Un Beau Paquet Pour Noël: Agence de Rencontres Paranormales, #19

Par Milly Taiden

Zaria Grande n'arrive pas à croire qu'elle est invitée à une fête d'anniversaire royale... sur une autre planète et accompagnée d'une marieuse ! L'amie qui l'a invitée est sans doute complètement cinglée. Une autre planète, ha ! Mais... et si elle suppliait cette entremetteuse de la brancher avec quelqu'un ? Il est grand temps qu'elle trouve un métamorphe sexy et costaud à câliner pour Noël. Tant que ce n'est pas Scrooge1, elle est ouverte à tout.

 

Déçu par la mentalité matérialiste des Terriens pendant les fêtes, Quint Treyvaal n'aime pas trop les soirées et les rencontres. Mais il cherche une compagne. Il demande à Gerri de lui trouver une femme et celle-ci la lui livre quelques heures plus tard. Tu en veux du service express ?! Perdre sa compagne dès le lendemain ne fait pas partie du plan. Il est temps de montrer à Zaria que ce lion est le seul homme qui vaille pour elle.

 

Le dur labeur de Quint pour séduire Zaria est mis à l'épreuve lorsqu'un obstacle vient perturber ses plans. Pour Zaria, quitter sa vie sur Terre est peut-être trop demander. Quint va avoir besoin d'une aide supplémentaire pour faire comprendre à sa compagne que l'aimer est une chance qui vaut la peine d'être saisie.

 

 

1 Scrooge est un vieil homme aigri, personnage d'un conte de Noël de Charles Dickens.

• Langue: Français
• Éditeur: Latin Goddess Press Inc
• Date de sortie: 5 nov. 2022
• ISBN: 9798215887622

Milly Taiden

Milly Taiden is the New York Times and USA Today bestselling author of numerous series, including the Paranormal Dating Agency, the Sassy Mates books, and the Federal Paranormal Unit novels. Milly loves writing sexy stories so hot they sizzle your e-reader. When her curvy humans meet their furry alphas, inhibitions give way to animal instincts—and carnal desire. Milly lives in Florida with her husband, children, and spunky dogs, Needy Speedy and Stormy. She is addicted to shoes, Dunkin’ Donuts, and chocolate and is aware she’s bossy. Visit her online at www.millytaiden.com.

Aperçu du livre

PROLOGUE

Vous êtes cordialement invités à un événement des plus festifs ! Venez fêter avec nous les deux ans d'Avery, Aahron et Aden.

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Gerri posa l'invitation sur son bureau et ouvrit ensuite la lettre de Bella.

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Chère Gerri,

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Comme vous avez pu le voir, les triplés vont avoir deux ans et nous aimerions que vous veniez fêter cela avec nous. Leur anniversaire tombe le même jour que celui d'une de mes meilleures amies que je n'ai pas vue depuis mon arrivée à Aurora. J'espérais que vous pourriez la transporter ici pour la fête. Avec votre permission, je lui demanderai de vous retrouver à votre appartement le jour J. Elle s'appelle Zaria et je sais que vous vous entendrez à merveille.

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Avec tout mon amour,

Bella

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Gerri se rassit à son bureau et sourit, une visite à Aurora semblait être exactement ce dont elle avait besoin en ce moment. La chaleur agréable de la planète serait la bienvenue maintenant qu'une tempête de neige se préparait. Elle serait de retour à temps pour les fêtes et son bal de charité annuel. De plus, il y avait toujours quelques chats errants qui avaient besoin d'aide pour trouver leur compagne et elle était entre deux clients en ce moment. Elle sortit son communicateur et répondit immédiatement à Bella.

CHAPITRE UN

Zaria Grande fixait la lettre qu'elle tenait dans sa main. Mais qu'est-ce qui se passait ? Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de nouvelles de Bella. Tous ses e-mails et ses lettres étaient restés sans réponse. Et voilà que, tout à coup, elle recevait une lettre l'invitant à Aurora pour fêter l'anniversaire de ses triplés, oui, de ses triplés ! Elle fronça les sourcils. Elle ne savait même pas que Bella était mariée, et encore moins qu'elle avait trois enfants.

Attendez, cette folie ne s'arrêtait pas là. Elle lui demandait de retrouver une inconnue à un endroit où elle n'était jamais allée, ce qui était le meilleur moyen de se faire trucider. Mais ensuite, cette inconnue allait lui faire franchir un portail intersidéral pour l'emmener vers une autre planète…

Elle avait connu Bella au lycée et à l'université et il était impossible qu'elle ait écrit cette lettre. Sauf qu'elle avait dit des choses personnelles. Des choses que seule Bella connaissait sur elle.

