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Le Protecteur des Marines: Frères d’armes, #2
Le Protecteur des Marines: Frères d’armes, #2
Le Protecteur des Marines: Frères d’armes, #2
Livre électronique275 pages3 heures

Le Protecteur des Marines: Frères d’armes, #2

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À propos de ce livre électronique

Quand le danger l'appelle, ce Marine sexy prend les choses en main…

 

L'ancien Marine Vann Highrider a tout donné à Frères d'Armes, le camp d'entraînement qu'il dirige avec ses coéquipiers. Mais quand quelqu'un tente de faire tomber l'un de ses camarades pour meurtre, c'est à Vann qu'il incombe de blanchir son nom. Et la dernière chose dont il a besoin, c'est de mauvaise presse supplémentaire.

 

Quand Mercy Conde, petite brunette, échoue lamentablement à son cours de survie, Vann envisage de la renvoyer pour éviter un accident. Mais quand leurs regards se croisent, il ne peut pas lui dire non. Et pire encore, il ne parvient plus à la chasser de son esprit…

 

En tant qu'héritière d'une chaîne de restauration, Mercy souhaite diriger l'empire familial à l'étranger. Mais elle doit d'abord prouver qu'elle est capable de prendre soin d'elle-même. La formation de Frères d'Armes semble être la solution idéale. Alors quand Vann propose de la prendre sous son aile, elle accepte de faire les choses à sa manière… Surtout que « sa manière » se traduit par une attention rapprochée et toute personnelle de la part de l'ancien Marine ultra sexy.

 

Mais quand tous deux se retrouvent confrontés à une situation de vie ou de mort, ils devront mettre à l'épreuve leurs compétences et leur confiance réciproque pour s'en sortir.

LangueFrançais
Date de sortie24 déc. 2021
ISBN9798201396503
Le Protecteur des Marines: Frères d’armes, #2

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    Aperçu du livre

    Le Protecteur des Marines - Leslie North

    Le Protecteur des Marines

    FRÈRES D’ARMES

    Le Défenseur des Marines


    Le Protecteur des Marines


    Le Gardien des Marines

    Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, endroits et incidents qui y sont décrits ont été inventés et utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes véritables, vivantes ou décédées, événements ou lieux, est fortuite.

    RELAY PUBLISHING EDITION, JUIN 2021

    Copyright © 2021 Relay Publishing Ltd.

    Tous droits réservés. Publié au Royaume-Uni par Relay Publishing. Ce livre ou tout extrait de ce livre ne peut être reproduit ou utilisé d’une quelconque manière que ce soit sans permission expresse et écrite de l’éditeur, à l’exception de citations brèves dans une revue littéraire.

    Leslie North est un nom d’emprunt créé par Relay Publishing pour des projets à auteurs multiples sur le thème de la Romance. Relay Publishing travaille avec des équipes incroyables d’écrivains et éditeurs pour créer collectivement les meilleures histoires possibles pour nos lecteurs.

    Image de couverture par Mayhem Cover Creations.

    www.relaypub.com

    Relay Publishing logoLe Protecteur des Marines

    RÉSUMÉ

    Quand le danger l'appelle, ce Marine sexy prend les choses en main…

    L'ancien Marine Vann Highrider a tout donné à Frères d'Armes, le camp d'entraînement qu'il dirige avec ses coéquipiers. Mais quand quelqu'un tente de faire tomber l'un de ses camarades pour meurtre, c'est à Vann qu'il incombe de blanchir son nom. Et la dernière chose dont il a besoin, c'est de mauvaise presse supplémentaire.

    Quand Mercy Conde, petite brunette, échoue lamentablement à son cours de survie, Vann envisage de la renvoyer pour éviter un accident. Mais quand leurs regards se croisent, il ne peut pas lui dire non. Et pire encore, il ne parvient plus à la chasser de son esprit…

    En tant qu'héritière d'une chaîne de restauration, Mercy souhaite diriger l'empire familial à l'étranger. Mais elle doit d'abord prouver qu'elle est capable de prendre soin d'elle-même. La formation de Frères d'Armes semble être la solution idéale. Alors quand Vann propose de la prendre sous son aile, elle accepte de faire les choses à sa manière… Surtout que « sa manière » se traduit par une attention rapprochée et toute personnelle de la part de l'ancien Marine ultra sexy.

