Yasmina Reza drôlement cinglante
peut mégoter sur la profondeur de champ, mais elle a l’art, Yasmina Reza. Celui, d’abord, de la dramaturge sachant vous entraîner sur le chemin de tous les sarcasmes, et ça fait du bien, de rire au lieu de pleurer, tandis que la narration va du pire au pire : de la mort de la mère – dont « LCI » – jusqu’à la salle d’attente en sous-sol du département de médecine nucléaire d’un hôpital. Entre les deux, on explore la tessiture d’une vie de famille, et plus précisément d’une vie de fratrie. Au centre : le frère, Serge, qui résume, clive et exacerbe la banale folie de cette fratrie comme il écrit. Car il y a aussi une sœur, Nana, Les trois enfants de la famille Popper, donc. écrit Jean, qui a pour son aîné lucidité et passion, et plus encore, et pourtant moins à la fin du livre, mais enfin pas à la toute fin. reconnaît-il. Nana le dit autrement à Serge : ;
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits