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Le Défenseur des Marines: Frères d’armes, #1
Le Défenseur des Marines: Frères d’armes, #1
Le Défenseur des Marines: Frères d’armes, #1
Livre électronique265 pages3 heures

Le Défenseur des Marines: Frères d’armes, #1

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À propos de ce livre électronique

Mark Aleki Rogers a quitté la Marine, mais il a trouvé un autre moyen d'utiliser ses compétences particulières. Lui et ses deux « Frères d'armes » dirigent à présent un boot camp intensif qui forme les civils à la survie dans des situations extrêmes. Mark est un homme imposant, mais sous sa carrure massive, ce surfeur à moitié samoan est un éternel optimiste. Lorsqu'un enchaînement de suicides suspects frappe les Marines, Mark est convaincu qu'il s'agit de meurtres. Il est déterminé à aller au bout de cette histoire, tout en conservant son cool légendaire. S'il n'y parvient pas, un meurtrier pourrait s'en tirer.

 

La journaliste Geneva Rios a débarqué sur la côte californienne en quête d'un scoop. Les récents suicides de Marines sont liés à l'entreprise Frères d'armes, et Geneva veut en savoir plus. Mais l'interview qu'elle espère obtenir a un prix. Mark, le Marine super canon, refuse de lui parler tant qu'elle n'aura pas suivi son entraînement. Si elle parvient à survivre au test de Mark, alors elle obtiendra les informations dont elle a besoin pour son article. Passer plus de temps avec Mark est agréable en soi, mais pour la brunette exotique, cet article sur la Marine est bien plus qu'une simple histoire… c'est une affaire personnelle.

 

Alors que la chaleur entre eux atteint un point de non-retour, le duo se lance dans ce qui s'avérera être bien plus qu'une simple enquête. Mais alors que leurs propres vies sont en danger, seront-ils capables d'arrêter le tueur avant qu'il ne soit trop tard ?

 

En raison de l'intrigue qui se déroule sur plusieurs romans, il est préférable de lire Frères d'Armes comme une série.

LangueFrançais
Date de sortie22 déc. 2021
ISBN9798201662431
Le Défenseur des Marines: Frères d’armes, #1

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    Aperçu du livre

    Le Défenseur des Marines - Leslie North

    Le Défenseur des Marines

    FRÈRES D’ARMES

    Le Défenseur des Marines


    Le Protecteur des Marines


    Le Gardien des Marines

    Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, endroits et incidents qui y sont décrits ont été inventés et utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes véritables, vivantes ou décédées, événements ou lieux, est fortuite.

    RELAY PUBLISHING EDITION, JUIN 2021

    Copyright © 2021 Relay Publishing Ltd.

    Tous droits réservés. Publié au Royaume-Uni par Relay Publishing. Ce livre ou tout extrait de ce livre ne peut être reproduit ou utilisé d’une quelconque manière que ce soit sans permission expresse et écrite de l’éditeur, à l’exception de citations brèves dans une revue littéraire.

    Leslie North est un nom d’emprunt créé par Relay Publishing pour des projets à auteurs multiples sur le thème de la Romance. Relay Publishing travaille avec des équipes incroyables d’écrivains et éditeurs pour créer collectivement les meilleures histoires possibles pour nos lecteurs.

    Image de couverture par Mayhem Cover Creations

    www.relaypub.com

    Relay Publishing logoLe Défenseur des Marines

    RÉSUMÉ

    Mark Aleki Rogers a quitté la Marine, mais il a trouvé un autre moyen d'utiliser ses compétences particulières. Lui et ses deux « Frères d’armes » dirigent à présent un boot camp intensif qui forme les civils à la survie dans des situations extrêmes. Mark est un homme imposant, mais sous sa carrure massive, ce surfeur à moitié samoan est un éternel optimiste. Lorsqu’un enchaînement de suicides suspects frappe les Marines, Mark est convaincu qu'il s'agit de meurtres. Il est déterminé à aller au bout de cette histoire, tout en conservant son cool légendaire. S'il n'y parvient pas, un meurtrier pourrait s'en tirer.