    Mais quand tous deux se retrouvent confrontés à une situation de vie ou de mort, ils devront mettre à l'épreuve leurs compétences et leur confiance réciproque pour s’en sortir.

    LISTE DE DIFFUSION

    Merci d’avoir lu Le Protecteur des Marines

    (Frères d’armes Livre 2)

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    TABLE DES MATIÈRES

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre Six

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Chapitre Neuf

    Chapitre Dix

    Chapitre Onze

    Chapitre Douze

    Chapitre Treize

    Chapitre Quatorze

    Chapitre Quinze

    Épilogue

    Notes

    Fin de Le Protecteur des Marines

    Merci!

    Au sujet de Leslie

    Aperçu: Le Gardien des Marines

    Also by Leslie North

    CHAPITRE UN

    Oh, mon Dieu ! Je vous en prie, aidez-moi !

    Mercy Conde ferma les yeux et s'accrocha à la paroi rocheuse devant elle. Elle avait le souffle coupé, et le cœur battant à tout rompre. Son mantra tournait en boucle dans sa tête : ne regarde pas en bas, ne regarde pas en bas, ne regarde pas en bas. Comment avait-elle bien pu se retrouver là ?

    Ah, oui, bien sûr.

    Ses parents.

    Sa mère et son père n’étaient pas des maniaques meurtriers, ni rien de ce genre, mais ils étaient tout simplement déterminés à faire de leur chaîne de restaurants nord-américains un empire international. Et si une partie de ce plan impliquait d'obliger leur fille unique à subir des tortures, de sorte à protéger leurs avoirs commerciaux d'un éventuel acte de terrorisme, alors qu'il en soit ainsi.

    Soit. Peut-être étaient-ils bien des maniaques meurtriers, après tout.

    – Aidez-moi, s'il vous plaît !

    La gorge nouée, elle parvint malgré tout à sortir les mots, dont chacun était aussi tranchant que du verre. La lumière vive venue d'en haut lui mettait les larmes aux yeux, et un courant d'air refroidissait sa peau. Sa nuque était couverte d’une sueur froide. Tout son corps était crispé, on aurait dit un cadavre. En un clin d'œil, elle eut de nouveau dix ans, et elle vacillait au sommet d’un vieux chêne branlant derrière leur domaine. Elle s'agrippait aux branches pourries de toutes ses forces, avec la certitude qu'elle allait mourir, qu'elle n'était pas assez forte, qu'elle ne le serait jamais…

    C'en était terminé. Personne ne lui viendrait en aide, et elle mourrait seule ici, après s'être écrasée sur le sol dur en dessous, et…

    – Merde !

    Un juron sonore résonna aux oreilles de Mercy, et soudain deux énormes mains, chaudes et fortes, la saisirent par la taille pour la mettre en sécurité.

    – À quoi tu pensais en la laissant seule là-haut ?

    Lentement, Mercy ouvrit les yeux pour contempler le visage de son sauveur. Il était grand, dépassait de trente bons centimètres son petit mètre cinquante, et semblait tout droit sorti du plateau de tournage d'un western très musclé. Il avait de longs cheveux noirs et raides, une peau hâlée et des pommettes hautes et pointues, au point qu'elles en paraissaient tranchantes. Il était impossible de déterminer de quelle nationalité il était, mais malgré son cerveau embrumé par la peur Mercy devina qu'il devait avoir du sang amérindien. C'était évident, à en juger par sa posture royale et ses yeux noirs, si profonds et expressifs qu'elle aurait pu se perdre en eux, sans jamais avoir envie d'être retrouvée.

    Son bon samaritain la secoua fort par les épaules, qu'il tenait toujours. C'était une bonne chose, étant donné que ses genoux flageolaient toujours, au point que Mercy doutait qu'ils puissent la soutenir.

    – Qu’est-ce qui ne va pas ? Vous n'allez quand même pas vous évanouir dans mes bras…

    Il passa d'un simple froncement de sourcils à un air carrément renfrogné, avant de se tourner vers un type plus maigre et plus petit à côté de lui.

