Histoires de Ménage à Trois

Par Kathryn Kohler

LA CONJOINTE DU ROI DES VAMPIRES :

Cinq cents dollars pour donner du sang au clan local ?

Vu sa situation financière désespérée, Kara Parker n'a guère le choix. Elle doit accepter.

Est-ce que ce sera si désagréable que ça ? Si son sang sert à nourrir des vampires, où est le problème ?

Seulement, les choses ne se passent pas comme prévu. Kara se retrouve soudain affublée de deux amants passionnés : Markus Sentarie, roi du clan, sombre, dangereux et menaçant, et son second, le lieutenant Viktor Sentarie, vampire blond et féroce.

Ces deux vampires lui procurent des passions d'une intensité que la plupart des femmes humaines ne peuvent qu'imaginer dans leurs fantasmes les plus fous.

Cependant, ces deux magnifiques vampires pourront-ils la persuader de rester avec eux et de devenir la Reine du Clan ?

 

LE MARIAGE ARRANGÉ DES ROIS VAMPIRES :

« Jeune femme à plein temps

Bon salaire, nourrie et logée

Palais de Brodskaya, vendredi, 18 h »

 

Seule, sans le sou et loin de chez elle,

Layla n'a pas le choix elle va à l'entretien.

Ce n'est que lorsqu'elle fait la connaissance de Vadim, le prince vampire, et de Dominik, le prince humain, qu'elle découvre que ce travail est très différent de ce qu'elle imaginait.

Elle a été choisie pour perpétuer une longue tradition qui servira à unir les humains aux vampires.

Elle va devenir l'épouse partagée du Prince Vadim et du Prince Dominik.

• Langue: Français
• Éditeur: Lovestruck Romance Française
• Date de sortie: 27 juin 2022
• ISBN: 9798201108618

Aperçu du livre

Histoires de Ménage à Trois

HISTOIRES DE MÉNAGE À TROIS

VOLUME UN

KATHRYN KOHLER

LOVESTRUCK ROMANCE

Copyright © 2022 par Lovestruck Romance Publishing LLC 

Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les événements sont les produits de l’imagination de l’auteur et utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, entreprises, sociétés, événements ou lieux ne serait qu’une pure coïncidence. Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de recherche d’information, sans l’autorisation écrite de l’auteur, sauf pour l’utilisation de citations brèves dans une critique du livre.

TABLE DES MATIÈRES

La Conjointe du Roi des Vampires

RESUMÉ DE L’HISTOIRE

1. Kara Parker

2. Markus Sentarie

3. Kara Parker

4. Kara Parker

5. Markus Sentarie

6. Kara Parker

7. Markus Sentarie

8. Kara Parker

9. Markus Sentarie

10. Kara Parker

11. Kara Parker

12. Markus Sentarie

Le Mariage Arrangé des Rois Vampires

RESUMÉ DE L’HISTOIRE

1. Layla

2. Dominik

3. Layla

4. Vadim

5. Layla

6. Vadim

7. Layla

8. Dominik

9. Vadim

10. Layla

11. Dominik

12. Layla

Épilogue

À propos de l’auteur

LA CONJOINTE DU ROI DES VAMPIRES

Cinq cents dollars pour donner du sang au clan local ?

Vu sa situation financière désespérée, Kara Parker n’a guère le choix. Elle doit accepter.

Est-ce que ce sera si désagréable que ça ? Si son sang sert à nourrir des vampires, où est le problème ?

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Seulement, les choses ne se passent pas comme prévu. Kara se retrouve soudain affublée de deux amants passionnés : Markus Sentarie, roi du clan, sombre, dangereux et menaçant, et son second, le lieutenant Viktor Sentarie, vampire blond et féroce.

---

Ces deux vampires lui procurent des passions d’une intensité que la plupart des femmes humaines ne peuvent qu’imaginer dans leurs fantasmes les plus fous.

Cependant, ces deux magnifiques vampires pourront-ils la persuader de rester avec eux et de devenir la Reine du Clan ?

1

KARA PARKER

J’avais entendu parler de la Banque Rouge, mais je n’y avais jamais pensé longtemps. D’après ce que j’avais entendu dire, c’était un établissement assez honnête. C’était une sorte de banque du sang. Toutefois, le sang qu’on y donnait ne servait pas à soigner les malades et les blessés mais à nourrir les vampires.