Il n'y avait qu'une seule conclusion. C'était une preuve évidente que Bella avait perdu la raison. Elle secoua la tête. Mon Dieu, son amie avait vraiment perdu la boule. Un portail magique et d'autres planètes, c'était fou. Tout cela était bien beau, mais pourquoi se tenait-elle devant la porte de l'appartement de Gerri Wilder, prête à sonner ?

Parce que, soupira Zaria, s'il y a une chance qu'il y ait d'autres choses là-bas, son âme d'aventurière exigeait qu'elle fasse ce pas. S'il existait d'autres planètes et d'autres espèces et que Bella avait pu découvrir quelque chose dont la plupart des humains ne pouvaient que rêver, pouvait-elle refuser de les explorer ? Non. Elle était donc folle, elle aussi, mais elle était prête à relever un tout nouveau défi, quitte à être déçue. Elle redressa les épaules et frappa à la porte.

Tout son corps se tendit alors qu'elle attendait qu’on ouvre. Putain de merde ! Elle se mordit la lèvre et attendit Gerri Wilder. Zaria n'était pas stupide, elle s'était renseignée et avait fait des recherches sur cette femme. Qui aurait pu savoir qu'il existait une agence de rencontres paranormales et quelqu'un qui mettait en contact des métamorphes et des humains ? C'était une idée à laquelle elle pouvait adhérer, un mâle alpha féroce et sexy qui l'aimerait. Putain ouais, inscrivez-moi tout de suite !

— Eh bien si ce n'est pas la tête d'une femme qui pense à un orgasme, je ne sais pas ce que c'est.

Zaria releva brusquement la tête. Elle n'avait pas réalisé que la porte s'était ouverte. Devant elle se tenait une superbe femme entre deux âges avec les plus beaux yeux du monde. Ils n’avaient rien de naturel, en revanche. Ses yeux étaient-ils un indicateur qu'elle était une métamorphe ? Et qu'est-ce qu'elle avait dit ? Zaria réalisa qu'elle se tenait là, bouche ouverte.

— Mme Wilder ? Voilà, pensa Zaria, j’ai l’air un peu plus sensée.

— Oui, ma chère, entrez, mais appelez-moi Gerri, s'il vous plaît. Je suis très heureuse que vous soyez là, nous avons un peu de temps avant de devoir partir, alors discutons quelques minutes. Gerri se recula et fit un geste vers le canapé de son salon. Laissez ce bagage à main près de la porte. Nous le prendrons en sortant. Asseyez-vous, et servez-vous en cookies, je vous préviens, je suis très gourmande.

Zaria était maintenant certaine d'être entrée dans une réalité alternative. Les gentilles vieilles dames qui cuisinent ne parlent pas d'orgasme. Elle avait dû mal comprendre. Oui. Les jolies femmes âgées avec des tenues incroyables et des talons pour lesquels elle aurait tué ne parlaient pas de sexe. Non. Une fois ce point éclairci dans son esprit, Zaria s'assit sur le canapé et sourit à la gentille dame.

— Merci d'avoir accepté de m'emmener à Aurora. Bella me manque affreusement et j'ai hâte de la revoir. Aucun de mes e-mails ni mes lettres n’ont reçu de réponse.

— Avec plaisir, vraiment. Il est difficile pour Bella de communiquer avec qui que ce soit sur cette planète, à moins qu'elle n'envoie quelqu'un ou qu'elle ne me contacte, mais elle s'efforce de ne pas se donner cette peine. Je suis sûre que vous savez que c'est le deuxième anniversaire des enfants donc ça devrait être amusant. Je parie qu'Alyx a dû inviter la moitié de son royaume à venir fêter ça.

Zaria se redressa sur le canapé, s’étouffant à moitié avec son cookie.

— Pardon, vous avez dit la moitié de son royaume ?

Gerri hocha la tête.

— Donnez-moi une petite seconde. Je dois enfiler quelque chose de plus confortable pour voyager. S'il vous plaît, continuez à me parler, je n'en ai que pour une seconde.

