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La Quête du Lion: Le Clan du Lion, #12
La Quête du Lion: Le Clan du Lion, #12
La Quête du Lion: Le Clan du Lion, #12
Livre électronique187 pages2 heures

La Quête du Lion: Le Clan du Lion, #12

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À propos de ce livre électronique

Il est mignon… pour un humain. 

Nora n'est pas contente quand on lui confie la tâche super ennuyeuse de surveiller un intello. Non mais sérieux, comment fait-il pour rester assis et lire pendant des heures? 
Argh. Elle n'est pas capable de rester assise aussi longtemps. Nora est une féline qui aime l'action. 
Mais il s'avère que Peter l'intello est bien plus que ce qu'il prétend être. Qui l'eût cru ? 
Cet homme est à la recherche d'un trésor et cette minette curieuse s'amuse comme une folle ! Du danger, de l'aventure, des mystères et… de la romance ? 
La plus grosse surprise n'est pas ce qu'ils découvrent à la fin de leur quête, mais le fait qu'elle ait soudain envie d'épouser un humain. 
 

LangueFrançais
ÉditeurEve Langlais
Date de sortie23 août 2022
ISBN9781773843490
La Quête du Lion: Le Clan du Lion, #12
Auteur

Eve Langlais

New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.

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    Aperçu du livre

    La Quête du Lion - Eve Langlais

    La Quête du Lion

    LA QUÊTE DU LION

    LE CLAN DU LION #12

    EVE LANGLAIS

    Eve Langlais

    TABLE DES MATIÈRES

    Introduction

    Du même auteur

    Prologue

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre Six

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Chapitre Neuf

    Chapitre Dix

    Chapitre Onze

    Chapitre Douze

    Chapitre Treize

    Chapitre Quatorze

    Chapitre Quinze

    Chapitre Seize

    Chapitre Dix-sept

    Chapitre Dix-huit

    Épilogue

    Notes

    Du même auteur

    Copyright © 2022 Eve Langlais

    Couverture réalisée par Yocla Designs © 2022

    Traduit par Emily B, 2022

    Produit au Canada

    Publié par Eve Langlais

    http://www.EveLanglais.com

    ISBN livre électronique: 978-1-77384- 349 0

    ISBN livre pochet: 978-1-77384- 350 6

    Tous Droits Réservés

    Ce roman est une œuvre de fiction et les personnages, les événements et les dialogues de ce récit sont le fruit de l’imagination de l’auteure et ne doivent pas être interprétés comme étant réels. Toute ressemblance avec des événements ou des personnes, vivantes ou décédées, est une pure coïncidence. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou partagée, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, électronique ou papier, y compris, sans toutefois s’y limiter, copie numérique, partage de fichiers, enregistrement audio, courrier électronique et impression papier, sans l’autorisation écrite de l’auteure.

    INTRODUCTION

    Il est mignon… pour un humain.

    Nora n’est pas contente quand on lui confie la tâche super ennuyeuse de surveiller un intello. Non mais sérieux, comment fait-il pour rester assis et lire pendant des heures ?

    Argh. Elle n’est pas capable de rester assise aussi longtemps. Nora est une féline qui aime l’action.

    Mais il s’avère que Peter l’intello est bien plus que ce qu’il prétend être. Qui l’eût cru ?

    Cet homme est à la recherche d’un trésor et cette minette curieuse s’amuse comme une folle ! Du danger, de l’aventure, des mystères et… de la romance ?

    La plus grosse surprise n’est pas ce qu’ils découvrent à la fin de leur quête, mais le fait qu’elle ait soudain envie d’épouser un humain.


    Ne manquez pas de visiter le site internet www.EveLanglais pour découvrir d’autres livres avec ces héros à fourrure.

    DU MÊME AUTEUR

    D’autres livres @ www.EveLanglais.com

    Griffes et Feulements

    Bienvenue en Enfer

    Kodiak Point

    Le Clan du Lion

    PROLOGUE

    Peter se glissa hors du lit d’appoint qu’il avait réussi à escroquer pour la nuit.

    Oui, escroqué. Dans le cadre de son plan, il avait fait en sorte que sa voiture tombe en panne devant la porte d’une vieille maison à Suzdal, en Russie. Il n’avait que brièvement jeté un coup d’œil à l’architecture, qui était toujours magnifique malgré l’extérieur délabré. La peinture s’écaillait, les boiseries étaient d’un gris délavé et le bois pourrissait à certains endroits. Dommage. Ça avait probablement été un sacré joyau à l’époque.

    La dame qui lui ouvrit la porte parut plus jeune que ce à quoi il s’attendait pour une femme de quatre-vingts ans. À travers ses rides, on distinguait encore la beauté derrière sa peau parcheminée, son long cou et ses cheveux d’un blanc pur épinglés sur le dessus de sa tête dont quelques mèches bouclées s’échappaient. Elle portait un chemisier blanc boutonné jusqu’au cou et une longue jupe bleu marine.