    – Pourquoi tu ne la surveillais pas ? Ça se voyait bien qu'elle était en difficulté !

    – Désolé, monsieur, répondit le type. Le téléphone a sonné, et il n'y avait personne d'autre pour répondre, alors j'ai pensé…

    – Eh bien tu as eu tort.

    Il revint à Mercy, et son pouls déjà agité s’accéléra encore, pour une autre raison cette fois. Mercy avait fait le tour du monde, avait voyagé de manière intensive pour son poste de directrice générale de la chaîne de restaurants familiale, et pourtant, jamais encore un homme ne lui avait fait un tel effet. L'attirance profonde et immédiate, et le frisson de désir qu'elle ressentait pour lui étaient féroces, presque primitifs.

    Il la secoua encore, assez fort cette fois pour que ses dents s'entrechoquent.

    – Répondez-moi. Est-ce que vous allez bien ?

    – Je… Je vais bien, finit-elle par articuler d'une voix tremblante. J'ai simplement le vertige.

    L’expression de l’homme passa de l’inquiétude à l’étonnement, et il haussa un sourcil.

    – Vous étiez à un mètre vingt du sol, avec un harnais, sur une paroi rocheuse sécurisée.

    OK, d'accord. Son désir féroce et primitif s’envola instantanément. Au lieu de ça, elle le trouva insolent, et diaboliquement agaçant. Mercy était parfaitement consciente de ses lacunes. Après tout, c'était la raison de sa présence ici. La dernière chose dont elle avait besoin, c'était que ce type les lui jette au visage une nouvelle fois. Mercy y avait suffisamment droit avec ses parents.

    La peur céda progressivement la place à la colère dans son organisme, raidissant ses muscles, renforçant sa détermination.

    – Je vous ai dit que ça allait. Merci de votre aide, mais je n'ai pas besoin de votre assistance.

    – Vraiment ? (Il parlait d'un ton égal, à l'exception d'une légère pointe de moquerie.) Alors vous aviez l'intention de rester suspendue là toute la journée ?

    – Très drôle. Ou pas.

    Elle passa devant le type, faisant de son mieux pour ne pas songer à la chaleur qu'il dégageait ni à son bras musclé qu'elle frôla au passage. Elle s'empara de sa bouteille d'eau posée sur le comptoir près de l'entrée du centre d'entraînement. Le harnais qu'elle portait toujours rendait sa démarche maladroite, l'obligeant à se dandiner légèrement ; sa honte, tout autant que sa colère, s'en trouvèrent accrues. Mercy dirigeait une des entreprises du classement Fortune 500, qui pesait plusieurs milliards de dollars ; elle parlait couramment trois langues, et avait un diplôme de commerce de Harvard. Il était quoi, lui, en dehors d'être grand, sombre et extrêmement agaçant ?

    – Il me faut juste une minute avant de m'y remettre.

    – Ouais, c'est ça. (Il croisa ses bras costauds, et plissa les yeux en la regardant). Non.

    – Comment ça, non ? (Mercy, qui en train de boire, s'interrompit brusquement, outrée.) Vu ce que je débourse pour ces cours, vous ne pouvez pas me refuser l'accès. Je veux parler au responsable.

    Les lèvres fines (quoique bien dessinées, songea-t-elle) de l'homme s'étirèrent en un sourire. Mais arrête ! Tu es là pour apprendre la survie et la lutte contre le terrorisme, pas pour trouver un rencard. Mercy redressa les épaules avant de boire une nouvelle gorgée d'eau. Quoi que ce type fût sur le point de dire, elle savait déjà d'instinct qu'elle n'allait pas apprécier.

    – Il est devant vous, annonça-t-il, la voix débordante de suffisance.

    Et merde.

    Elle aurait dû le reconnaître après avoir vu sa photo sur le recto du dépliant de Frères d’armes qu'elle avait reçu avec son paquet de bienvenue, mais elle avait eu tellement peur que toute pensée rationnelle l'avait quittée. Il était grand temps de limiter les dégâts. Elle essuya sa paume sur le côté de son t-shirt blanc, puis lui tendit la main.

