Drockhead épisode 6 - Le jardin des Hespérides: Drockhead, #6

Par Virginia Besson Robilliard

Voilà bientôt deux ans que Dimitri a accepté la proposition de Lazare et repris les rennes du Passage pour en confier la gestion journalière à Alice. Maintenant équipiers confirmés, ils ont vendu leurs appartements respectifs pour s'installer au Manoir et s'imposer comme les nouveaux colocataires de Zeph.

Ce qu'il s'est passé en Irlande ressemble presque à un mauvais souvenir, mais il y a une chose dont personne ne se doute encore et qui continue de croître dans l'ombre, car tout ne s'est pas terminé avec la disparition de Pytki et de son acolyte.

Le parjure et l'élémental n'étaient que la partie visible de l'iceberg et un sombre groupuscule continue de tisser sa toile autour du fils de Lazare, fomentant sa capture pour enfin assurer leur victoire sur Outremonde. 

L'ennemi ne sait toutefois pas encore à quel point il fait fausse route en sous-estimant les parents de l'enfant, un valet incurablement affecté par le complexe du « protecteur », une tante auto-proclamée et celui qui est depuis devenu à part entière… un maître Drockhead !

• Langue: Français
• Éditeur: Virginia Besson Robilliard
• Date de sortie: 13 déc. 2019
• ISBN: 9781393853664

Virginia Besson Robilliard

Virginia est née à La Rochelle d’un père français et d’une mère indo-mauricienne et a toujours été très fière de son métissage.  Elle a beaucoup voyagé, vécu au Canada, à L’île Maurice et en Inde et coule une vie heureuse avec son mari et leurs deux chartreux Smith&Wilson (dont vous trouverez plusieurs photos sur son compte instagram), leurs enfants ayant tous commencé leurs vies d’adultes.  Virginia écrit depuis très jeune, c’est l’été de ses 14 ans qu'elle a écrit et terminé son premier livre (sans l’avoir jamais montré à qui que ce soit). Elle adore faire des recherches et partager avec ses lecteurs le fruit de celles-ci qu'elle va par la suite se charger de transformer en romans. Si vous avez envie de discuter, d'en savoir plus sur les séries à venir ou de simplement dire bonjour, vous pouvez joindre Virginia via son SITE (www.virginiabrobilliardbooks.com) et ses autres réseaux sociaux.

Aperçu du livre

Chapitre Un

— Bien reposée ? questionnai-je lorsque je sentis Alice venir prendre position auprès de moi.

— C’était pour un entretien, résuma cette dernière, très laconique. Elle n’avait pas besoin d’en rajouter, et si j’avais compris l’allusion à son lien avec les déesses, cette relation si spéciale elle me décontenançait encore un peu.

— Ok, alors j’espère que tu en as profité pour prendre des forces quand même, parce que ça s’annonce orageux par ici.

En effet, un petit groupe de soldats, vêtus comme ceux de l’Égypte antique et armés jusqu’aux dents, s’était posté à une entrée du tunnel tandis qu’un autre groupe, lui, en bloquait la sortie. Nous étions encerclés, en sous-nombre et nous faisions une cible facile à première vue ; pourtant, chacun gardait ses positions.

— Oui, j’ai remarqué, me répondit Alice, mais pourquoi ils nous fixent comme ça sans bouger à ton avis ?

— Excellente question...

— Ils attendent l’arrivée de leur chef, intervint Lazare, d’un ton flegmatique que démentaient ses pupilles, focalisées sur l’ennemi, tel un aigle sur sa proie.

— Une vieille connaissance, peut-être ? demandai-je sans me départir de la vigilante attention dont je couvais nos adversaires.

— Possible, me répondit-il sur le même ton.

Nous en étions là de notre aparté lorsque je remarquai du mouvement dans le camp opposé. Un personnage semblant tout droit sorti d’un mur de hiéroglyphes brisa les rangs, qui se reformèrent aussitôt sur son passage, pour se poster au-devant de ses troupes. Sa stature et ses épaules carrées, sur lesquelles reposaient une armure antique, en imposaient tout autant que les traits incisifs de son visage encadré par les pans de sa coiffe aux angles impeccables. Tout son être trahissait les longues et nombreuses années passées à diriger ses soldats d’une main de maître et à éprouver avec eux les périls des champs de bataille.

— Salut à vous, étrangers, engagea le semi-colosse à la peau sombre.

J’imagine que, bien que nous soyons à l’évidence ennemis, cela n’empêchait