    La journaliste Geneva Rios a débarqué sur la côte californienne en quête d'un scoop. Les récents suicides de Marines sont liés à l’entreprise Frères d’armes, et Geneva veut en savoir plus. Mais l'interview qu'elle espère obtenir a un prix. Mark, le Marine super canon, refuse de lui parler tant qu'elle n'aura pas suivi son entraînement. Si elle parvient à survivre au test de Mark, alors elle obtiendra les informations dont elle a besoin pour son article. Passer plus de temps avec Mark est agréable en soi, mais pour la brunette exotique, cet article sur la Marine est bien plus qu'une simple histoire… c'est une affaire personnelle.

    Alors que la chaleur entre eux atteint un point de non-retour, le duo se lance dans ce qui s’avérera être bien plus qu’une simple enquête. Mais alors que leurs propres vies sont en danger, seront-ils capables d'arrêter le tueur avant qu'il ne soit trop tard ?

    En raison de l'intrigue qui se déroule sur plusieurs romans, il est préférable de lire Frères d'Armes comme une série.

    LISTE DE DIFFUSION

    Merci d’avoir lu Le Défenseur des Marines

    (Frères d’armes Livre 1)

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    TABLE DES MATIÈRES

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre Six

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Chapitre Neuf

    Chapitre Dix

    Chapitre Onze

    Chapitre Douze

    Chapitre Treize

    Chapitre Quatorze

    Chapitre Quinze

    Chapitre Seize

    Chapitre Dix-Sept

    Chapitre Seize

    Chapitre Dix-Huit

    Chapitre Dix-Neuf

    Chapitre Vingt

    Chapitre Vingt-et-un

    Chapitre Vingt-Deux

    Notes

    Fin de Le Défenseur des Marines

    Merci!

    Au sujet de Leslie

    Aperçu : Le Protecteur des Marines

    Also by Leslie North

    CHAPITRE UN

    Mark Aleki Rogers chevaucha les dernières crêtes de la vague géante jusqu’aux eaux moins profondes, murmurant tranquillement :

    – Ola ma le alofa fua.

    Vivez et aimez librement.

    Ouais. C'était sa devise. Ou, du moins, aussi librement que les évènements de ces deux derniers mois le lui permettaient. Deux enterrements en l'espace de six mois. De toute évidence, il y avait un problème.

    Bien sûr, certains gars revenaient du front si meurtris et usés émotionnellement qu'ils ne pouvaient pas le supporter et mettaient fin à leurs jours, mais les deux qui avaient travaillé pour lui en tant qu'instructeurs dans sa boîte de sécurité, Frères d’armes, ne remplissaient pas ces critères. Pas du tout.

    En fait, Mark ne parvenait pas à se défaire de l'idée qu'il ne s'agissait pas de suicides.

    Il y avait trop de choses qui ne collaient pas.

    Il sauta de sa planche de surf customisée Proctor Mendia, cadeau qu'il s'était payé l'an dernier, et à laquelle il fallait encore qu'il s'habitue, puis il pataugea jusqu'à la rive. Jetant un coup d'œil à sa montre, il soupira.

    – Leila t’attend, se rappela-t-il en tournant les yeux vers l'océan.

    Il aurait adoré rester là jusqu'à la fin de l'après-midi, et attraper encore quelques vagues. L'eau était son élément et ces derniers temps, il parvenait enfin à vivre dans l'instant. Mais sa sœur, Leila, l'attendait. Elle avait dit avoir besoin de son aide pour décharger une livraison de glace dans son restaurant en bord de mer, mais il savait d’expérience que lorsque Leila lui demandait un coup de main, il y avait toujours autre chose.

    – J'espère que cette nouvelle glace est bonne, frangine. Qu'est-ce que je raconte, toutes les glaces sont bonnes.

    Il rit de son propre commentaire, sachant qu'il ne reviendrait pas faire du surf de sitôt, pas alors que sa famille avait besoin de lui.

