L’Héritage des Berserkers

Par Lee Savino

Cette histoire offre au lecteur un aperçu de leurs Berserkers préférés et de leurs compagnes, de deux adorables bébés, et de ceux en route !

 

La beauté, la joie et le chagrin colorent la vie des Alphas, tandis qu'ils défendent leur maison contre les sorts malfaisants du Roi Cadavre. Les sœurs Brenna, Sabine, Muriel et Fleur devront se battre pour protéger l'esprit et le cœur de leurs compagnons, alors que les Berserkers se rassemblent pour faire face à la plus grande menace qu'ils n'aient jamais connue.

 

Une note de Lee : Ce livre est un coup d'œil dans les vies de certains des personnages préférés des lecteurs parmi les Berserkers. Ce n'est donc pas une histoire indépendante. Lisez d'abord la Saga des Berserkers, et/ou Sauvée par les Berserker.

• Langue: Français
• Éditeur: Silverwood Press
• Date de sortie: 16 déc. 2022
• ISBN: 9798215168844

Aperçu du livre

BRENNA

Le silence me réveilla. Je remuai brusquement sous les peaux, saisie pendant un instant par le vide d'un rêve.

Où étais-je ? Pourquoi était-ce si calme ?

— Bonjour, amour, prononça la voix rude de Daegan atteignant mes oreilles.

— Où sont les garçons ?

— Nous étions debout avec eux toute la nuit.

— Je sais. Je leur ai donné la tétée, soupirai-je.

Je commençai à me lever, mais Daegan laissa davantage de son poids se déposer sur moi. Je poussai son épaule en réponse.

— Où ? croassai-je.

Ma voix était râpeuse, les mots peu clairs, car je ne l'utilisais que sous la contrainte.

— J’ai mis les berceaux en dehors de la chambre. T'inquiète pas, ils ne se sont pas encore réveillés.

J'agrippai ses bras, me sentant troublée.

— Ça va, apaisa-t-il. On s'occupera bien d'eux. Ils sont assez grands pour être un moment sans leur mère.

— Mais...

— Chut, dit Daegan. Tu as besoin de dormir.

Doucement, je me détendis. Il avait raison. Et je me sentais en effet, plus reposée.

— Merci.

— Avec plaisir, mon amour, dit-il en frottant sa joue mal rasée contre mon épaule nue.

Je me frayai un chemin plus profondément dans les peaux. Même si nous n'étions qu'à la fin de l'été, l'air était pourtant frais.

— Tu as froid ? Laisse-moi te réchauffer.

Les couvertures se soulevèrent et de l'air souffla en rafales sur ma peau nue jusqu'à ce que Daegan s'étende sur moi. Ses avant-bras maintenaient la majorité de son poids, mais son corps entier, des lèvres aux doigts de pieds, se pressa contre le mien. Alors que son corps me revigorait, la vaste longueur de sa bite grandit contre ma jambe.

— Quand ils se réveilleront, ils auront faim, dis-je alors que mes seins étaient déjà lourds, le lait tout prêt. Qui est avec eux ? Samuel ?

Je levai ma tête avec espoir. Je n'avais pas vu mon autre compagnon depuis plusieurs jours.

— Il est encore au sommet de la montagne. Toujours à chercher.

— Alors qui est avec les garçons ?

— Sabine et ses partenaires.

— Ils sont là ? Si tôt ?

Je tendis la tête, mais nous étions seuls dans la chambre et je n'entendais rien. Dans la grotte, il n'y avait aucune lumière extérieure pour indiquer le jour.

— C'est un peu après l'aube. Les garçons t'ont épuisée. J'ai pensé qu'il était préférable de te laisser dormir.

— Et les enfants ?

— Ta sœur les amènera quand ils seront réveillés, commenta-t-il en haussant les épaules. Mais cela peut prendre un moment. Ils se sont éreintés eux-mêmes.

Je soupirai et cajolai le dos de Daegan. Les muscles se contractèrent sous mes caresses et sa bite devint encore plus grosse. Il balança ses hanches contre les miennes.

Je levai un sourcil.

Mon compagnon aux cheveux sombres se blottit contre ma joue et mon épaule, et il laissa tomber un baiser sur ma clavicule.

— Tu t'es réveillée d'une humeur. Je vais faire en sorte que ça aille mieux.

J'attrapai une poignée de ses cheveux pour tirer sa tête en arrière. Daegan autorisa ce geste, mais ses yeux brillèrent de manière éclatante de la magie qui le constituait.

— Où est Samuel ?

Je tentai de le joindre par mon esprit, mais durant les derniers jours, l'Alpha s'était muré de notre lien privé.

— Là où il est toujours. Au sommet de la montagne, essayant de se connecter à la meute.

— Est-ce que d'autres manquent ?

— Pas plus. Pas moins.

Je soufflai une bouffée inquiète. Non seulement pour les guerriers manquants et les femmes qu'ils étaient allés sauver, mais pour l'Alpha et mon compagnon perturbé.

La main de Daegan bougea vers mon sein, attirant de nouveau mon attention sur lui. Des lignes de souci entouraient son sourcil et sa bouche. La lueur dorée dans ses yeux rendait les ombres derrière encore plus sombres.

J'enveloppai mes bras autour du corps ferme de mon amant aux cheveux noirs et accrochai une jambe sur la sienne puissante. Soudain, je ne voulus pas quitter cette caverne, la chaleur du corps de mon compagnon sur le mien.

Les lèvres de Daegan trouvèrent mon oreille.

— Chéris-moi, chuchota-t-il.

Sa longueur pressa contre ma cuisse et j'écartai mes jambes à l'invitation.

Quand il s'enfonça en moi, je contractai ma respiration à l'étirement coupant. Nos ébats étaient devenus ainsi : des moments volés lorsque nos jumeaux étaient endormis. Finis étaient les jours où nous