    – Mercy Conde. Je suis de chez Queen Antoinette's Restaurants International.

    Il observa un instant sa main tendue, le visage inexpressif, avant de lui donner une poignée ferme.

    – Vann Highrider. Copropriétaire de Frères d’armes.

    Mercy fit abstraction du crépitement qu'elle ressentit dans son bras à son contact, et détourna rapidement les yeux de son regard bien trop perçant.

    – Merci pour votre aide sur le mur d'escalade. Comme je l'ai dit, j'ai eu un instant de distraction, et…

    – Et vous n'auriez même pas dû monter au départ.

    Il lui tourna le dos et fonça vers le type maigre qui lui donnait le cours, et dont elle se souvenait à présent qu’il s’appelait Kurt.

    – Tu ne peux pas laisser les élèves sans surveillance. Jamais. On en a parlé pendant ta formation. Si tu n'es pas capable d'assurer cette mission, alors tu pars. Maintenant.

    Kurt déglutit avec difficulté, et son regard passa de Vann à Mercy, avant de revenir à son patron.

    – Je suis désolé, monsieur. Ça ne se reproduira plus.

    – Et comment que ça ne se reproduira pas !

    Vann s'avança pour toiser le type plus petit, puis il soupira bruyamment, se passa une main dans les cheveux, et jeta un œil à la salle animée. Plusieurs cours avaient lieu dans le nouveau centre d'entraînement en intérieur. L'endroit était à la pointe de la technologie, d'après ce que Mercy pouvait en voir, et ce qu'elle avait lu avant de se décider pour Frères d’armes. L'air sentait toujours la peinture fraîche, ainsi qu'un léger relent de produit chimique à cause de l'époxy utilisé pour sceller le plancher en béton. D'épais tapis bleus et rouges étaient éparpillés au sol, et de lourdes cordes pendaient du plafond à côté de deux parois rocheuses de neuf mètres de haut. Des hommes et des femmes de toutes tailles et de corpulences variées s'entraînaient au kickboxing, pratiquaient les arts martiaux, et apprenaient tout ce qu'il y avait à savoir sur l'autodéfense. Vann revint se poster devant elle, le regard sombre.

    – Vous deviez remplir des formulaires et passer un examen de santé avant de vous inscrire à notre programme, Mlle Conde. Si vous avez fait preuve de mauvaise foi à un moment ou un autre pendant cette procédure, alors je vais devoir vous demander de bien vouloir quitter les lieux. Nous ne pouvons pas prendre ce genre de risques.

    Abasourdie, elle le regarda en clignant des yeux.

    – Je n'ai absolument pas menti. Je vous le jure. J’avais juste besoin d’un peu d'encouragements et de soutien pour escalader le mur.

    D'accord, oui. Elle s'était contredite, mais à situation désespérée, mesures désespérées.

    Elle jeta un œil à Kurt, qui semblait sur le point de s'évanouir ou de vomir.

    – Et ce n'était pas non plus de sa faute. Il a raison : il n'y avait personne d'autre alentour pour répondre au téléphone. Vous devriez peut-être cesser de rejeter la faute sur vos salariés, et embaucher plus de personnel.

    – Nous en avons suffisamment, Mlle Conde. Est-ce qu'en plus maintenant vous allez m'apprendre comment gérer mon entreprise ? (Vann s'approcha d'elle, et son odeur de bois de santal, de pin et de chaleur virile l'enveloppa. Elle la trouva étrangement réconfortante.) Parce que, si c'est le cas, nous n’avons plus rien à nous dire. Frères d’armes s'enorgueillit d'assurer la sûreté et la sécurité de tous ses clients. Si vous n'avez pas les capacités physiques ou la confiance nécessaire pour suivre notre programme jusqu’au bout, alors il vaut mieux que vous partiez maintenant, avant de vous blesser. Passez une bonne journée.

