu'il n'y a pas de secret entre nous. Je veux une relation, je ne veux pas juste un plan cul.

- Okaay ! s'exclama Mme Wilder avant d'écrire dans un cahier recouvert de cuir. Maintenant, on sait où on va. Pas de plan cul pour Nita. Elle leva les yeux du cahier. « J’espère que tu voudras bien faire l‘amour une fois que tu auras décidé que cet homme est fait pour toi ? »

- Euh, oui, oui.

Elle repensa à son dernier petit copain, si on pouvait l'appeler ainsi. Ils se voyaient pour dîner, boire un verre ou coucher ensemble. Le souvenir du sexe avec lui la fit tressaillir. Rien à écrire là-dessus dans son journal intime. Bien qu'il ait tenté de franchir la distance qu'elle avait toujours placée entre eux, il avait fini par abandonner. C'est comme ça que ça se passait toujours. Elle avait besoin d’être avec quelqu’un qui gagne sa confiance et avec qui elle se sentirait assez bien pour baisser la garde.

- Alors pourquoi est-ce si difficile pour toi de trouver le bon compagnon ?

Mme Wilder sortit cette question d’on ne sait où.

Bon Dieu, quand elle faisait mouche avec une question, elle frappait fort !

- Je ne sais pas.

Mme Wilder leva les yeux au ciel. Pour une vieille dame, elle avait une personnalité très jeune et plutôt du genre peste. Elle lui rappelait sa cousine Tally.

- Si, tu sais, déclara Mme Wilder, la voix plus affirmée que celle du pire professeur de lycée de Nita.

Tu parles d’une autoritaire ! Si elle n'espérait pas tant qu’elle lui fasse rencontrer un gars à peu près correct, elle ne serait pas là, à parler sexe avec une femme aussi âgée que sa mère.

- D'accord, c'est parce que je refuse de m'attacher émotionnellement. Et en plus, la plupart de mes petits copains ont dit que j’étais un peu distante, grommela-t-elle, en brisant le biscuit dans son assiette en minuscules miettes. Peu importe ce que ça veuille dire.

- Cela signifie que tu dois te laisser aller et ouvrir ton cœur à l’amour, lâcha Mme Wilder, à bout portant. Es-tu prête à le faire ? Tenter ta chance avec un bon gars ? Si tu ne le fais pas, tu ne trouveras jamais ce que tu recherches.

Merde. La vieille dame avait raison. Et elle le savait. Ce sourire suffisant sur ses lèvres en disait long. Mme Wilder venait de pointer du doigt le plus gros problème de Nita et c’était à elle de le régler maintenant.

- Je peux le faire.

Même si cela devait la tuer. Elle ne voulait plus vivre dans le monde du sexe sans lendemain. Elle voulait de l'amour. Des émotions. Elle voulait du bonheur. Oh, et puis merde, elle voulait le mariage et les bébés aussi.

- Alors je pense que mon premier choix pour toi est probablement le bon, dit Mme Wilder, un large sourire aux lèvres.

CHAPITRE UN

- A lors, dis-moi où tu vas déjà ? lui demanda Tally à l’autre bout du fil, sa voix forte et claire raisonnant dans toute la voiture grâce au bluetooth .

Nita jeta un coup d'œil à son rétroviseur pour la énième fois et soupira. Elle grimaça, prête à mentir à sa cousine même si ça n’était pas ce qu’elle souhaitait. Elle détestait absolument les mensonges. En fait, la simple pensée de mentir à Tally lui donnait des brûlures d’estomac. Elle savait bien qu’elle était nulle pour mentir, alors elle préférait ne pas le faire. De plus, les mensonges ne créaient que des problèmes entre les gens. Toujours.

Ce n'était pas parce que Tally pourrait la juger. Pas du tout. Mais elle se sentait déjà idiote,