    Elle l’accueillit en russe, la voix légèrement chevrotante lorsqu’elle lui demanda qui il était.

    — Je m’appelle Peter.

    Il ne mentionna pas son nom de famille.

    Un flot de paroles en russe suivit. Étant donné que sa compréhension de la langue n’allait pas plus loin que demander de l’alcool ou commander de la nourriture, il lui parla en anglais.

    — Pouvez-vous m’aider s’il vous plaît ? J’ai un pneu crevé, dit-il en désignant son véhicule garé sur le trottoir.

    La roue avant avait visiblement besoin d’être regonflée puisqu’il y avait planté un clou plusieurs fois avant de rouler dessus jusqu’à ce que le pneu soit crevé.

    La vieille dame le regarda ainsi que sa voiture, puis lui dit avec un fort accent :

    — Il te faut pneu. On appellera garage. Entre.

    Elle l’accueillit chez elle, le tapotant des mains, comme si elle se sentait obligée de le toucher. Elle lui fit un grand sourire, rempli de dents et lui dit :

    — Je suis Irina. Irina Koznetsov.

    Il faillit la remercier de lui confirmer ce point.

    Il n’avait obtenu que très peu d’informations avant de venir chez Irina.

    Il lui tint la main et sourit.

    — Merci pour votre hospitalité.

    Elle lui tapota la main en retour.

    — Merci à toi. Je n’ai pas souvent la chance d’apprécier la compagnie des garçons américains.

    Cette drôle de réponse le déconcerta, mais il mit ça sur le compte de la barrière de la langue.

    — Vous êtes marié ? demanda-t-il.

    Irina ricana.

    — Je l’étais. Ils sont morts.

    — Ah, donc vous êtes une célibataire qui profite, dit-il avec un clin d’œil, sachant comment faire du charme.

    La vieille dame sourit encore plus. Putain, elle avait de sacrées dents.

    — Tu as petite amie ? demanda-t-elle.

    — Je n’ai pas encore eu la chance de trouver la bonne, non.

    Il se montra éloquent et Irina goba son numéro.

    Elle lui servit des biscuits et ce qu’il prit pour du café en en buvant une gorgée. C’était bien trop fort pour ce qu’il avait l’intention de faire.

    Quand elle s’absenta une minute, il en versa sur le côté.

    Irina revint, apportant un peu plus de nourriture. Un délice de sucre pur en une assiette. Alors qu’il se délectait de cette putain de magie qu’elle avait mise dans ses gâteaux, Irina bavarda encore un peu. Elle lui expliqua qu’elle avait plusieurs enfants mais que le seul membre de sa famille qu’elle voyait régulièrement était sa petite fille, Svetlana.

    Sa petite fille célibataire.

    — Je ferais vraiment mieux d’appeler le garage, dit-il avant qu’elle n’essaie de le convaincre de sortir avec Svetlana.

    — La voiture est déjà partie, dit Irina en agitant la main. J’appelle mon ami.

    Voilà qui compromettait son plan.

    — Partie où ?

    — Au garage. Il répare. Tu récupères le matin.

    — Le matin. Wow, répondit-il en passant une main dans ses cheveux. J’imagine que vous ne connaissez pas d’hôtel dans le coin ?

    — Non.

    — Pas de soucis. J’en trouverai un.

    Il était sur le point de partir quand Irina l’arrêta.

    — Tu restes. J’ai lit.

    — Je ne voudrais pas m’imposer.

    — Reste. Reste. Bois. Mange.

    Elle poussa la nourriture et le liquide nocif vers lui.

    Il ne pouvait pas le boire alors il continua de le déverser. Avec un peu de chance, elle ne remarquerait pas la tache humide qu’il créait en le versant entre les coussins du canapé.

    Il fit semblant de bâiller avant qu’elle n’ait le temps de lui servir une autre tasse.

    — Heure de dormir ! annonça-t-elle en tapant des mains. Toi me suivre.

    Elle se dirigea vers la cuisine au lieu de le guider au deuxième étage où se trouvaient les chambres qu’il avait repérées.

    Y avait-il un deuxième escalier ?

    Son téléphone sonna. Il le sortit et vit que c’était sa sœur qui lui avait encore envoyé un message pour prendre de ses nouvelles. Il lui répondrait quand il aurait le temps. Il avait encore le téléphone en main quand il entra dans la cuisine.

    Irina se tenait près d’une porte qui donnait sur des escaliers qui descendaient.

    — Toi me suivre, dit-elle avant de froncer les sourcils. Qui tu appelles ?

    Il agita le téléphone.

    — C’est ma sœur. Elle garde un œil sur moi.

    — Elle sait toi être là ?

    Il y avait quelque chose dans sa façon de le dire qui lui hérissa les poils de la nuque. Cela lui donna des frissons. Ce qui était fou. Comme si elle pouvait lui faire du mal. Mais quand même…

    — Ouais, ma sœur et moi sommes proches. Elle sait toujours ce que je fais. On parle tout le temps.