    Dans la culture samoane, on faisait tout pour sa famille. La famille passait avant tout. Tout le temps. Aiga, c'était le mot samoan qui désignait la famille, et que sa mère leur avait martelé, à sa sœur et lui, dès leur plus jeune âge. À présent, il faisait partie de son ADN, une autre facette de celui qu'il était, et c'était pour cela qu'il ne voyait pas d'inconvénient à aider au restaurant.

    Sa mère mettait toujours la nature curieuse et la morale sans faille de Mark sur le compte de son ascendance insulaire, mais Mark savait qu'il n'en était rien. Ces qualités lui venaient du temps qu'il avait passé chez les Marines. Honneur, intégrité, courage. Si la Hell Week ¹ ne parvenait pas à vous faire rentrer ces valeurs dans le crâne, alors n'y parviendrait jamais.

    C'était l'une des raisons pour lesquelles il avait des soupçons au sujet de ces suicides.

    Prendre sa propre vie était un acte de désespoir.

    Et la règle numéro un chez les Marines, c'était qu'il y avait toujours de l'espoir.

    Il avait prévu de creuser l’affaire un peu plus tard, histoire d'apaiser son esprit. Mais il faudrait qu'il agisse en secret. À ce stade, ce n'était pas la peine d'attirer l'attention des forces de l'ordre. Pas avant d’avoir rassemblé toutes les informations dont il avait besoin.

    Après un dernier regard nostalgique sur les déferlantes parfaites de la côte californienne, Mark cala sa planche sous sons bras et commença à courir pour boucler les huit cents mètres qui le séparaient de chez sa sœur. Il était encore dégoulinant et couvert de sel et de sable, et Leila allait sûrement l'incendier pour ça, mais bon. Il avait fidèlement servi son pays en tant que Marine pendant huit ans, et à présent il dirigeait sa propre petite entreprise florissante ; elle devrait se contenter de ce qu'elle aurait. Le soleil de l'après-midi tapait sur son crâne rasé, et lui donnait des démangeaisons sur le cuir chevelu. Certes, une douche n'aurait pas été de refus, mais le devoir l'appelait.

    Vêtu d'un short de surf bleu fluo, et de rien d'autre, il courut le long de la plage. Mark ne pouvait s'empêcher d'admirer la beauté saisissante du paysage. De hautes falaises sombres se découpaient sur le sable chauffé par le soleil, et des rochers effilés pointaient hors des eaux de l'océan. Une colonie d'otaries prenait le soleil sur un banc de sable, rugissant, grognant, bref, un vrai vacarme. L'air sentait le sel, les algues et le poisson en décomposition et, s'il fermait les yeux, il pouvait presque s'imaginer à Samoa plutôt qu'en Californie. Certes, il n'avait jamais visité la terre natale de sa mère, mais cela figurait tout en haut de sa liste de choses à faire.

    Mark contourna une autre falaise, avant de ralentir son rythme alors que deux silhouettes familières venaient à sa rencontre. Mais qu’est-ce que… ? C'était censé être son jour de congé.

    CHAPITRE DEUX

    Le type blond hirsute leva une main pour le saluer. Jace Stevens, ancien Marine lui aussi, et l'un des associés de Mark, était un peu plus jeune et plus petit que lui, mais cet homme était un génie de la mécanique. Jamais il ne s'était retrouvé devant un moteur ou une pièce qu'il ne fut pas capable de réparer. Il était donc extrêmement utile de l'avoir sous la main, même s'il était une énigme : qui diable pouvait grandir dans le Wyoming et détester les chevaux et les vaches ?

    – Mec, t'étais où ? s'enquit Jace.

    – Parti surfer, lui répondit Mark.

    Comme si cela ne se voyait pas.

    Quand il ne travaillait pas, ou ne donnait pas un coup de main à sa famille, Mark passait son temps dans l'océan.

    – Qu'est-ce qui se passe ?

    – T'as vraiment une sale tête, mec, voilà ce qui se passe, lui balança Vann Highrider, l'autre associé de Mark.