On disait qu’ils se nourrissaient de dons de sang au lieu de s’attaquer aux humains, mais nous savions tous que les dons de sang ne les empêchaient pas vraiment de s’en prendre à des victimes humaines. Quand un vampire s’attaquait à des humains, c’était illégal mais, comme toutes les activités illégales, celle-là existait.

J’affichai vite le site web de la Banque Rouge sur mon téléphone et vis une publicité : « On recherche des femmes âgées de 20 à 28 ans. Envoyez un courriel avec une photo pour prendre rendez-vous. » Eh bien, comme publicité pour le don de sang, celle-là était étrange. Pourquoi fallait-il envoyer une photo et avoir entre 20 et 28 ans ? Je me demandai en quoi l’âge pouvait compter quand on donnait son sang. Certes, je ne savais rien sur les goûts des vampires pour les différents types de sang. Comme j’avais 26 ans, j’avais l’âge requis, mais je ne voulais effectuer cette démarche que le jour où je serais vraiment à court d’argent.

Je rangeai mon téléphone et entrai dans mon minuscule appartement de Manhattan après une longue soirée de travail au café-restaurant. J’actionnai l’interrupteur de la lumière, mais sans effet.

« C’est quoi ce délire ? » soupirai-je en manipulant l’interrupteur dans tous les sens comme par déni. Je savais exactement pourquoi la lumière ne marchait pas. J’aurais dû payer ma facture d’électricité depuis longtemps, très longtemps, et on m’avait finalement coupé le courant. C’était ça, ma vie.

Mon emploi au café-restaurant couvrait tout juste le loyer et je courais d’une facture à l’autre. Pour la détentrice d’une maîtrise, pas de quoi être fière. Je me considérais intelligente et très ingénieuse, mais, quand les vampires avaient quitté la clandestinité pour se présenter aux yeux du public deux ans auparavant, l’économie s’était effondrée. Soudain, ma maîtrise en philosophie n’avait plus eu sa place dans un monde où les vampires avaient cessé d’être des créatures légendaires et folkloriques pour devenir des voisins et amis aussi réels que quotidiens. Quoique non, pas des amis.

« J’imagine que je vais passer une soirée romantique aux chandelles toute seule », dis-je ironiquement à voix haute, essayant de me remonter le moral. En touchant les murs dans le noir, je parvins jusqu’au tiroir de ma petite cuisine, où je pris une bougie et un briquet. J’allumai vite la bougie puis repartis à la porte d’entrée pour la fermer et la verrouiller. Je verrouillais toujours ma porte parce que, dans ce monde actuel plein de vampires, on ne pouvait jamais être trop prudente.

Quelques minutes plus tard, tout mon appartement fut illuminé par la lueur jaune d’une série de bougies dépareillées. Cela donnait une belle atmosphère, mais, à l’époque à laquelle nous vivions, ne pas avoir de vraie lumière était troublant. Il fallait que je fasse quelque chose. J’allais faire quelque chose. Je ne pouvais plus vivre comme ça.

Quand je pris ma résolution de quitter le trou dans lequel je résidais, je le fis sans me douter que cela me ferait découvrir la vie la plus incroyable que l’on puisse imaginer. Un jour, je trouverais deux hommes immortels qui habiteraient mon cœur et mon âme et réveilleraient des désirs mystérieux dans mon corps de mortelle. Ce soir-là, sans avoir la moindre idée des expériences émoustillantes que je vivrais bientôt, je m’assis et mangeai mes restes froids à la lumière des bougies.

J’envoyai un SMS à Lauren, ma collègue, pour lui annoncer que mon téléphone cesserait probablement de fonctionner le lendemain matin et qu’elle ne devrait donc pas essayer de me contacter.

Lauren : Pourquoi ? Que s’est-il passé ?

Moi : Je n’ai pas pu payer l’électricité. Elle est coupée.

Alors, elle m’envoya des mots qui changeraient bientôt ma vie pour toujours, mais, ce jour-là, comment aurais-je pu le savoir ? Comment qui que ce soit aurait-il pu le savoir ?

Lauren : Essaie la Banque Rouge, les publicités pour les donations de sang. Je l’ai fait. C’est sans danger. j’ai gagné 500 $ !

Je me lus son SMS à voix haute. Bien sûr, je savais exactement de quoi elle parlait, puisque j’avais consulté leur site web moins d’une heure auparavant. Maintenant, je me considérais assez désespérée pour essayer et, grâce à son témoignage direct, je craignais moins de franchir le pas.