    Ce n’était pas tout à fait vrai. Elle s’accrochait. Et lui avait besoin d’espace.

    La vieille dame marmonna quelque chose avant de fermer la porte. Elle le dépassa, sortant de la cuisine.

    — Hum, Irina ?

    — Dodo. Toi fatigué.

    — Oui, fatigué.

    Il était perplexe mais aussi content de voir qu’ils montaient au lieu de descendre au sous-sol. Il n’avait jamais aimé les caves. Depuis longtemps. Froides. Humides. Moisies. Ces endroits étaient dégoûtants.

    Irina lui montra une chambre masculine avec des meubles et des tissus sombres. Elle ferma la porte, marmonnant toujours et il faillit lever le poing en l’air d’un air victorieux. Il était entré. Tellement facile. Un autre homme se serait peut-être senti mal d’arnaquer une vieille dame. Mais il n’était pas cet homme. Il fit les cent pas et attendit. Il était presque neuf heures. Quand irait-elle se coucher ?

    Il entendit le plus subtil des grincements et s’approcha de la porte. Il pressa son oreille contre celle-ci. Il aurait pu jurer entendre une respiration forte. Il en eut la chair de poule.

    Puis, il entendit des bruits de pas, comme si quelqu’un s’éloignait.

    C’est là qu’il réalisa qu’il avait retenu son souffle.

    Il était un peu plus de minuit – plus de deux heures depuis qu’il avait entendu un craquement – quand il émergea de sous les couvertures, entièrement habillé. Il avait repéré l’endroit où il devait se rendre tôt dans la soirée après l’appel du garage avant qu’elle ne lui apporte ce qui devait être le septième dessert. Tout ce qu’il avait eu à dire était :

    — Cette maison est magnifique. J’imagine que vous ne pouvez pas me la faire visiter en me racontant son histoire ?

    Avec une fierté évidente, Irina lui avait montré sa maison, lui brossant un tableau qui l’avait aidé à voir au-delà des fissures dans le plâtre des sols usés et de la poussière dans les coins. La grandeur du lieu se dégageait encore des pièces aux éléments de décoration dépareillés.

    C’est Irina qui avait désigné un endroit immaculé sur le sol.

    — Je possède gros – gros – klavesin, avait-elle dit en recourant au russe.

    Il ne connaissait pas ce mot mais pouvait en deviner la signification vu le banc jonché de partitions. Un piano ou un clavecin avait-il deviné.

    — Qu’est-ce qui lui est arrivé ?

    — Vendu pour réparer toit, avait-elle expliqué en jetant un regard noir au plafond.

    Il n’avait pu qu’espérer qu’elle n’ait pas vendu ce qu’il était venu chercher.

    Mais il était sans crainte. Il avait vu la clé dès l’instant où elle avait ouvert la porte de sa salle de couture au deuxième étage, dans une tourelle avec un fauteuil à bascule confortable près de la fenêtre, un panier de pelotes à côté. Une machine à coudre, presque enfouie sous les bouts de tissus poussiéreux, dont certains étaient décolorés par le soleil, se trouvait sous la fenêtre. La clé en fer forgé était suspendue à un lustre manifestement fabriqué à la main, la clé n’étant qu’un des nombreux bibelots dépareillés qui pendouillaient, comme cette fourchette richement décorée et ce gobelet gravé.

    — Quelle intéressante œuvre d’art.

    Elle l’avait vu regarder le lustre.

    — C’est ordure.

    N’avait-elle donc jamais entendu l’adage qui disait que la poubelle d’une personne pouvait être le trésor d’une autre ?

    — C’est le genre de choses que ma sœur adorerait, avait-il dit. J’imagine que vous ne voulez pas le vendre ?

    Peter avait essayé de faire ça bien. De façon honnête.

    — Non, avait dit Irina en secouant la tête. Petite-fille fait pour moi.

    Il aurait pu insister pour savoir si ce sentimentalisme avait un prix, mais il était bien plus facile de se glisser hors de son lit après minuit pour la voler. Irina ne remarquerait jamais qu’une clé avait disparu de cet abat-jour monstrueux, mais juste au cas où, il avait apporté une copie avec lui. Après tout, il avait quelques croquis de ce qu’il devait chercher pour sa mission. S’il la remplaçait correctement, personne ne verrait la différence.

    Avait-il des scrupules à voler la vieille dame ? Pas vraiment. Sa sœur le pensait être quelqu’un de bien. Et il l’était. Pour elle. Mais cette clé était spéciale. Grâce à elle, il pourrait être tranquille pour le restant de ses jours et quand ce serait le cas, il s’assurerait qu’Irina touche une partie du trésor. Peut-être qu’il ferait réparer sa maison ou embaucherait une aide à domicile. Et il demanderait à un psy de l'absoudre et de mettre ses actes sur le compte de son enfance.

    Mais

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