    Ils avaient tous trois servi ensemble, dans la même unité de sécurité, au Moyen-Orient. Après l'armée, ils étaient restés amis et avaient créé Frères d’armes pour entraîner les civils aux techniques qu'ils avaient apprises. Vann était à moitié Cherokee, et tout en arrogance, l'air tout droit sorti d'un vieux western avec ses longs cheveux noirs et son regard sombre et pénétrant, même si, ces derniers temps, on aurait pu lui attribuer n'importe quelle nationalité. Un autre atout utile. En plus, c'était le meilleur pisteur que Mark ait jamais rencontré. Si vous deviez retrouver quelqu'un ou quelque chose, Vann était votre homme.

    – C'est Leila qui nous a envoyés te chercher. (Vann lui jeta un rapide coup d'œil désapprobateur.) Elle ne va pas être contente.

    – Quoi ? Pourquoi ? (Mark ralentit jusqu'à marcher à côté de ses potes, et regarda de nouveau sa montre.) Je ne suis pas si en retard que ça. Y’a pas mort d’homme.

    Son malheureux choix de mots, au regard des récents décès, les fit grimacer tous les trois.

    – Désolé, dit Mark.

    Vann marmonna quelque chose à mi-voix que Mark ne saisit pas, tandis que Jace se contentait de ricaner.

    – Tu as fini de faire tes recherches sur ce qui est arrivé à Rick et Jon ? s'enquit Jace.

    – Pas encore. (Mark passa une main sur son crâne mouillé.) J'ai prévu de m'arrêter au palais de justice tout à l'heure pour examiner les copies des certificats de décès. Si je joue de mes charmes, je pourrai peut-être obtenir de la nouvelle petite greffière qu'elle me les montre sans que je sois obligé de remplir une demande officielle.

    – Tes charmes, hein ? demanda Jace, levant un sourcil.

    Mark haussa les épaules.

    – Je me suis dit que je pourrais peut-être lui offrir un sundae sauce chocolat.

    – C'est comme ça qu'on appelle ça de nos jours ?

    Jace se mit à rire.

    Vann secoua la tête, les lèvres pincées.

    – Très classe.

    Ils remontèrent la plage ensemble jusqu'à un petit café blanchi à la chaux, dont la terrasse s'ouvrait sur le Pacifique. Sa sœur avait ouvert le Scoops Café et Glaces une fois ses enfants en âge d’aller à l’école, pour avoir de quoi s'occuper pendant que son mari était au travail. Cela faisait cinq ans déjà. À présent, son affaire était florissante, et son petit restaurant était bondé de touristes qui faisaient la route touristique de l’Autoroute 1 jusqu’à San Francisco. Mais aujourd'hui, bizarrement, les tables à l'extérieur étaient vides. Alors qu'il se rapprochait, les soupçons de Mark s'accrurent. Ouais. Il se passait quelque chose ici.

    – Les gars, pourquoi Leila vous a-t-elle appelés ? Elle n'a quand même pas tant de glace que ça à transporter.

    Les gars échangèrent un regard que Mark avait déjà vu auparavant, quand ils servaient ensemble en Afghanistan. En général, il signifiait « Attention, danger droit devant ». Mais ils étaient chez eux. Ils étaient en sécurité, ici. À Ortega, petite ville côtière californienne de moins de deux mille habitants, les gens adoraient leur entreprise. Bon sang, c'était presque uniquement grâce à Frères d’armes Sécurité que les gens connaissaient la ville. Leurs cours attiraient un flux constant de voyageurs dans la région, ainsi que l'argent que ces derniers dépensaient dans les commerces locaux.

    Se renfrognant, Mark planta sa planche dans le sable à côté du restaurant, puis grimpa les marches de bois de la terrasse et pénétra dans l'établissement pieds nus, toujours mouillé et couvert de sable. Il plissa les yeux pour s'accommoder à l'obscurité silencieuse. Ouais. Il y avait vraiment quelque chose qui clochait ici. Son instinct de militaire passa en alerte maximale. D’habitude l’endroit était plein de vie, de conversations, de nourriture, de rires. Mais aujourd'hui…

    – Surprise ! cria Leila, jaillissant de derrière le comptoir du déjeuner.