Je posai le téléphone. Depuis que les vampires avaient dévoilé leur existence publiquement, j’étais restée à l’écart et, maintenant, acculée, j’allais me plonger dans leur milieu. Je fis les cent pas.

« OK, Kara, tu peux le faire. C’est juste un don de sang. Tu l’as déjà fait à l’hôpital sans qu’on te paye. Où est la différence ? » dis-je en essayant de me convaincre. D’une façon ou d’une autre, cette procédure-là me paraissait beaucoup plus inquiétante qu’une collecte de sang à la Croix Rouge.

Comme la batterie de mon téléphone portable se vidait, c’était maintenant ou jamais. J’affichai une photo sur mon téléphone. Elle ne datait que de quelques mois. J’avais l’air heureuse, quasiment radieuse. Mes cheveux brun foncé brillaient dans la lumière du soleil et mon expression me montrait pleine de bonheur et d’optimisme pour l’avenir. J’avais lentement perdu mon optimisme quand j’avais eu du mal à survivre et que j’avais été obligée de devenir serveuse. J’avais la peau très pâle et j’avais probablement l’air plus vampire qu’humaine, surtout avec le contraste que formaient mes cils et mes sourcils noirs. J’envoyai le courriel.

Dix minutes plus tard, j’avais un rendez-vous pour le lendemain.

Le lendemain matin, quand le taxi s’arrêta devant un bâtiment en briques et que je repérai le symbole en triangle inversé de la Banque Rouge, je sentis soudain une crise de panique m’envahir. Ce logo noir et rouge représentait le mystère et le secret, à mes yeux. Je savais très peu de choses sur le monde des vampires et je ne voulais pas en savoir plus. J’espérais que cet aller-retour serait bref.

Devant le bâtiment, il y avait trois hommes vêtus de longs manteaux sombres à capuche. Deux d’entre eux ressemblaient à des hommes de main, probablement des vigiles, tandis que l’autre tenait une tablette pour gérer la file d’attente des femmes qui attendaient à la porte. Le bâtiment en brique rouge était situé à côté d’un gratte-ciel tout en verre poli et avait l’air bizarre et incongru. Le gratte-ciel appartenait à Meridian Real Estate, un empire de l’immobilier multi-milliardaire. Ces gens-là possédaient la quasi-totalité de New York. C’était un bâtiment très impressionnant.

Quand j’approchai de la banque du sang, je remarquai que toutes les femmes qui faisaient la queue étaient très belles. Je trouvai cela étrange. Étant diplômée de philosophie, je savais qu’il y avait des cultures antiques qui croyaient que le sang des jeunes et belles humaines pouvait rendre beauté et jeunesse aux personnes vieillissantes. La culture des vampires partageait peut-être ce type de croyance.

« Nom ? » demanda l’homme d’une voix grave en baissant les yeux vers la tablette.

« Kara Parker », dis-je discrètement, plus nerveuse que je l’aurais dû. Alors que je pensais être une femme forte, intrépide et indépendante qui ne se laissait pas impressionner facilement, là, je tremblais.

L’homme leva les yeux de sa tablette pour la première fois. Il me regarda fixement. J’écartai légèrement les lèvres quand il croisa mon regard de ses yeux verts. D’un air stupéfait, il retira sa capuche de sa tête. Il était d’une beauté à couper le souffle. Ses yeux verts étincelaient sous ses sourcils bruns épais. Les mèches ébouriffées de ses cheveux blond argenté lui tombaient sur le front et au-dessous des oreilles en lui encadrant le visage. Pendant qu’il me toisait, ses lèvres roses s’ouvrirent légèrement et j’aperçus pour la première fois l’extrémité de ses crocs. J’inspirai brusquement en essayant de cacher ma panique. Je n’avais jamais été si proche des crocs d’un vampire ou d’une virilité aussi brute.

« Monsieur, je vous conseille de remettre votre capuche », chuchota un des vigiles à l’oreille du vampire. « On ne sait jamais si l’OAV est dans les parages. » Le vampire rompit le regard envoûtant avec lequel il m’avait contemplée et remonta sa capuche.

Alors, il dit : « Vous pouvez entrer, Kara Parker. »

La pièce était sombre. Des femmes ravissantes étaient assises dans une salle d’attente qui sentait légèrement le détergent. J’étais encore secouée et nerveuse. Je vis une grande