Zaria regarda les cookies et grogna, en en prenant un autre. Maudite soit sa faiblesse pour les gâteaux. Elle repensa à l’invitation de Bella. Elle n'avait pas mentionné de roi. Il n'y avait aucune chance qu'elle ait manqué cette partie de la lettre. Bella avait des explications à lui donner quand elle serait là-bas.

— Comment Bella a-t-elle rencontré un roi ?

Gerri rit en comprenant la surprise de Zaria.

— Je les ai présentés, bien sûr.

— Vous voulez dire que c'est un roi métamorphe ? Comment on les trouve ? Elle rit et n'arriva pas à décider si c'était vraiment drôle ou si elle devenait folle. Un petit cookie l'aiderait.

— Je peux vous y aider, dit Gerri en revenant au salon, vêtue d’un survêtement confortable et de baskets. Elle s'assit en face de Zaria. J'ai bien peur que ce ne soit pas un roi puisqu'il n'y en a qu'un, mais un métamorphe à vous, ça c’est possible. Gerri se pencha en avant et poussa l'assiette de biscuits vers Zaria. Prenez un encas, le sucre vous aidera à supporter le voyage. Et ensuite on s’occupera de votre cas.

En prendre un ? Elle en était déjà à son troisième ! Oh, et puis merde. Elle reprit un autre cookie.

Elle mangeait quand elle était angoissée, c’était son gros problème.

— Oh, oh j’ai le sentiment que ça va être un voyage intéressant. Faut-il que je vous précise que je déteste les chiens ?

Gerri plissa les yeux en regardant Zaria.

— Il n’y a pas de chiens métamorphes sur Aurora. On a des loups, certes, mais ça n’est pas ce que j’avais en tête pour vous.

Merde je l’ai fâchée.

— Je suis désolée, je vous taquinais. Vous n’êtes pas obligée de m’arranger une rencontre, avec un loup ou tout autre animal.

Gerri se leva et se dirigea vers la porte.

— C’est déjà fait, ne vous inquiétez pas. Êtes-vous prête à retrouver Bella maintenant ?

Zaria se leva d’un bond et suivit Gerri dehors, en attrapant son bagage au passage. Au moins Bella avait précisé le genre de trucs à emporter. Mais, comment ça, c’était « déjà fait » ?

CHAPITRE DEUX

Quint Treyvaal entra dans le château et se dirigea directement vers la nurserie où Avery, Aahron et Aden passaient une bonne partie de leur temps. On pouvait généralement y trouver Alyx et Bella en train de s’amuser avec les enfants. Aujourd'hui n'était pas une exception. Quint frappa à la porte et entra. Aahron poussa un cri et accourut, Quint se pencha et le prit dans ses bras.

— Hé, microbe, tu m'as manqué. Il lui donna un baiser sur la joue et se baissa pour ramasser Aden. Et toi, j’ai pensé à toi tout le temps. Les garçons gloussèrent et se trémoussèrent.

— Quint, tu cherches la condamnation à mort ou quoi ?

Quint rit en voyant la tête inquiète d'Alyx.

— De quoi parles-tu ?

— Pose mes fils, s’il te plaît, avant qu'ils ne s'échappent de tes bras. Bella t’écorchera vif comme elle te menace toujours de le faire si jamais tu fais tomber l'un d'eux. Alyx rit en voyant la tête de Quint. Oui, elle se tient derrière toi en ce moment. Quint posa lentement les garçons et se retourna.

— Salut, Bella, les garçons vont bien, je te le promets. Il s'éloigna en riant, les mains en l'air. Où est ma princesse, Avery ?

— Quint, Bella leva un sourcil arqué, je n'arrête pas de dire à Alyx qu'un tapis en peau de lion dissuaderait tout ennemi de s’en prendre à nous. Voudrais-tu m'aider à tester cette théorie ? Bella croisa les bras sur sa poitrine et le regarda fixement.

— Non, tu as gagné. Je serai prudent avec le précieux chargement. Quint savait qu'il ne fallait pas se mettre entre une lionne et ses petits. Laisse-moi faire un baiser à Avery et je vais aller vérifier où en est l'organisation de la fête.

Alyx rit.

— Bonne idée, je vais y aller avec toi. Tu es venu pour taquiner Bella ou tu as besoin de quelque chose avant la fête de ce soir ?

Quint repéra Avery qui se cachait derrière un canapé et s'approcha d'elle sur la pointe des pieds.

— Ah, regardez ce que j'ai trouvé ! Une princesse ! Et c’est moi qui l’ai sauvée ! Il se