    Merde. Elle avait l'impression de vivre de nouveau avec ses frères. Ils étaient toujours en train de l'inciter à faire des choses dont elle n'était pas capable, et ensuite ils la faisaient culpabiliser d'avoir échoué. Toute l'histoire de sa vie. Pauvre petite Mercy, jamais assez douée, jamais assez forte…

    Il prit le chemin de la sortie, et elle le suivit un instant avant de courir après lui, son harnais se balançant bruyamment, entravant ses pas. Elle suivrait ce maudit cours, même si ça devait la tuer. Et vu ce qui s’était passé sur cette paroi rocheuse, ce n'était pas impossible.

    – Attendez une minute ! Vous ne pouvez pas me virer pour une petite erreur. S'il vous plaît. Donnez-moi une autre chance.

    Vann s’arrêta brusquement devant elle et Mercy dut en faire de même pour éviter de lui rentrer dedans. Il la regarda de haut en bas en silence, d'un air appréciateur. Les secondes défilèrent avec une lenteur angoissante.

    – Quel est votre prochain cours ?

    Elle consulta sa montre.

    – Tactiques d'autodéfense dans vingt minutes.

    – Très bien. Je vous laisse encore une chance, mais c'est tout. Si vous échouez à nouveau dans ce cours, alors nous ne pourrons pas travailler avec vous. Je suis désolé.

    Le cœur serré, elle hocha la tête.

    – C'est d'accord. Parfait. Ça n'arrivera plus, je vous le promets.

    Vann lui adressa un regard sceptique avant de hocher la tête, puis franchit les portes pour sortir sous le soleil radieux, laissant Mercy derrière lui, à se demander par quel miracle elle parviendrait à ne pas se faire éjecter du prochain cours. Si ses compétences en escalade laissaient à désirer, ses aptitudes au combat étaient un pur désastre. Pourtant, elle n'avait d'autre choix que d'essayer. Cela suffirait peut-être. Après tout, Vann lui avait seulement demandé de ne pas « échouer », pas d'être parfaite. De toute façon, abandonner n'était pas une option. Toutes les récentes attaques terroristes à travers le monde, associées à plusieurs prises d'otages étrangers qui étaient retenus contre rançon, avaient mis les nerfs de ses parents à rude épreuve. C'est pourquoi ils avaient exigé que la personne qui occuperait le poste de chef du développement des affaires internationales ait de solides compétences en matière d'autodéfense. Étant donné qu'il s'agissait du boulot de rêve de Mercy, elle était venue ici pour prouver à ses parents une fois pour toutes qu'elle était capable de relever les défis qui pourraient se présenter à elle si elle travaillait à l'étranger. Et aussi qu'embaucher un commercial bravache de Wall Street n'était pas dans leur intérêt.

    Ils ne pouvaient pas la remplacer. C'était impossible. Sa carrière, c'était toute sa vie. Tout ce qu’elle avait.

    Chacun de ses trois frères dirigeait sa propre franchise de Queen Antoinette. Ils avaient des familles, des vies, et des loisirs en dehors des affaires. Quant à Mercy ? Tout ce qu’elle avait, c’était l'entreprise. Perdre le poste qu'elle y occupait ne ferait qu'ajouter à la longue liste de ses échecs.

    Non.

    Abandonner n'était absolument pas une option pour elle.

    Elle regarda de l'autre côté de la salle les élèves en train de suivre le cours d'autodéfense se projeter au sol les uns les autres, et se faire des prises d'étranglement. Ses doigts se crispèrent, et elle serra sa bouteille d'eau si fort qu'elle s'écrasa. Elle n'avait aucune idée de la manière dont elle s'en sortirait la semaine prochaine. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle y parviendrait. Il le fallait. Elle n'avait pas le choix.

    CHAPITRE DEUX

    Vann traversa à grands pas le parking gravillonné de l'enceinte de Frères d’armes en direction du bureau qu'il partageait avec ses amis et copropriétaires de l'entreprise, Mark Rogers et Jace Stevens.

    Ils avaient tous servi chez les Marines et combattu ensemble sur des champs de bataille à travers le monde à d'innombrables reprises. Ils avaient mis leur argent en commun pour démarrer l'entreprise de sécurité après leurs libérations honorables, près de cinq ans auparavant. Et tout se passait très bien jusqu'à récemment.

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