    Les acclamations éclatèrent bientôt de toutes parts autour de Mark, tandis que les habitants et les touristes tapaient des mains en criant, lui donnant des tapes dans le dos pour le féliciter. Leur mère, Sefina, toujours belle et fringante même à soixante-cinq ans, sortit de la cuisine avec un gâteau illuminé de vingt-huit bougies en chantant Joyeux anniversaire.

    – Souris, gronda Vann. (Il balança un bon coup de coude dans le flanc de Mark tout en lui lançant un regard d'avertissement.) Leila s'est donné beaucoup de mal.

    – Ouais, mec, dit Jace en souriant. La plupart des gens sont heureux quand on organise une fête en leur honneur.

    Mark avait envie d'être heureux. Vraiment. Mais c'était le genre de chose qui chatouillait sa corde sensible. Sa sœur, plus que tout autre savait qu'il ne fallait pas lui cacher de secrets. Il détestait les secrets.

    Leila s'avança vers eux. Son regard brun foncé brillant de colère passa de Jace à Vann, et inversement.

    – Bon sang, les mecs, vous ne pouviez pas le nettoyer d'abord ?

    – Hey, tu nous as demandé de l'amener ici. (Vann croisa les bras, le visage neutre.) Et il est là.

    – Sérieusement, c'est son jour de congé, LeLi, ajouta Jace. Tu ne pouvais pas t’attendre à ce qu’il soit propre. Tu sais très bien qu'il se prend pour Aquaman durant son temps libre.

    Mark observa tous les visages heureux autour de lui, les banderoles festives et les décorations, mais il n'arrivait pas se sortir de l'esprit son dernier anniversaire surprise. Il venait d'avoir dix ans, et son père lui avait offert une nouvelle planche de surf. Du haut de gamme, le dernier modèle à la mode. Elle avait dû lui coûter au moins un mois de salaire ; elle était d'un blanc éclatant sous le soleil, avec des lignes taillées à la main pour trancher l'eau comme un scalpel, et attraper les vagues même les plus difficiles.

    Sauf qu'elle n'avait absolument rien coûté à son père, puisqu’il l'avait volée.

    Surprise !

    Les secrets menaient inévitablement au chagrin. Les secrets étaient l'œuvre du diable. Ou de son père.

    Dans l'esprit de Mark, le diable et son père ne faisaient qu'un.

    Sans un mot, Mark traversa la foule jusqu'à la porte d'entrée et sortit, ignorant les appels de sa sœur lui demandant de rester et de prendre une part de gâteau. Il avait besoin d'être seul, de prendre l'air, de mettre de l'ordre dans ses pensées. Il fallait qu'il se ressaisisse avant d'affronter l'inévitable colère de sa famille suite à son départ de la fête.

    – Les fêtes surprises, ce n’est pas votre truc, n'est-ce pas ? s'enquit la voix d'une femme.

    Mark s'arrêta et regarda autour de lui. À quelques mètres, près d'un SUV noir dont le capot était ouvert, se tenait une jeune femme. Une jeune femme vraiment très jolie, se dit Mark alors qu'il se rapprochait d'elle. Il fit un signe du menton en direction de son véhicule.

    – Vous avez des soucis ? Et comment savez-vous pour ma fête ?

    – Non. Aucun problème. (Elle claqua le capot, et s'essuya les mains sur un chiffon avant de lui en tendre une.) Au fait, je m'appelle Geneva. Geneva Rios. Je les ai entendus crier « surprise » à l'intérieur. J'ai fait le rapprochement. Mais je ne savais pas que c’était votre fête.

    – Ravi de vous rencontrer, Geneva Rios.

    Mark lui serra la main, avant de l'examiner de la tête aux pieds. Des cheveux roux foncés, une peau bronzée, des lèvres pleines, et des yeux noisette qui tiraient plus sur le vert que sur le brun. Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, Mark la dépassait d’une bonne trentaine de centimètres. Elle devait avoir vingt-quatre ou vingt-cinq ans tout au plus, avec des courbes là où il fallait. Mais ce qui l'attirait vraiment, c'était son sourire, immense et doux, avec juste une pointe coquine. Bon sang, qu'il aimait les femmes au sourire coquin !

    – Ouais.

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